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  • Faire ses propres cornichons au vinaigre

    J'espère que vous avez planté des cornichons! Je vous conseille d'aller tous les jours vérifier ceux qui sont à récolter si vous voulez qu'ils ne soient pas trop gros.

    Savez-vous que les amerloques adorent des cornichons énormes conservés dans de l'eau sucrée et qu'ils mangent "ça" comme des petits pains?

    Ne les gardez pas trop de côté, ils risquent de se ramollir, le mieux est de les mettre au sel tous les jours et de rajouter, tous les jours, dans la conserve.

    Pour préparer votre conserve maison:

    Mettez vos cornichons dans un saladier en verre; couvrez-les de gros sel; laissez toute une nuit afin qu'ils dégorgent leur eau.

    Le lendemain, ne les lavez pas mais, au contraire, frottez-les avec un torchon propre et sec. D'accord, il sera taché de vert mais, après avoir bouillir à 90° et passé au javel, vous devriez venir à bout de ces taches vertes.

    Dans des bocaux en verre (utilisez des bocaux ayant déjà servis: par exemple, des petits fromage de brebis à l'huile, des oignons blancs en saumure, des câpres… et même, des pots ayant contenus des cornichons du commerce…

    Il vous faut des bocaux avec couvercles à visser. Le vinaigre peut attaquer le couvercle, découpez du papier alu à l’intérieur de ce dernier. Il faut des bocaux bien propres et lavés à l'eau bouillante; vous les reposez à l'envers sur un torchon propre pour les laisser sécher... on procède ainsi pour toutes les conserves maison, quelles quelle soient!

    Dans le fond du bocal, ajoutez des plantes aromatiques: des oignons grelots, graines de moutarde, de coriandre, de cumin, de l'estragon, des grains de poivre noir…

    Placez-y les cornichons au fur et à mesure qu'ils sont propres, remplissez de bon vinaigre blanc, (du vrai, pas du vinaigre à nettoyer!) vissez et consommez après au moins 1 mois de trempage.

    Quand il ne reste plus de cornichon, utilisez le vinaigre blanc, après l'avoir passé au tamis pour ôter les aromates, comme base d'un court-bouillon pour cuire un poisson

    Vous pouvez aussi, après l'avoir passé, le verser dans votre vinaigrier: il parfumera agréablement votre vinaigre maison.

    Cherchez la recette du vinaigre maison à l'aide de la boîte outils: Recherche.

  • Votre santé: bon à savoir

    Y aura-t-il du SARS-CoV-2 sur les plages ? Quelle saisonnalité pour les coronavirus humains ?

    La question de l’évolution de la pandémie de COVID-19 au cours de l’été prochain suscite la curiosité de tous, professionnels de santé comme grand public. Pourtant, la disparition du SRAS à l’été 2003 est un précédent qui ne doit rien à la saisonnalité, mais tout au contrôle des personnes infectées et de leur entourage.
    La saisonnalité des infections est tributaire d’un grand nombre de facteurs: effet du climat estival sur l’infectiosité du virus, vie et activités au grand air réduisant les contacts rapprochés, meilleure efficacité du système immunitaire, vacances scolaires, etc.
    Dans le contexte des virus respiratoires, des données existent sur la saisonnalité de la grippe, de la bronchiolite des nourrissons, mais aussi des rhumes à coronavirus. Ces données indiquent que le taux de reproduction de ces virus (R0) est sensible à certains facteurs environnementaux comme l’humidité et la température, mais aussi à la variation saisonnière de l’immunité de groupe.
    Les premières données essayant de lier l’intensité des contaminations communautaires de la COVID-19 aux conditions climatiques locales semblent indiquer que le SARS-CoV-2, comme les coronavirus des rhumes, présente une sensibilité certaine à l’environnement, avec une préférence pour les zones tempérées fraîches. Néanmoins, du fait du faible taux d’immunité de groupe contre ce virus, il est probable que, même saisonnière, la COVID-19 ne faiblisse guère au cours de l’été 2020. Une éventuelle saisonnalité sera difficile à quantifier si les mesures de distanciation sociale sont maintenues tout l’été.

    La zone verte serait la zone la plus favorable à la transmission de la COVID-19 en mars (source: Sajadi MM et al., 2020)

    Des études mettant en évidence la saisonnalité des infections dans les zones tempérées de notre planète existent depuis longtemps. Par exemple, une revue de 68 infections publiée en 2018 rappelle qu'une saisonnalité existe pour de nombreuses infections, par exemple (données pour la Californie depuis les années 1930):

    • pics de printemps pour la variole, la rubéole, les oreillons, etc.
    • pics d'automne pour la poliomyélite et l'hépatite A ;
    • pics d'hiver pour la grippe, les rhumes, la bronchiolite du nourrisson, etc.

    L'étude de la saisonnalité des infections est un domaine ardu: nécessité de travailler sur plusieurs années avant de publier, multiplication des facteurs de confusion possibles (presque tout est saisonnier dans nos pays tempérés…). Ces contraintes expliquent le faible nombre d'études sur le sujet.

    Les facteurs qui influencent la saisonnalité des infections
    Parmi les facteurs qui peuvent justifier la saisonnalité des infections, les études évoquent souvent l'influence du climat sur la survie et la transmissibilité des micro-organismes infectieux. Mais d'autres facteurs sont également importants:

    • la saisonnalité de nos comportements: temps passé à l'intérieur (et son impact négatif sur notre espace personnel), rythme scolaire (les épidémies de rhumes apparaissent souvent à la rentrée des vacances scolaires), exposition au soleil (et son impact sur les taux sanguins de vitamine D, indispensable à l'immunité), etc. ;
    • la saisonnalité de notre immunité: divers travaux suggèrent que le froid (et peut-être la réduction de la durée du jour, via la mélatonine) réduit les capacités de défense des voies respiratoires, mais aussi de l'immunité innée ;
    • la saisonnalité du nombre de personnes susceptibles d'être infectées: pour les infections respiratoires à courte immunité, comme les rhumes à coronavirus 229E, cette population susceptible est à son pic au début de l'hiver (personnes ayant perdu leur immunité, personnes ayant échappé à une infection l'hiver précédent, personnes nées depuis la dernière épidémie, par exemple).


    L'exemple de la grippe saisonnière
    Chaque année, dans les zones tempérées, l'incidence de la grippe saisonnière fluctue, avec un pic en hiver. L'intensité de cette fluctuation varie selon la latitude: par exemple, diminution de 40 % du R0 (taux de reproduction des virus) à New York en été, mais de seulement 20 % en Floride. Cette fluctuation s'explique, à la fois par les conditions climatiques estivales et parce que l'immunité de groupe contre la grippe saisonnière est maximale en été.
    Les études de l'influence du climat sur l'incidence de la grippe saisonnière convergent et mettent en évidence que cette incidence augmente à la suite d'une période de sécheresse hivernale inhabituelle. Par exemple, aux États-Unis, la migration d'un anticyclone arctique vers le sud précède les pics d'incidence, en particulier dans le nord-est du pays et les états situés autour du Golfe du Mexique. En hiver, le suivi du taux d'humidité absolue (masse de vapeur d'eau dans 1 m3 d'air) permet de prédire la survenue de pics de cas de grippe, indépendamment de la température (ou de ses variations).
    Des travaux finlandais ont précisé que la diminution de l'humidité absolue est davantage prédictive que sa valeur absolue: une diminution de 0,5 g/m3 de l'humidité absolue associée à une diminution de 1°C de la température augmente le risque de grippe de 11 %. L'influence de la température est plus difficile à saisir car nous vivons l'essentiel de l'hiver à l'intérieur. Mais, en Finlande, 74 % des nouveaux cas de grippe surviennent entre -10 et +5°C, et 38 % entre -5 et +5°C.
    Ces données épidémiologiques pourraient paraître contre-intuitives: en aérosol, les virus grippaux survivent plus longtemps en atmosphère humide. Mais, des travaux menés sur des cochons d'Inde ont clairement confirmé que leur vulnérabilité à la grippe augmente lorsque l'humidité absolue et la température diminuent.
    L'exemple des virus responsables des rhumes
    Pour les virus responsables des rhumes, la saisonnalité est particulièrement marquée pour les virus enveloppés, comme les coronavirus. Les virus non enveloppés (adénovirus, rhinovirus) sont présents toute l'année.
    En Suède, une étude a montré une réduction de la présence de virus dans les voies respiratoires de 90 % en été pour OC43, HKU1 et 229E, un peu moins pour NL63. Des résultats similaires ont été observés aux États-Unis. Au Royaume-Uni, l'incidence des rhumes à OC43, HKU1 et NL63 est maximale de décembre à avril (229E est plus ou moins présent selon les années).
    Aucune étude n'a cherché à associer les pics d'incidence des rhumes à coronavirus à des conditions météorologiques particulières. Mais, comme indiqué précédemment, des pics sont retrouvés peu de temps après les rentrées des classes.
    Une étude écossaise portant sur d'autres virus respiratoires (RSV, parainfluenza, métapneumovirus) a montré que, comme pour la grippe saisonnière, l'incidence de la bronchiolite du nourrisson (RSV) est maximale dans une zone étroite d'humidité relative (le "degré d'hygrométrie"), pourvu que la température soit basse.

    SARS et MERS: peu d'enseignements à en tirer
    Les données de saisonnalité pour le SRAS et le MERS sont pauvres.
    Le premier a rapidement disparu grâce au contrôle serré des cas infectieux. Néanmoins, une étude rappelle que l'épidémie de SRAS en Chine a fait suite à une sécheresse exceptionnelle.
    Concernant le MERS, une revue datant de 2019 rappelle que la plupart des cas sont observés entre avril et août et que les épidémies sporadiques s'observent après des épisodes de forte chaleur et de fort ensoleillement. La sécheresse semble réduire le nombre de cas, même si le premier cas rapporté l'a été à Djeddah (Arabie saoudite) après une sécheresse inhabituelle.
    Les travaux sur l'incidence de la COVID-19 selon le climat
    Comme le montre l'analyse des données de prévalence et d'incidence, le SARS-CoV-2 peut être transmis sous une grande variété de climats (y compris dans des villes situées sur l'Équateur comme Singapour). Mais existe-t-il des zones climatiques où la transmission du virus semble être plus fréquente ? Deux études ont cherché à corréler la COVID-19 avec le climat, en s'appuyant, non pas sur la prévalence (nombre de cas d'une maladie dans une population à un moment donné, englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens), mais sur l'incidence (nombre de nouveaux cas sur une période donnée), donc sur l'intensité de la transmission communautaire locale.
    La première, provenant de l'université d'Oxford, a observé que l'incidence de la COVID-19 semble inversement proportionnelle à la température moyenne, au taux d'humidité absolue et à la vitesse moyenne du vent (après ajustements pour la durée du jour, la pression atmosphérique, les taux de précipitation et le taux d'ozone), donc plutôt dans des climats froids et secs, comme la grippe saisonnière.
    La seconde, irano-américaine, a identifié, pour mars 2020, un "corridor de forte transmissibilité" assez étroit (voir illustration de cet article en tête de page): entre 30 et 50° de latitude, avec une température moyenne de 5 à 11°C, une humidité absolue de 4 à 7 g d'eau par m3 d'air et une humidité spécifique de 3 à 6 g d'eau par kg d'air. Ces données permettent une relative modélisation des prochains mois de la pandémie qui irait en s'amplifiant vers le nord de l'hémisphère nord (et vers le sud de l'hémisphère sud, mais ces régions ne sont guère peuplées). Les auteurs de cette étude insistent sur le fait que leurs résultats peuvent être biaisés par le fait que de nombreuses grandes métropoles se trouvent dans ce corridor tempéré (et que la transmission communautaire y est plus élevée).
    La première année, une nouvelle infection saisonnière peut… ne pas l'être !
    Pour essayer de prédire ce qu'il va advenir de la pandémie de COVID-19 cet été, il ne suffit pas de chercher à savoir si le SARS-CoV-2 se comportera comme ses cousins saisonniers les plus proches, OC43 et HKU1 (ce qui peut néanmoins être raisonnablement envisagé). En effet, une différence de taille existe entre la COVID-19 et ces rhumes: nous sommes nombreux à posséder une immunité dirigée contre OC43 et HKU1, alors que ce n'est le cas que pour quelques pourcentages contre le SARS-CoV-2.

    Ainsi, un R0 atténué par l'été (son climat, son mode de vie, ses vacances scolaires) peut n'être pas suffisant pour réduire significativement l'extension de la pandémie, même en présence d'une modeste immunité croisée entre OC43 ou HKU1 et SARS-CoV-2 (qui a été décrite). Lorsqu'elle apparaît pour la première fois dans une population "vierge", même une infection intensément saisonnière peut persister hors saison.
    Les données accumulées sur SARS-COV-2 et les hypothèses de préférence climatique, citées précédemment, ne permettent pas de se prononcer sur l'effet de l'été 2020 sur la pandémie, en particulier parce que cet effet dépendra également du maintien des mesures de contrôle de type distanciation sociale ou restriction des déplacements.
    Néanmoins, de nombreux épidémiologistes et modélisateurs penchent pour la persistance des nouvelles contaminations cet été, peut-être avec un R0 inférieur à 0,5.

    L'application du facteur saisonnalité aux modélisations de la pandémie de COVID-19
    La saisonnalité, et son effet sur R0, font partie des paramètres des épidémiologistes modélisateurs, comme la durée de l'immunité, le degré d'immunité de groupe ou celle croisée, le moment de redémarrage de l'épidémie à l'automne ou en hiver, etc.
    Une équipe suisse et suédoise de modélisateurs a récemment publié une étude sur l'impact d'une saisonnalité sur l'évolution de la pandémie de COVID-19. Les paramètres du modèle ont été choisis à partir des données sur la saisonnalité des coronavirus OC43, HKU1, 229E et NL63, mais avec une réduction du nombre de porteurs de SARS-CoV-2 en été, allant de 25 à 75 % selon les scénarios pour les pays tempérés (au lieu de 90 % pour les rhumes).
    Pour simplifier (considérablement) leurs résultats, une baisse de l'incidence au cours de l'été (puisqu'ils intègrent cette hypothèse dans le modèle) serait néanmoins suivie par un pic important au cours de l'hiver prochain, moins élevé, mais plus durable si les mesures de contrôle du R0 (distanciation sociale) sont maintenues au cours de l'été et de l'automne.
    Après quelques années, il est très probable, selon les auteurs, que la COVID-19 devienne une infection endémique saisonnière, comme l'est devenue l'épidémie de grippe A/H1N1 de 2009.
    Un autre travail de modélisation, à partir des données d'immunité (y compris croisée) et de saisonnalité des rhumes OC43 et HKU1, a été publiée dans Science par une équipe d'Harvard. Dans tous les cas de figure, leur modèle prédit une forte pression de l'épidémie sur les structures de santé jusqu'en 2022, avec nécessité d'implémenter des périodes de réduction active du R0 (distanciation sociale) tout au long de cette période. Ces séquences de réduction active devront être moins fréquentes si le SARS-CoV-2 exprime une saisonnalité (diminution naturelle du R0 en été).
    Dans le meilleur de leurs scénarii, les auteurs de l'étude prévoient que cette réduction active devra être appliquée au moins 25 % du temps, plus fréquemment en hiver qu'en été, si le SARS-CoV-2 s'avère saisonnier. Ils préviennent également que, en cas de disparition de la maladie après 2022, une surveillance étroite devra continuer à être appliquée, une résurgence étant possible jusqu'en 2025.
    En conclusion, il est très peu probable que la COVID-19 disparaisse cet été. En revanche, il est raisonnablement probable que son R0 se maintienne sous la barre de 1 (de 0,5 ?), d'autant plus que des mesures de distanciation sociale et de restriction des déplacements seront maintenues et respectées. Tous les modélisateurs insistent sur l'importance de ces quelques mois de répit estival relatif pour préparer les structures de soin à un pic d'incidence au cours de l'hiver prochain, pic qui pourrait être plus intense ou, plus probablement, plus durable que celui que nous avons connu ces dernières semaines.
    Pour aller plus loin
    L'article qui synthétise la saisonnalité de 68 maladies infectieuses
    Martinez ME " The calendar of epidemics: Seasonal cycles of infectious diseases. " PLoS Pathog. 2018 Nov 8;14(11)


    Les articles sur la saisonnalité de la grippe saisonnière
    Shaman J, Pitzer VE, Viboud C et al. " Absolute humidity and the seasonal onset of influenza in the continental United States. " PLoS Biol. 2010 Feb 23;8(2)
    Jaakkola K, Saukkoriipi A, Jokelainen J et al. " Decline in temperature and humidity increases the occurrence of influenza in cold climate. " Environ Health. 2014; 13: 22.
    Les articles sur la saisonnalité des coronavirus des rhumes
    Killerby ME, Biggs HM, Haynes A et al. " Human coronavirus circulation in the United States " 2014-2017. J Clin Virol. 2018 Apr;101:52-56.
    Gaunt ER, Hardie A, Claas ECJ et al. " Epidemiology and Clinical Presentations of the Four Human Coronaviruses 229E, HKU1, NL63, and OC43 Detected over 3 Years Using a Novel Multiplex Real-Time PCR Method. " J Clin Microbiol. 2010 Aug; 48(8): 2940–2947.
    Price RHM, Graham C, Ramalingam S. " Association between viral seasonality and meteorological factors. " Sci Rep. 2019 Jan 30;9(1):929.

    Les articles sur la saisonnalité du SARS et du MERS
    Sun Z, Thilakavathy K, Kumar S et al. " Potential Factors Influencing Repeated SARS Outbreaks in China. " Int J Environ Res Public Health. 2020 Mar; 17(5): 1633.

    Altamimia A et Ahmed AE. " Climate factors and incidence of Middle East respiratory syndrome coronavirus. " J Infect Public Health. 2019 Dec 6
    Les articles sur les données climatiques relatives à la COVID-19
    Islam N, Shabnam S et Erzurumluoglu M. " Temperature, humidity, and wind speed are associated with lower Covid-19 incidence. " MedRxiv, 20 mars 2020
    Sajadi, MM., Habibzadeh P, Vintzileos A et al. " Temperature, Humidity and Latitude Analysis to Predict Potential Spread and Seasonality for COVID-19. " SSRN, 5 mars 2020.
    Les deux modélisations de la pandémie de COVID-19 à partir des données des rhumes à coronavirus
    Neher RA, Dyrdak R, Druelle V et al. " Potential impact of seasonal forcing on a SARS-CoV-2 pandemic. " Swiss Med Wkly. 2020 Mar 16.
    Kissler SM, Tedijanto C, Goldstein E et al. " Projecting the transmission dynamics of SARS-CoV-2 through the postpandemic period. " Science, 14 avril 2020.

    Sources: VIDAL

  • Faire des masques

    Méthode sans couture utilisant un bandana

    Matériaux

    • Un bandana (ou un carré de coton d'environ 510 mm sur 510 mm)
    • Un filtre à café ou une serviette en papier pliée
    • Des élastiques en caoutchouc (ou des élastiques à cheveux)
    • Des ciseaux (si vous découpez votre carré de coton)

    Instructions

    Étape 1. Découpez un filtre à café horizontalement, d'un côté à l'autre, au milieu. Conservez la partie supérieure avec la partie arrondie.

    Étape 2. Plier un bandana carré en deux.

    Étape 3. Placez la partie supérieure arrondie du filtre découpé au centre du bandana plié. Repliez vers le bas le haut du bandana sur le filtre, puis repliez vers le haut le bas du bandana sur le filtre.

    Étape 4. Insérez le tissu plié dans deux bandes élastiques ou attaches pour cheveux, placées à une distance d'environ 150 mm l'une de l'autre.

    Étape 5. Repliez les côtés vers le milieu, puis faites-les passer autour des élastiques ou des attaches.

    Étape 6. Placez les élastiques ou les attaches derrière les oreilles.

     

     

    Matériaux

    • Deux rectangles de tissu en coton de 255 mm sur 150 mm
    • Deux bandes élastiques de 150 mm (ou des élastiques, de la ficelle, des bandes de tissu ou des attaches pour cheveux)
    • Une aiguille et du fil (des épingles de sûreté ou une agrafeuse fonctionneront également)
    • Des ciseaux
    • Une machine à coudre (si disponible)

    Instructions

    Étape 1. Découpez 2 rectangles de coton de 255 mm sur 150 mm. Utilisez du coton à mailles serrées, comme du coton à matelasser ou des draps en coton. À la rigueur, un tissu de type T-shirt peut faire l'affaire. Superposez les 2 rectangles. Vous allez coudre le couvre-visage comme s'il s'agissait d'un seul morceau de tissu.

    Étape 2. Repliez les côtés longs et cousez un ourlet de 6 mm. Ensuite, repliez la double épaisseur de tissu sur les côtés courts et cousez un ourlet de 12 mm.

    Étape 3. Passez une bande élastique de 150 mm de longueur et de 3 mm de largeur dans l'ourlet le plus large de chaque côté du couvre-visage. Ce seront les boucles latérales du couvre-visage. Utilisez une grosse aiguille ou une pince à cheveux pour enfiler la bande élastique dans l'ourlet. Nouez les extrémités de chaque bande élastique pour en faire des boucles.

    Si vous n'avez pas de bande élastique, utilisez des élastiques pour cheveux ou des bandeaux élastiques. Si vous n'avez que de la ficelle, vous pouvez faire de longues attaches qui se noueront derrière la tête.

    Étape 4. Faites glisser la bande élastique jusqu'à ce que le nœud soit rentré dans l'ourlet. Plissez le tissu sur l'élastique et ajustez le couvre-visage pour qu'il s'adapte à votre visage. Ensuite, faites une petite couture sur l'élastique pour l'empêcher de bouger.

     

    Méthode sans couture à l'aide d'un T-shirt

    Matériaux

    • Un T-shirt
    • Des ciseaux

    Instructions

    Étape 1. Découpez un morceau mesurant 180 mm à 200 mm au bas du T-shirt.

    Étape 2. À partir de ce morceau de tissu, découpez un rectangle de 150 mm par 180 mm. Commencez à découper le tissu horizontalement depuis l'un des côtés les plus courts, en veillant à ce que l'espace soit égal entre la ligne de coupe et les extrémités longues du tissu. Vous obtiendrez ainsi un morceau de tissu forme de C. Découpez les cordons dans la partie la plus étroite du morceau de tissu en forme de C en coupant verticalement le long du pli du T-shirt. Vous obtiendrez ainsi 2 ensembles de cordons.

    Étape 3. Attachez un ensemble de cordons autour de votre cou. Attachez ensuite l'autre ensemble de cordons sur le dessus de votre tête en faisant passer les cordons le long des joues et au-dessus des oreilles.

     

  • Le cerveau ne se nourrit pas que de glucose

    Les nombreuses recherches notamment sur le jeûne et le régime cétogène ont bousculé le dogme selon lequel le seul carburant du cerveau est le glucose. En effet, les cétones, qui sont produites quand le corps utilise les graisses comme source d’énergie principale ou lorsqu’il est en état de jeûne, seraient tout aussi capables d’alimenter le cerveau. Mieux encore, ce carburant alternatif serait plus rapidement disponible tout en produisant plus d’énergie que le glucose.

    L’alimentation occidentale, riche en glucides raffinés, aurait en réalité des effets délétères sur le cerveau en installant un terrain inflammatoire propice aux maladies neurologiques. Même si les recherches en sont qu’à leur début, les cétones seraient utiles pour traiter plusieurs troubles neurodégénératifs (Alzheimer, Parkinson, épilepsie) et plusieurs études pilotes l’ont confirmé en 2019.

    Leurs bénéfices pourraient s’expliquer notamment par leur action sur le stress oxydant et la modulation de la réponse inflammatoire.

    Des additifs tels que les émulsifiants de synthèse altèrent le fonctionnement du cerveau, selon une hypothèse exposée pour la première en 2015 par l’équipe du chercheur français Benoît Chassaing. Ces scientifiques avaient alors mis en évidence que ces additifs de synthèse induisaient une inflammation intestinale à bas bruit et des désordres métaboliques.

     En 2019, cette équipe est revenu à la charge avec une nouvelle étude évaluant l’impact de ces émulsifiants (carboxyméthylcellulose (CMC) et polysorbate 80 (P80)) sur le comportement de souris.

    La consommation d’émulsifiants s’est avérée causer des dégâts différents selon le sexe des souris. Les chercheurs ont observé des modifications du microbiote, induisant des troubles du comportement tels qu’une augmentation de l’anxiété chez les mâles et une altération des comportements sociaux chez les femelles. Des modifications dans l’expression de certains paramètres du cerveau ont aussi été observées par les chercheurs.

    Pour eux, les résultats obtenus laissent penser que certains désordres de la sphère psychologique et comportementale seraient provoqués par l’exposition chronique à des additifs alimentaires. Les émulsifiants, en provoquant l’apparition d’une dysbiose intestinale, seraient donc capables d’altérer le fonctionnement de l’axe intestin-cerveau.

    Si on se doutait que l’activité physique avait des effets positifs sur le cerveau, on sait désormais quel type de sport a plus d’impact sur la fonction cognitive. Les sports dits "cardio" ou d’endurance, tels que la marche, la course, la natation, la danse sont des activités d’intensité modérée pouvant être pratiquées durant une durée prolongée sans s’épuiser et qui semblent particulièrement intéressantes pour le cerveau.

    Une étude qui a enrôlé 132 participants pas vraiment sportifs a permis de montrer qu’une activité physique aérobie exercée 4 fois par semaine pendant 6 mois améliore la fonction cognitive. Et plus l’âge augmente et plus l’exercice confère une protection cognitive importante.

    De nombreux travaux récents ont établi un lien entre le microbiote intestinal et différentes maladies n’ayant pourtant rien à voir a priori avec les intestins, notamment l'autisme, l'anxiété, l'obésité, diabète de type 2, l’arthrose, la schizophrénie, la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer.

     Les mécanismes par lesquels le microbiote influence l'activité cérébrale et le comportement restent cependant encore mal définis. Selon certains chercheurs, les bactéries et les virus présents dans l'intestin affectent le système nerveux central par la production de métabolites (sous-produits moléculaires de leur activité). Dans leurs expériences, quatre métabolites ont été trouvés en faible quantité chez des souris sans microbiote provoquant une altération de leur réaction face à une situation menaçante (4).

    Une autre étude (5) sur la prise de probiotiques a permis des améliorations dans le microbiote (sans établir de lien de cause à effet), induisant:

    • La prolifération de certaines bonnes bactéries intestinales (bifidobactéries, lactobacilles, etcuillère) et la réduction des niveaux de cortisol (“l’hormone du stress") ainsi que des symptômes associés au syndrome de fragilité.
    • Dans certains cas, une réduction de la fatigue, de la tension nerveuse, de l’anxiété, de la confusion mentale et une augmentation de la vigilance, de la joie, de l’énergie ou de la mémoire verbale épisodique.
  • Plus de 40 ans que je n'en avais pas mangé!

    Lorsque ma fille était enfant, il m'arrivait d'en faire parfois, cela me rappelait l'enfance (c'est moi qui cuisinait dès l'âge de 10 ans); soit-disant que ma mère....

    Bref, en tant que pauvres, nous faisions toujours au moins cher. J'aimais beaucoup récupérer du pain rassis pour faire soit du pouding, soit du pain perdu... mais, le pain ne se perdait pas souvent chez nous.

    Hier, il me restait une demi-baguette de la veille que j'avais oublié de congeler. En fait, j'achète (tant pis, je leur fait une pub gratuite!) du pain au Géant Casino de Fenouillet: c'est un  pain dont les grains, AVANT la farine, n'ont pas été arrosés d'insecticide dans les silos.

    Ha, vous ne saviez pas??? les grains de blé et autres sont arrosés d'insecticides pour empêcher les souris et autres bestioles du genre de venir leur boulotter leur gagne-pain (c'est le cas de le dire). Donc, votre estomac, qu'est-ce-qu'il prend durant toute votre vie!

    J'ai lu l'étiquette de composition ce pain il y a une dizaine d'année et depuis, je n'achète que ce pain là... d'accord, vous allez chez votre artisan boulanger: oserez vous lui poser cette question: Monsieur, la farine de votre pain est-elle arrosée de pesticide?

    Donc, avec cette demi-baguette, j'ai fais du pain perdu:

    coupé le pain en tranches épaisses, battu deux œufs en omelette et dans le saladier, rajouté de la cannelle et un grand doigt de gin -mais vous pouvez utiliser l’alcool que vous voulez -sauf si vous faites le pain perdu pour des enfants. Nous, autrefois, on rajoutait de l'eau de fleurs d'oranger... sauf, que de nos jours, elle n'a aucun goût, because ils utilisent les fleurs pour faire de l'huile essentielle de fleurs d'oranger avant de distiller les fleurs pour en faire l'eau du même nom; résultat? elle n'a plus de goût.

    Même la bio, c'est du faux.... et, en plus, elle est mise en bouteilles plastiques: du faux de chez faux, je vous dis.... les artisans qui fabriquent la vraie eau de fleur oranger sont ultra rare.

    J'ai trempé le pain en le tournant et retournant dans le mélange; j'ai fais chauffer la poêle noire avec moitié beurre, moitié huile de pépin de raisin (elle n'a pas de goût et ne dénature pas celui du beurre)

    Après avoir fait rissoler mon pain de chaque côté, je l'ai posé sur une assiette creuse recouverte d'un papier absorbant et j'ai saupoudré chaque tranche de pépites de sucre.

    Pour faire des pépites de sucre, facile. Prenez quelques morceaux de sucre entiers, posez-les sur une surface plane et posez le dos d'un verre; écrabouillez le tout en conservant des morceaux plus gros que le sucre que vous obtenez en poudre.

    Halalà, cela m'a rappelé de vieux souvenirs d'enfance! Ma fille et moi, on a décidé de recommencer d'en faire plus souvent!

     

  • Des aliment santé

    Ce que l'on peut attendre des probiotiques et des prébiotiques

    Les probiotiques sont définis officiellement comme "des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates, produisent un bénéfice pour la santé de l’hôte". Les plus courants sont des bactéries lactiques: des lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidus). On peut en trouver dans les yaourts, les aliments lacto-fermentés et certains compléments alimentaires. L'intestin et le côlon renferment naturellement des probiotiques, qui participent à ce qu'on appelle la "flore intestinale".

    Dans l'intestin, les probiotiques ont besoin de fibres pour se développer. On peut moduler ainsi la croissance de certains probiotiques bénéfiques au détriment d'autres grâce à des fibres spéciales, appartenant le plus souvent de la famille des oligo-fructo-saccharides et qui sont appelées prébiotiques.

    En 2013, Nestlé annonçait que deux souches de probiotiques de leur invention permettaient de mincir. Les résultats de cette étude conduite sur des produits de leur marque doivent être examinés avec précaution. Il n'est pas impossible que ce soit efficace mais les probiotiques sont des organismes vivants qui apportent leur propre métabolisme et interagissent avec les autres bactéries présentes dans le côlon et aussi avec l'alimentation de leur hôte.

    Comme ce sont des organismes vivants au sein d'un autre organisme vivant, les choses sont très compliquées à comprendre et à expliquer.

    Une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition rapporte que les personnes qui consomment le plus de prébiotiques, fructanes et galacto-oligosaccharides, ont un risque plus faible d’être en surpoids après 10 ans de suivi que les personnes qui en consomment le moins.

    Top 10 des aliments antioxydants

    Pour limiter le vieillissement dû aux radicaux libres, il est conseillé d’avoir une alimentation riche en antioxydants. Voici les 10 aliments les plus riches.

    L’oxygène donne naissance dans l’organisme à des dérivés qui agressent nos tissus: les radicaux libres (aujourd’hui on utilise le terme plus général d’Espèces Réactives de l’Oxygène ou ERO; les radicaux libres font partie des ERO). Or les radicaux libres sont impliqués dans le vieillissement et dans un grand nombre de pathologies: le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dégénérescence maculaire liée à l’âge…

    Lorsque la quantité de radicaux libres du corps excède sa capacité à les neutraliser, on parle de stress-oxydant.

    Pour maintenir un statut antioxydant convenable et limiter notre vulnérabilité au stress oxydant nous devons faire en sorte que notre alimentation soit suffisamment riche en composés antioxydants. Aucun risque de surdosage avec les aliments: à dose nutritionnelle, l’action des antioxydants est assurément bénéfique.

    Les aliments les plus riches en antioxydants sont les végétaux et plus précisément les fruits. Mais ce sont les épices et herbes aromatiques, utilisées certes en moindre quantité, qui battent tous les records. Toutefois, les autres catégories d’aliments ne sont pas à négliger: il est important de diversifier son alimentation afin de consommer " la palette " d’antioxydants la plus large possible car les antioxydants se complètent et agissent en synergie.

    Classement des aliments couramment consommés les plus antioxydants, d’après leur pouvoir antioxydant calculé grâce à l’indice ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity) qui permet d’évaluer la capacité d’absorption des radicaux oxygénés (celle de neutraliser ou freiner les dégâts provoqués par les radicaux libres).

    1 - Chocolat en poudre (non sucré)

    On le sait, le chocolat (noir bien sûr) possède de nombreuses vertus santé! Des effets peut-être dus à ses antioxydants puisqu’il présente un fort indice ORAC: 40 200 µmol TE/100 g. Une bonne raison d’en mettre dans ses préparations.

    Chocolat à boire amélioré

    NON, c'est pas bon pour le régime si vous rajoutez des fruits secs

    Il m'arrive de me faire ce chocolat chaud gourmand. Une étude récente à démontré que le chocolat était très bon pour les sépians et sépianes.

    Faire cuire dans un quart de litre de lait une très grosse cuillère de chocolat en poudre sans sucre à feu doux, tout en remuant sans cesse

    Versez-y au choix: une grosse cuillère à soupe de noix de coco, de canelle, de vanille en poudre (la vraie, pas la chimique), du praslin concassé, des noisettes ou amandes en poudre.

    Sucrez à votre convenance; personnellement, je ne rajoute jamais de sucre. Pour supprimer le goût du sucre, vous pouvez commencer à rajouter de la crème fraiche épaisse en quantité que vous diminuerez semaine par semaine, jusqu'à boire votre chocolat sans sucre.

    2 – Pollen frais de châtaignier

    Le pollen frais est un produit issu de la ruche. Riche en flavonoïdes, en composé phénoliques, en huiles essentielles et en autres composés organiques puissants, il a un fort pouvoir antioxydant. D’ailleurs son indice ORAC est très élevé: 30 200 µmol TE/100 g en moyenne. A acheter en magasin bio (au rayon surgelés) ou chez un apiculteur directement. En fait, il est très rare: quand vous en trouvez, faites bonne provision; il peut se garder ad vitam..

    3 – Framboise sauvage

    Grâce à ses nombreux composés protecteurs, la framboise aiderait à réduire le risque de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et des maladies dites de civilisation. Elle a un indice ORAC de 19 220 µmol TE/100 g, une bonne raison de se faire des cures de framboises sauvages pendant l’été.

    4 – Noix de pécan 

    La noix de pécan est un aliment d’une qualité nutritionnelle exceptionnelle, c’est une bonne source d’oligo-éléments, minéraux, vitamines ainsi que de protéines et de bon gras. En consommer permettrait de limiter de nombreuses maladies dont les maladies cardiovasculaires. Riche en antioxydants, cette noix présente un indice ORAC de 17 940 µmol TE/100 g.

    5 – Noix de Grenoble

    Les noix sont excellentes pour la santé, que ce soit pour protéger des cancers, des maladies cardiovasculaires, métaboliques. Elles sont riches en éléments protecteurs dont des antioxydants, avec un indice ORAC de 13 541 µmol TE/100 g. Dans une salade, un gâteau ou en apéritif, elles sont faciles à manger alors ne vous en privez pas.

    6 – Raisins secs

    Les raisins secs ont de nombreuses vertus pour le cerveau, le cœur et les vaisseaux… Voici une nouvelle raison d’en consommer: ce sont des puissants antioxydants, avec un indice ORAC de 10 450 µmol TE/100 g.

    7 – Noisette

    La noisette a de nombreuses vertus santé, elle protégerait, comme les noix de Grenoble, des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et maladies métaboliques. De plus, grâce à sa richesse en antioxydants, elle permet de limiter le vieillissement. Son indice ORAC est de 9645 µmol TE/100 g. Il suffit d’en ajouter un peu partout (compotes, salades, desserts), ou de la consommer en collation.

    8 – Artichaut bouilli

    L’artichaut est un légume qui permet de réguler le transit, de faciliter l’élimination urinaire et de stimuler le foie. En plus de ces vertus, il est riche en antioxydants avec un indice ORAC de 9416 µmol TE/100 g.

    9 – Pruneau

    En plus de ses effets laxatifs et protecteurs, le pruneau a un bon indice ORAC 8059 µmol TE/100 g. Sa cousine, la prune rouge, est aussi un bon fuit pour lutter contre le stress oxydatif, avec un indice ORAC de 7581 µmol TE/100 g.

    J'ai déjà installé cette recette mais, bon… pour les nouveaux-elles venu-es

    Achetez des pruneaux bio de préférence, et déshydratés, AVEC noyaux…. c'est plus goutu

    Mettre la quantité nécessaire dans un saladier EN VERRE

    Arrosez de lait entier ou demi jusqu'à 3 cm au dessus des pruneaux (si vous voulez avoir beaucoup de crème)

    Ajoutez vanille ou cannelle si vous aimez

    Mettre le saladier au réfrigérateur de 3 à 4 jours.

    Dégustez ensuite votre crème de pruneaux

    Vous pouvez aussi faire la même chose avec des Abricots BIO: ils sont plus cher mais ils sont conservés nature. Le temps d'épaississement peut prendre 1 jour de plus.

    INUTILE DE RAJOUTER DU SUCRE, les fruits sont assez sucrés et sucrent le lait.

    10 – Tous les aromates

    Enrichir ses plats à l’aide d’épices et d’herbes aromatiques est une chose importante, pour le goût comme pour la santé. Elles ont énormément de vertus santé dont la lutte contre le stress oxydatif.

    Les 5 aromates avec le plus fort indice ORAC sont:

    • Clous de girofle en poudre 290 283 µmol TE/100 g.

    Je mets 4 ou 5 clous dans un rata, le pot-au-feu…

    • Origan séché 175 295 µmol TE/100 g.

    J'en mets sur mes pizzas

    • Thym séché 157 380 µmol TE/100 g.

    Je mets dans un rata, le pot-au-feu…

    • Cannelle en poudre 131 420 µmol TE/100 g.

    J'en mets partout et même dans l'eau de cuisson des pâtes, purée, etc.

    • Curcuma en poudre 127 068 µmol TE/100 g.

    Là aussi, j'en mets partout: riz, pâte, rata, etc…