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Cassoulet - Page 3

  • Le veganisme détruirait la France

    (s'il n'y avait plus que lui)....

    Laurent Alexandre, chirurgien-urologue, essayiste et entrepreneur, nous livre non sans humour, un excellent article sur le véganisme  généralisé, qui détruirait tout simplement la France. La mode végane, c’est très bien, mais jusqu’où?

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    https://www.lexpress.fr

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    Car le véganisme exclut la viande, le poisson, les crustacés et coquillages, les produits laitiers, les œufs, le miel et tout ce qui provient du monde animal, donc la laine, le cuir, la soie, ainsi que  les médicaments issus d’animaux ou testés sur eux.

    Donc, faut s'habiller de plastique: sauf que Macrouille a dit qu'il faut supprimer le texte plastique car il pollue trop: trop d'eau pour le fabriquer, impossible à se détruire (c'est même chose que sac en plastique).

    Ce qui m'arrange fort bien car je suis allergiques au polyamide et autres trucs plastiques, je ne peu m'habiller qu'en coton et viscose et du coup, mes vêtements sont moches… je vais pouvoir ENFIN trouver des vêtements à mon goût…

    car, si le plastoc est interdit, que vont fabriquer les industriels: du coton bio, pardine! ou bambou, soie… il me semble même qu'ont été inventé des fibres faites d'eucalyptus…. je plains les pandas!

    En passant, pour fabriquer des vêtements en fibres d'arbres, il faut des produits chimiques pour décanter le tout… alors, on tombe de Charybde  en Scylla….

    Au menu restent les fruits, les légumes, les céréales et les champignons.

    Et les fruits secs: noix de cajou, de macadamia, etc… bon, cela, c'est parfait, il faut en manger une trentaine par jour car les fruits secs contiennent de la vitamine E, dite vitamine de longévité.

    Résumons les conséquences sociales, économiques, culturelles et médicales qui sont particulièrement désastreuses. Disparition de la pêche, de la pisciculture, de l’ostréiculture, des crustacés et du caviar. Ce qui impliquerait que la "gauche caviar change de nom", plaisante l’auteur.

    Liquidation de tous nos élevages, bovins, ovins, porcins et  volailles.

    En Inde, ils tuent pas les vaches, résultats? à vous d'imaginer….

    Destruction de la production laitière et donc disparition de nos 500 fromages… et les yaourt et autres…

    Nous aurions une Normandie sans vaches et des montagnes sans moutons.

    Lourd handicap pour la mode française, privée de laine, de cuir et de soie.

    Destruction de notre gastronomie. Finis la choucroute, le cassoulet (MERDE ALORS!), le pot-au feu, la poule au pot, le coq au vin, le foie gras, les escargots, les crêpes et toutes les pâtisseries.

    Disparition des médicaments puisque 100% d’entre eux sont testés sur des animaux. Les essais sur des humains causeraient donc un bon nombre de morts. Et on trouvera des volontaires? ça va pas la tête?

    Disparition des spectacles d’animaux, des cirques, des zoos et des animaux de compagnie.

    Il faut donc espérer que cette mode du véganisme se limitera au noyau de quelques bobos militants, car sa généralisation conduirait inévitablement à la mort des terroirs, des ports de pêche et de pans entiers de notre industrie agroalimentaire.

    C’est l’âme de la France qui disparaîtrait, dit l’auteur. Remarquez, on serait pas les seuls, y'en a d'autres qui mangent de la viande dans le monde!

    Le véganisme est un danger économique et social qui doit être combattu. Non seulement sa généralisation détruirait de nombreux secteurs économiques, mais on assisterait au retour des grandes famines dans le monde.

    Nuisible pour la santé, destructeur de richesses, le véganisme n’est supportable qu’à dose homéopathique pour l’économie. À forte dose, c’est un fléau dévastateur.

    Mais le pire, dans cette religion du végan, est l’incohérence totale de ses adeptes, qui prétendent défendre et respecter la vie animale, alors que l’agriculture intensive détruit la vie de milliards de petits animaux, d’insectes, d’oiseaux, de hérissons ou de rongeurs.

    En quoi la vie d’un hérisson pèserait-elle moins que celle d’un mouton qu’on égorge en abattoir? La posture morale des végans est une imposture.

    Si on ne détruit pas les animaux de la ferme, les animaux sauvages, qu'est-ce qu'il nous reste comme place à nous, humains, quand il y aura des centaines de milliard de moutons, poules et coqs, partout dans la campagne... et je parle pas des loups et des sangliers!

    "Dans un champ naturel, il y a 2,5 tonnes de vers de terre à l’hectare. 50 kg  ou 500 000 vers de terre.

    "Un seul hectare traité par les insecticides et engrais tue des millions d’insectes, ce qui détruit tout un écosystème équilibré, entraînant  la mort  d’oiseaux et de rongeurs.

    "C’est une hécatombe aux conséquences dévastatrices. 1/3 des oiseaux ont disparu de nos campagnes, ainsi que 75% des insectes.

    "Les champs d’agriculture intensive qui nourrissent les ayatollahs du végan sont des cimetières. C’est là l’expression de toute la mauvaise foi du discours végan".

    Le végan n’est viable ni économiquement, ni moralement. C’est un passeport pour un désastre absolu.

    https://www.youtube.com/watch?v=6X4UEawXu-Q

    Jacques Guillemain

    Ex-officier de l’armée de l’air. Pilote de ligne retraité. Un “lépreux” parmi ces millions de patriotes qui défendent leur identité et leur patrimoine culturel.

    De toutes façons, sans les abeilles, on est cuit!

     

     

  • Chichoulet à l'espagnole

    Photo: fèves sèches

    Je vous rappelle que le terme “chichoulet“, c'est moi qui l'ai inventé! because, contrairement aux toqués de la toque française, je ne veux pas jurer que le cassoulet était fait avec des fèves sèches avant que le haricot ne vienne ici (vers 1650); et pourquoi, on ne le faisait pas avec des pois chiches, hein?

    Faut qu'ils soient bien orgueilleux les chefs français pour  avancer qu'avant le haricot, le cassoulet était fait avec des fèves (et fraîches encore, berkkk, il était vert? mais non, coco, on peut le faire avec des fèves sèches qui deviennent brun foncé en séchant!);

    Donc, n'allez jamais manger un cassoulet fait par un chef -qui se la joue- en vous le cuisant avec des fèves fraîches: risible! Boycottez l'abruti!

     

    Heu… c'est encore tôt pour la saison mais c'est pour les grands apétits. D'ailleurs, vous pouvez le consommer un peu tiède (pas trop, sinon la graisse fige).

    Pour les quantités des poids chiches, aucune importance car il y a plus de viande que de chichoulet…. mais, bon, suivez les quantités mises sur le parquet.

    Faites tremper les pois chiches toute la nuit, DANS DE L'EAU EN BOUTEILLE, si vous voulez éviter les molécules pharmaceutiques de l'eau du robinet et autres chimiques, quoi qu'ils en disent.

    Par personne: 1 cuisse de canard confite (de préférence, pas en boîte), 80g de saucisse de Toulouse, 50g de chorizo piquant ou non, 1 carotte, 1 grosse tomate bien mûre, 20 g de couenne, 1 tranche de cansalade plate

    Pour l'ensemble du plat

    1,5 l de bouillon maison, ½ poivron rouge ou vert par personne, 2 ou 3 morceaux de sucre

    1 ou 2 oignons jaune, 1 petite boîte de concentré de tomate, ½ à plus cuillère à café de piment d'Espelette en poudre ou en larmes sèches

    2 brindilles de thym sec, une branchette de romarin sec, 1 feuille de laurier sec que vous trouvez ici:

    www.biotine-sep.com

    ce sont des plantes bio, sans irradiation (donc, il faut surveiller que des petites bêtes ne rentrent pas dans le sac au bout de quelques semaines, genre mites alimentaires.

    Les aromates, en général sont irradiées, justement pour tuer les petits bestiaux… (c'est la loi française qui l'oblige, au même titre que les crevettes qui, dès qu'on les sort de la mer, sont en voie de pourrissement rapide). En dehors de ceci, vérifiez que vos aliments ne soient pas irradiés… pour la santé parfaite de votre corps! (hein? vous ne le saviez-pas?)

    Si je vous dis de prendre des aromates secs, c'est que ces plantes sont plus aromatiques une fois séchées. Si vous avez du frais, mettez le double de plantes:

     

    Dans un sautoir (sauteuse à fond plat), dégraissez le confit dans le sautoir très chaud, à feu vif et faites-le rissoler dix mn en le tournant et retournant bien (mais oui, vous pouvez utiliser une fourchette à barbecue, pas de problème si en le piquant, vous faites sortir de la graisse, c'est même mieux).

    Dans le gras, sur feu vif aussi, faites revenir les tranches de cansalade et le chorizo coupé en rondelles, ajoutez la saucisse de Toulouse coupée en petits bouts, rajoutez les oignons coupés en petits cubes et les poivrons coupés en gros dés. Retirez le maximum de gras en penchant le sautoir, avec une cuillère inox.

    Une fois assez dégraissé, rajoutez les tomates coupées en gros cubes, les morceaux de sucre, les aromates et laissez cuire encore 10 mn; conservez à part.

    Dans la cocotte minute, faites d'abord blanchir les couennes, coupées en morceaux dix minutes dans de l'eau du robinet. Jetez l'eau pharmaceutique et faites cuire 1 h vos pois chiches dans du bouillon maison. (voir en fin de recette).

    Mélangez avant de fermer la soupape, la boîte de concentré de tomate dans le bouillon. (Comment faire, facile: ouvrir la boîte ronde, versez-là dans un bol avec une louche du bouillon et remuez le tout avant de verser dans la cocotte minute). Rajoutez le piment d'Espelette.

    Au bout de ce laps de temps de cuisson, rajoutez tous les autres ingrédients, sans retirer les aromates, mélangez bien et posez votre confit sur le dessus; refermez la cocotte et remontez en vapeur; dès que la soupape tourne, éteignez le feu; laissez la soupape cela permet au contenu de cuire encore un peu (genre marmite norvégienne): plus c'est cuit, meilleur c'est. Et puis, tout reste au chaud jusqu'au moment du repas (retirez les aromates avant de servir, bien sûr!).

    En été, vous pouvez préparer et éteindre le feu sous  le chichoulet  une bonne heure à l'avance pour qu'il ne soit pas trop chaud.

    C'est meilleur le lendemain, donc, ceux et celles qui travaillent doivent le préparer la veille et le réchauffer le lendemain. Pour réchauffer, vous pouvez récupérer -pour la jeter- la graisse figée qui s'est formée sur le dessus du plat; il sera moins gras.

    Je vous conseille de mettre beaucoup de bouillon; sinon, faites cuire les pois chiches dans beaucoup d'eau en bouteille: vous pourrez conserver du bouillon dans un pot en verre à visser et le congeler pour une autre utilisation.

    Si vous êtes trop pressé-e, utilisez des pois chiches en verrine de verre. Vous démarrerez la recette plus vite, sans avoir à faire tremper les pois chiches. Pour avoir un bon bouillon, prévoir de cuire l'ensemble au moins 20 mn en cocotte mais, NE RAJOUTEZ LE CONFIT QUE 10 MN AVANT LA FIN (sinon, bouillie de viande). Pour du confit en boîte, attention, il est archi cuit, donc, ne le laissez pas longtemps dans le bouillon.

    Date limite de consommation: avant les autres!

     

  • La honte!

    Mon cassoulet: (c'est un mélange de Toulousain et de Castelnaudary) vu que je suis née à Toulouse et ma mère à Bram (d'où la viande de filet de porc) et pas d'agneau. Heu... chez nous, on était très pauvre, donc l'agneau....

    Non pas de perdrix rouge (comme à Carcassonne, ville de naissance de ma grand-mère maternelle: suis pas chasseuse comme mon grand-père)

    Mes amis disent: dans ton cassoulet, il y a plus de viande que de haricots... (presque vrai).

     

    J'ai vu hier sur TF1 un reportage sur le cassoulet. Rien à dire sur la recette. Chacun la sienne et il faudrait me payer cher pour connaître la mienne.

    Mais là où je proteste, c'est sur les haricots

     

    NON MESSIEURS LES AGRICULTEURS

    les lingots n'existaient pas autrefois dans le Lauragais

     

    N'en déplaise aux agriculteurs du coin qui veulent le remettre au goût du jour (ils ont raison) mais là où ils ont tort c'est de faire croire que le lingot EST le haricot du Lauragais

    JE PERSISTE ET SIGNE: LE HARICOT DU CASSOULET EST LE HARICOT COCO BLANC on dit aussi: haricot coco de Pamiers

    point barre!

    Ce sont les frères Spanghero qui ont décidé de mettre des lingots dans leurs boîtes de cassoulet car le coco traditionnel se défait à la longue cuisson et cela rendait le produit peu sexy!

     

    C'est en se défaisant (et avec le moelleux des couennes) que le bouillon devient un peu épais: ET DONC, INUTILE DE METTRE DE LA CHAPELURE POUR FAIRE GRATINER.

    Voir la photo ci dessus: pas de chapelure, pas de tomate (sauf un peu de purée  et les rondelles rouges aperçues sont des carottes!

     

    Comme déjà indiqué dans tous mes articles de la catégorie "cassoulet" de ce blog que j'ai fait pour lui rendre hommage.

     

    LE VRAI DE VRAI CASSOULET EST RÉALISÉ PAR LES  CUISINIÈRES-MENAGERES DU LAURAGAIS

     

    Celles qui savent les recettes d'autrefois de la cuisine mitonnée des familles et

    surtout pas les TOQUES DE LA TOQUE TOULOUSAINE

     

  • Langues d’agneau aux cocos frais et pistou

    Pour 4:

    12 langues d’agneau: 1 kg de cocos (haricots blancs frais ou secs suivant la saison)

    1 oignon; 1 bouquet garni; 3 gousses d’ail

    Faire un pistou: 50 g de parmesan râpé; 50 g de pignons de pin, 1 bouquet de basilic

    15 cl d’huile d’olive, Sel; Poivre

    Égrainez les cocos frais. Épluchez l’ail, lavez et épongez le basilic.

    Pour le pistou, dans un mixer, mixez les pignons avec le basilic, le parmesan et l’ail en incorporant l’huile d’olive petit à petit comme pour une mayonnaise.

    Mettez les langues d’agneau dans une casserole, couvrez-les d’eau froide et rajoutez l’oignon lavé, coupé en 4 avec sa peau et le bouquet garni, salez. Laissez cuire à petits bouillons, environ ½ heure puis rajoutez les cocos frais, laissez cuire 20 à 30 minutes de plus, le temps que les cocos soient tendres et que la peau des langues puisse se retirer aisément.

    Retirez la peau de l’oignon et les langues. Pelez-les, coupez-les en deux dans la longueur et remettez-les avec les cocos. Laissez cuire 15 minutes de plus, poivrez selon votre goût et servez bien chaud. Accompagnez de pistou.

    ASTUCES:

    Hors saison, utilisez un pot en verre de lingots au naturel, dans ce cas, passez-les sous l'eau pour retirer la saumure.

    Ensuite ajoutez-les seulement lorsque les langues sont presque cuites pour 15 minutes de plus.

    Bien évidemment, si vous utilisez des cocos secs, le temps de cuisson est plus long d'une bonne heure.

    Les cocos SONT les haricots du cassoulet….

    Si vous blanchissez les cocs durant une dizaine de minutes (blanchir veut dire que vous faites une pré-cuisson dans de l'eau bouillante pendant ces dix minutes puis vous passez les haricots et vous les cuisez tout de suite, donc, ils n'ont pas besoin d'être mis à tremper toute la nuit).

     

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  • Pois chiches

    ci-dessus: croquettes de pois chiches

    Et si vous faisiez un cassoulet avec lui? Bon d'accord, le cassoulet, c'est avec les haricots cocos du Lauragais. Du coup, on va l'appeler “Chichoulet“… du coup, c'est un nom sympa, vous ne trouvez pas? moi je valide désormais, cette appellation!

    J'ignore quel idiot de service a cru malin de dire de quelqu'un, (au regard de son intelligence toute relative), qu'un pois chiche logeait dans son cerveau mais je puis affirmer que l'auteur de cette saillie était un corniaud de la pire espèce. Car non seulement, le pois chiche brille par sa faconde –de toutes les légumineuses jamais répertoriées, il est de loin, le plus instruit– mais de surcroît, il possède des usages si divers que seuls de grands esprits capables de manier ensemble des théories contraires sont à même de saisir toute l'étendue de ses capacités culinaires et gustatives.

    Certes, j'en conviens, son apparence physique ne plaide pas pour lui. Bosselé au point d'être difforme, cabossé comme s'il venait d'être renversé par une voiture sans chauffeur, rond sans être ovale, ovale sans être rond, d'une couleur qu'on hésite à qualifier de jaune ou de marron tant elle semble être le mélange des deux sans pour autant marquer un clair attachement à l'une d'entre-elles, malingre, chauve même, il se traîne, misérable, entassé dans des boîtes de conserves bien souvent d'aspect sommaire qui ne font rien, hélas, pour rehausser son terne éclat –mieux vaut le laisser barbotter dans son jus, il n'en sera que meilleur.

    Pourtant, que cet aspect malingre cache comme le regretté savant des trésors de bienfaits!

    Qu'on songe seulement à ce qu'il devient lorsqu'une fois décalotté et débarrassé de sa peau si fragile, on le presse afin d'en extraire une purée qui, ajoutée à un jus de citron, mélangée à quelques cuillerées de sésame crémeux à souhait, parfumée d'huile d'olive, salée comme il se doit, enrichie de ce que bon vous semble, il devient ce plat unique au monde qui combine à la fois les saveurs de l'Orient, le faste du Maghreb, les pompes de l'Asie, j'ai nommé, le houmous.

    Rien que ce nom d'houmous provoque au niveau du palais comme un affolement. On se plaît à chanter ce nom qui sonne si doux aux oreilles. J'en connais plus d'une qui, dans l'intimité de leur cuisine, quand un pois chiche prend la tangente, le récupère vite fait et l'avale avec l'extase du bonheur de son travail bien fait. Je n'entre pas dans les disputes afin de savoir de quel pays il est la création. Car, le pois chiche rend fou.

    Il a cette tendre amertume qui n'offense pas le palais mais reste longtemps dans la bouche comme un arrière-goût râpeux qui prendrait son temps avant de s'effacer, laissant derrière lui des effluves de noisettes si agréables à déguster qu'il donne envie d'en mettre un peu partout, dans une salade comme dans un couscous, au beau milieu d'une soupe ou alors sous forme de farine laquelle servira alors de base à des préparations de pâte à pizza, de panisse voire même de galettes ou de crêpes.

    Et que dire de son jus (quand on l'achète déjà cuit) qui, lorsqu'on le fouette avec assez de dextérité, merveille des merveilles, cadeaux des dieux, se transforme alors, sous vos yeux ébahis, en une mousse blanche du plus bel effet qui, possédant exactement les mêmes caractéristiques que des œufs battus en neige, s'en ira donner vigueur et consistance à vos pâtisseries les plus élaborées. Mais, attention, c'est saumure… donc, ne l'utiliser que cuit dans de l'eau dessalée.

    Perso, j'en fais souvent des salades bien vinaigrées et avec de l'huile de noix ou noisettes… ou bien, dans un plat d'hiver avec du chorizo dont je dis qu'il est l'allié incontournable et indispensable. Du coup, je veux bien avoir un pois chiche qui tintinnabule dans mon cerveau, c'est même mon souhait… de gastronome!

     

  • Reparlons du cassoulet...

    Ci-dessus: vrai toupin à cassoulet

    La cassole et les potiers du Lauragais

    Contrairement au métal, très conducteur de la chaleur, la terre cuite de la cassole a un caractère isolant (barrière thermique) qui favorise la cuisson lente et la répartition uniforme de la chaleur au sein du plat en évitant les surchauffes locales notamment contre la paroi (fond du plat au contact de la sole surchauffée).

    Véritable creuset à réactions allant au feu, la cassole présente la nécessaire propriété de pouvoir supporter sans risque de fêlure la chaleur du four ou de la cheminée.

    Ce sont les potiers du Lauragais et au tout début ceux d'Issel dès le XIVe siècle qui fabriquent les "cassoles"; ils ont contribué à leur manière au développement et au renom du cassoulet.

    Même si l'activité céramique date de plus de 2000 ans en Lauragais, il a fallu tout le savoir faire et le génie des maîtres potiers de l'époque pour maîtriser les propriétés des différentes argiles, les techniques de cuisson adaptées et la fabrication des "cassoles" allant au four.

    En effet, les propriétés des argiles dépendent de la nature et de la proportion d'impuretés qu'elles contiennent. La terre argilo - calcaire (marne) du Lauragais contenant du carbonate de calcium n'est pas sans poser de problèmes pour la fabrication des "cassoles".

    Après cuisson des argiles calcaires communes du Lauragais, à l'échelle microscopique, les composés du calcium formés autour des grains du constituant principal (silicate d'alumine) fragilisent la structure lorsqu'elle est soumise à de brusques variations de température (chocs thermiques). Les potiers surent maîtriser la cuisson de ses argiles (température) et la technique de fabrication des "cassoles" en mélangeant l'argile commune du Lauragais à des argiles réfractaires non calcaires silico-alumineuses (carrières d'Issel, de Saint Papoul, de Revel..). Ce n'est pas par hasard que la première mention de potiers concerne le village d’Issel: on y trouve de l'argile particulièrement apte à faire d'excellentes "cassoles".

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Mœurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

    Et moi alors, je le fais comment mon cassoulet?

    …. dans une grande marmite en inox. C'est encore ce qui lui confèrera la moindre dégradation de goût. La poterie moderne que l'on trouve aujourd'hui est trop vernissée chimique…. il faut attendre de nombreuses années pour que le chimique disparaisse un peu… Vous recevez votre plat avec une méthode pour préparer la poterie. Suivez-là bien. Je possède un toupin vieux de plus de 40 ans!

    Je mélange tout (dans un ordre très exact, tout de même), je laisse cuire environ 5 heures; comme je l'ai déjà dit, une fois ajouté le confit, je ne tourne plus à la louche, je secoue la marmite… au moins 7 fois!

    Puis, je présente mon cassoulet dans un plat en terre…. il m'arrive parfois de laisser ce plat en terre au four pour maintenir la chaleur. Il faut une chaleur douce…. le cassoulet est cuit, donc inutile de le sécher au four… il faut lui laisser du bouillon tout de même.

    Et par pitié, ne rajoutez pas de la chapelure: le cassoulet, ce n'est pas un gratin!

     

  • L'Autan, le vent maître du Lauragais

    Le Lauragais est le pays des vents qu'ils viennent de l'Ouest (les cers) ou de l'Est (les autans). L'agitation de l'air est incessante et rares sont les journées calmes: à Villefranche, 68 jours par an seulement peuvent être qualifiés " sans vent ".

    Comme le mistral, qui est le vent dominateur de la vallée du Rhône et de la Provence, l'Autan est le maître du Lauragais, par sa violence, sa vitesse et ses effets dévastateurs. Son importance dans la vie des populations lauragaises est si significative, que toute une littérature lui est consacrée avec une foule d'observations précises et de proverbes. Les dégâts qu'il entraîne dans les récoltes, dans les maisons (il ne faut jamais ouvrir les fenêtres par vent d'autan), sur les arbres fruitiers, le font appeler le “vent du diable“, comme si c'était le Malin qui l'envoyait sur Revel ou sur Castelnaudary pour punir les hommes de leurs péchés ...

    Un vent fou qui rend fou

    À Bram ou à Castelnaudary, on l'appelle le marin, c'est à dire le vent qui vient de la mer Méditerranée. Mais son domaine ne se limite pas au Lauragais puisque son souffle se fait sentir jusqu'à Rodez, Cahors, Agen ou Auch. Sa vitesse et sa violence sont maximales vers Castres et en Lauragais où les vitesses records sont observées à Dourgne, Revel, Saint Félix, les Cassès; l'autan "décoiffe " vraiment et ce n'était pas une image...  Il peut souffler à 140 km à l'heure mais contrairement à ce que l'on pense parfois, le record des vitesses est détenu par le cers, le vent qui souffle du Nord Ouest. Les paysannes avaient l'habitude d'accrocher un long ruban noir de chaque côté du chapeau de paille pour bien l'attacher sur la tête! c'est à cela que l'on reconnait le vrai costume folklorique.

    Les directions de l'Autan sont variables. Il peut venir du Nord Est (l'autan de Sibérie ou manja fanga), plus généralement du Sud Est, parfois du Sud alors appelé vent d'Espagne, vent de Pamiers, de Mazères où même de Lybie. Plusieurs jours avant qu'il ne souffle, signe annonciateur, on peut voir très nettement les Pyrénées: "l'autan bol bufa" (l'autan va souffler) observent alors nos paysans.

    Il se lève, lentement d'abord, furieusement ensuite. Il couche la végétation, dépouille les arbres de leurs feuilles ou de leurs fleurs, brise les branches chargées de fruits (une des raisons, sans doute, pour laquelle il n'y a que très peu de cultures fruitières en Lauragais), abîme les vignes. En juin, il peut "moissonner le blé" avant les hommes. Il abat les cheminées et les antennes de télévision et on l'a vu faire faire la culbute aux anciennes "2 chevaux".

    En mai 1916, il y eut même mort d'homme lorsqu'il renversa sur la voie, à un kilomètre de Revel, plusieurs wagons du petit train du Lauragais (aujourd'hui disparu). Au lycée de Revel, une classe préfabriquée a été complètement retournée.

    J'ai vue le lac de Saint-Ferréol, vidé de son eau tandis que soufflait un vent “à décorner les bœufs“ (ou les cocus), comme on disait dans ma famille; le vent était si violent que je devais pousser ma fille dans le dos pour pouvoir approcher de la rive! Elle me disait: regarde, je me laisse aller, je ne me retiens pas…. c'est le vent qui la tenait; elle ne tombait pas, portée par ce vent violent… et fou.

    On dit parfois, “petite pluie, abat grand vent“. Chez nous, à Toulouse, un bon vent d'Autant souffle trois, six, neufs jours durant… et les Toulousains, alors, n'en “peuvent plus“. Ils sont exécrables, colériques, nerveux: on l'appelle le “vent des fous“.

    Si vous vous promenez en Lauragais vous découvrirez que le vent d'autan s'inscrit dans le paysage humanisé. Sur la route, entre Castelnaudary et Revel, les platanes sont déformés par le vent et l'on voit concrètement la direction d'où il vient. Regardez toutes les anciennes métairies, elles sont toutes parallèles à la direction du vent. A Soréze ou Revel, on aperçoit encore de grosses pierres sur certains toits. Toutes les métairies étaient entourées de haies brise vent, avec beaucoup d'ormeaux.

    Aujourd'hui, ceux-ci sont morts, beaucoup de haies ont disparu, mais regardez les haies modernes que l'on replante un peu partout, pour se protéger ou mettre à l'abri les parcelles portant blé, tournesol, ou pastel (vers le Mas Saintes Puelles par exemple): contre quoi?

    Preuve que l'autan demeure, encore aujourd'hui et sans doute pour longtemps, le seigneur maître du Lauragais.

     (*) le foehn est un phénomène remarqué dans les Alpes autrichiennes: après avoir passé les Alpes, l'air se comprime, s'échauffe et devient très violent. Le vent d'autan subit un effet de foehn identique sur le versant Nord de la Montagne Noire.

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Mœurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

    Ce qui est en bleu, ce sont mes commentaires

    Groupe folklorique: le Poutou toulousain

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    Voyez le ruban du chapeau

    Deux de mes amis ont fait partie des danseurs.... il y a presque 40 ans!