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Blog - Page 70

  • Pendant des siècles,

    Toulouse a été la ville des crânes allongés...

    Je l'avais lu quelques part, il y a fort longtemps mais je n'avais plus les détails en mémoire

    C'est une coutume insolite et obscure pour nos regards contemporains. Jusqu'en 1914, il était fréquent à Toulouse de déformer volontairement le crâne des nouveau-nés. Explications.

    Jusqu’en 1914, cette coutume était courante pour les enfants nés dans la Ville rose

    Un front fuyant. Un crâne étiré. Et le sentiment diffus qu’on pourrait le coiffer d’un plateau garni de verres remplis à ras bord, sans que jamais, ce dernier ne chancelle. Durant plusieurs siècles, la physionomie des habitants de la Ville rose a frappé de curiosité le visiteur de passage. Au premier coup d’œil, aucun doute possible : on est à Toulouse !

    Un héritage des Tectosages?

    En 1871, un savant dépeint les caractéristiques et les conséquences de cette "déformation toulousaine" qui resurgit à la faveur d’un livre récemment publié*. Une coutume ancestrale voulait en effet que l’on modèle le crâne des nouveau-nés pour leur donner cet aspect si caractéristique. La plus emblématique tradition du genre en France a perduré à Toulouse jusqu’à la Première Guerre mondiale.

    Fin XIXe donc, Paul Broca offre à la société d’anthropologie de Paris un moulage de la tête et du cerveau d’une femme morte à l’âge de 74 ans, à l’hôpital de la Pitié.

    Il décrit à ses confrères ce qu’un œil non averti aurait catalogué comme une difformité. "La déformation toulousaine, dont je vous présente un exemple des mieux caractérisés, a été introduite dans le pays de Toulouse (…) trois ou quatre siècles avant notre ère, par les Volques Tectosages", analyse-t-il. Paternité discutée de nos jours.

    DES BEBES AUX CRANES COMPRIMES

    Les trois pièces de la coiffe – "béguin, serre-tête, bandeau" – dont on affuble les nourrissons à la naissance modèlent leur physionomie future. "Cette déformation est en général moins prononcée chez les hommes que chez les femmes".

    Soumises aux lois de leur sexe, ces dernières portaient la coiffe toute leur vie, contre "trois-quatre ans maximum pour les garçons". Il poursuit sa description :

    "Le front monte verticalement jusqu'à environ 4 ou 5 centimètres au-dessus des sourcils ; puis s'incline brusquement, en formant une surface plate qui remonte obliquement jusqu'au sommet de la tête (...). Toute la loge frontale du crâne se trouve ainsi considérablement réduite, tandis que la moitié postérieure de la tête s'allonge plus ou moins"

    Lui aussi membre de la société d’anthropologie – et régional de l’étape pour avoir poussé son premier cri dans le Gers -, Fernand Delisle décrit à son tour, fin XIXe, une flânerie dans les rues de Toulouse. 

    "On y voit hommes et femmes aller pour ainsi dire nez au vent, le menton projeté en avant et abaissant la région postérieure de la tête dont le poids paraît l'emporter sur celui de la face".

    Fernand DelisleAnthropologue

    Sous la plume du Gascon, le Toulousain de l’époque apparaît comme un être prognathe que son crâne lesté à l’arrière menace de faire chuter en mode culbuto. On est loin des proportions parfaites de L’homme de Vitruve, le célèbre dessin de Léonard de Vinci !

    Le sarcophage en plomb livre un étonnant secret

    Plus près de nous, deux sarcophages ont été extraits des entrailles de Notre-Dame de Paris pour être analysés par les spécialistes de l’IML de Rangueil (Institut médico-légal), en novembre 2022. L’un d’eux a révélé des signes analogues sur le sujet anonyme qu’il recelait.

    Façonné dans le plomb, le cercueil anthropomorphe a été exhumé de couches archéologiques comprises entre le XIVe et le XVIIe siècle. Le chevalier d’une trentaine d’années qui y reposait – croyait-il – pour l’éternité possède la fameuse " déformation du crâne toulousaine ", comme Éric Crubézy, expert scientifique à l’université Paul-Sabatier, l’a récemment dévoilé à Actu Toulouse.

    En novembre 2022, dans ce sarcophage extrait des entrailles de Notre-Dame de Paris, les chercheurs ont identifié le crâne d’un cavalier symptomatique de la déformation toulousaine (©Quentin Marais/Actu Toulouse)

    Souci esthétique ? Héritage culturel ?

    Mais pourquoi les habitants de la Ville rose – du petit peuple, aux Capitouls – déformaient-ils volontairement la tête des nourrissons ? Par souci esthétique ? Phénomène de mode ? Héritage culturel ? 

    "Toujours fréquentes dans les campagnes"

    En août 1871, Paul Broca prédisait la déliquescence programmée de la déformation toulousaine. "Les efforts des médecins qui ont combattu la routine populaire ont déjà produit d'excellents effets. Dans la ville de Toulouse, les déformations du crâne sont devenues aujourd'hui assez rares chez les individus âgés de moins de quarante ans ; mais elles sont toujours fréquentes dans les campagnes, et il s'écoulera sans doute encore plusieurs générations avant que ce dernier vestige des mœurs des anciens Tectosages ait entièrement disparu". Un siècle et demi plus tard, la prophétie s'est réalisée.

    Pourquoi cette pratique était-elle si ancrée à Toulouse ? Quelles conséquences pour le cerveau des bébés ? Que reste-t-il de nos jours de cette coutume partagée par de nombreuses sociétés humaines à travers le globe?

    UN SPECIALISTE REPOND A NOS QUESTIONS

    Chirurgien maxillo-facial à l’hôpital Necker-Enfants malades (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) et auteur du récent ouvrage sur le sujet, le professeur Roman Hossein Khonsari explore pour nous cette pratique oubliée depuis un siècle.

    Parution. Le Crâne toulousain, histoire de la déformation intentionnelle des têtes de nouveau-nés en France (Editions Hermann), par Roman Hossein Khonsari, 190 pages, 25 euros. 

     

    Mon actu

     

  • Tarte aux framboises sans cuisson

    100 g de biscuits de type Petit Beurre

    100 g de beurre fondu

    30 cl de crème fleurette à 35% MG,  200 g de mascarpone ou fromage triple crème

    25 g de sucre glace, 200 g de coulis de framboises

    Quelques framboises pour décorer

    Dans le bol d'un mixeur, ou dans un sachet congélation, placer les biscuits puis les réduire en miettes.

    Ajoutez le beurre fondu aux miettes de biscuits puis mélanger jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.

    Dans un plat à tarte graissé, versez uniformément la préparation précédente et réservez au frais pendant la préparation de la suite de la recette.

    À l'aide d'un robot, battre la crème liquide bien froide avec le mascarpone et le sucre glace jusqu'à l'obtention d'une crème bien ferme. Lorsque l'on retire le fouet, la crème doit former un bec d'oiseau à son extrémité.

    Déposez la crème sur la pâte à tarte et l'étaler. Versez le coulis de framboises à la surface de la tarte en faisant des disques de coulis. À l'aide de la lame d'un couteau, mélanger le coulis de framboises à la crème de manière à former des marbrures. Décorer avec quelques framboises.

    Laissez au frais deux heures au minimum avant dégustation.

  • Une imprimerie en braille à Toulouse

    J'ai travaillé plus de 20 ans en imprimerie, donc, cette info me fait plaisir!

    C'est une bonne nouvelle pour les personnes non voyantes. Le Centre de transcription et d'édition en braille (CTEB), principale imprimerie en braille de France, créée en 1989 et située à Toulouse, a décidé d'appliquer à son catalogue de plus de 2 000 livres " le prix unique du livre (loi Lang de 1981) dont l'édition classique bénéficiait ". " C'est un pas décisif ", s'est félicité Jean Frontin, vice-président du CTEB, lors d'une cérémonie marquant l'événement. " Cela va permettre aux lecteurs de l'écriture braille de lire tous les livres au prix où Monsieur et Madame tout le monde les achètent en librairie. "

     

    tous les livres du catalogue CTEB sont désormais accessibles à des prix compris entre 11 et 30 euros alors qu'il fallait auparavant débourser entre 60 et 122 euros.

    Défi économique

    Le coût de fabrication d'un livre en braille - environ 700 euros, selon le CTEB - est beaucoup plus élevé que celui des livres classiques car il nécessite un travail de transcription fait par des spécialistes, des machines particulières et un papier spécifique, plus épais. L'association entend pour l'instant financer sa nouvelle politique tarifaire sur ses "fonds propres", en utilisant ses réserves ainsi que les revenus de ses autres activités : création de magazines en braille pour les collectivités, guides touristiques, menus pour les restaurants, etc. Les bénéfices qu'elle tire de la production de relevés de comptes en braille effectuée pour 90% des établissements bancaires en France afin qu'ils puissent les fournir à leurs clients malvoyants, seront également mis à contribution.

    Entre 255 000 et 300 000 lecteurs de braille en France

    Selon les chiffres fournis par la fédération des aveugles de France, entre 1,7 et 2 millions de personnes sont déficientes visuelles en France métropolitaine. Parmi elles, environ 15%, soit entre 255 000 et 300 000 personnes, lisent le braille.

  • Fabriquer ses pastilles lave-vaisselle.

    Les ingrédients utilisés sont d’origine naturelle, mais il faut tout de même vous protéger. Lisez et respectez toujours attentivement les instructions d’emploi. Portez les équipements de protection adaptés lors de la fabrication et de l’utilisation du produit obtenu. Identifiez les contenants des produits obtenus. Tenir hors de portée des enfants.

    Les ingrédients et matériel

        Bicarbonate de soude

        Acide citrique

        Cristaux de soude

        Gros sel

        Une spatule /un fouet

        Un saladier

        Un bac à glaçons

        Des gants

     

    Pour 8 pastilles

    Avant de commencer, protégez-vous avec des gants ; même naturels, les produits peuvent être irritants.

    Appliquez "la règle des 60":

        60gr de bicarbonate de soude

        60gr de cristaux de soude en poudre

        60gr d’acide citrique (simplement issu du citron)

    Mélangez le tout avec 50gr de gros sel et pourquoi pas, une goutte d’huile essentielle si vous le souhaitez. Le tout doit être homogène. Ajoutez un petit peu d’eau pour humidifier légèrement la préparation. 

    Versez le mélange dans des bacs à glaçon et pressez légèrement avec les doigts pour rendre les tablettes bien compactes. Laissez sécher quelques heures avant de les démouler puis placez-les dans un bocal hermétique.