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  • Fondant au chocolat… réalisé à la poêle

    Étonnant, n'est-ce pas? du temps de mes 20-35 ans, quand les ponctionnaires planqués de l'EDF*, faisant grève, nous coupaient l'électricité... fallait avoir de l'imagination pour faire des gâteaux aux enfants!!!

    Maintenant, vous savez pourquoi ces mauvais français coupent l'électricité, de ci, de là... quand votre tête de leur revient pas... enfin, parce que vous n'êtes pas dans le Camps du Bien....

     

    Pour 1 personne

    40 g de chocolat; 30 g de beurre; 20 g de cassonade

    10 g de farine (ce correspond à une cuillère à soupe arasée)

    10 g de maïzena; 1 œuf

    une pincée de sel et une noisette de beurre

    Dans une casserole inox, mettez le chocolat en carrés avec le beurre. Faites fondre en remuant constamment et à feu doux.

    Ajoutez la cassonade et l’œuf entier battu. Mélangez bien puis saupoudrez la farine mélangée à la maïzena tout en fouettant la préparation pour éviter les grumeaux.

    Dans une petite poêle à feu moyen avec une noisette de beurre, versez la pâte et laissez cuire 5 minutes.

    Éteignez le feu et laissez reposer le gâteau dans la poêle.

    À l’aide d’une assiette posée sur la poêle, retournez le gâteau comme on le fait pour une omelette.

    Servez avec une boule de glace et/ou de la chantilly ou crème anglaise

  • Les céréales du déj'

    Dans les années 68-70, je m'intéressais, déjà, à la diététique et la nutrition. Je m'étais abonnée à un magazine relevant ce genre. J'ai appris des tas et des tas de choses qui me servent encore aujourd'hui et me permettent d'écrire des notes ici.

    Non, je ne vous donnerai pas le nom du magazine car il a changé le continu de ses articles et est devenu un nid à publicité plus ou moins “remarquables“. En fait, je me demande si internet ne l'a pas dégommé du paysage des kiosques….

    On parlait déjà du bien-être apporté par les céréales du matin (on disait; porridge). Depuis, des centaines de marques ont mis sur le marché des recettes le plus souvent “bidon“ au niveau diététique.

    Les seules céréales qui doivent figurer sur votre table du matin: les flocons d'avoines (nature), les corn-flakes nature surtout! et les céréales de la marque veetabix (je suis obligée d'indiquer le nom de cette marque puisqu'il n'en existe aucune de ce genre: sans trop de colorants, sucres, conservateurs, liants, etc…

    Vous trouvez que ce n'est pas sucré? ben, voila le sucre en poudre, à vous d'en rajouter mais, si vous ne voulez pas vous devenir diabétique, apprenez-à vous en passer!

    Voici une recette gourmande… supprimez le plus possible le sucre

    Ha oui! dernière astuce: en écrasant des petits paquets de Veetabix, vous pouvez vous en servir comme base de panure d'autres aliments... bien croustillant sera le beignet....

     

    Carrés de céréales fourrés à la fraise

    Pour 8 portions

    140 g de farine fluide; 80 g de  sucre cassonade

    140 g de céréales Veetabix; 160 g de beurre AOP (plus cher mais avec la certitude d'un vrai beurre de qualité et pas de mélanges industriels infects).

    200 g de fraises fraîches; 60 g de miel (à la lavande pourquoi pas?)

    Une poignée de pistaches

    Dans un saladier en verre, mélangez la farine, la cassonade, les céréales émiettées.

    Ajoutez le beurre coupé en petits morceaux et émiettez le mélange du bout des doigts pour obtenir une sorte de pâte sableuse.

    Répartissez la moitié du mélange dans un moule carré bien chemisé (de 20 cm) et pressez un peu. Couvrez avec les fraises en lamelles et ajoutez le reste du mélange sur le dessus

    Faites cuire dans le four préchauffé à 180°C environ 30 minutes. Laissez refroidir sur une grille puis recouvrez de quelques pistaches et coupez en carrés.

    Bien sûr, vous utilisez cette recette pour des myrtilles, framboise et autres.

  • Magret aux champignons

    Normalement, on ne dit pas le magret, mais le "maigret", le maigre du canard... mais bon, comme c'est passé dans le langage courant...

    Ingrédients pour 6 personnes:

    900 g de magrets de canard; 300 g de crème fraîche épaisse entière

    300 g de cèpes frais; 20 g de graisse de canard

    5 g de persil frais; Sel, poivre

    Lavez rapidement, ou brossez bien, puis et émincez les cèpes avant de les faire revenir dans une poêle à feu moyen avec la cuillère de graisse de canard, le sel, le poivre et le persil ciselé, sans cesser de remuer.

    Ajouter les ¾ de la crème fraîche pour cuire 5 minutes supplémentaires à feu doux. Retirez du feu, versez le reste de crème, couvrir et réserver.

    Otez la couenne de gras (et réservez-là pour la faire fondre plus tard qui sera utilisée pour les pommes de terre) des magrets, les saler et les poivrer avant de les cuire dans une poêle en tôle noire, côté peau, à feu moyen pendant 8 minutes.

    Les retourner et faire cuire 4 minutes supplémentaires.

    Retirez du feu les laisser reposer 5 minutes à l'entrée du four ou sur une plaque chaude. Puis les couper en tranches de 1 cm et servir avec la sauce aux cèpes.

    Donc, n'oubliez pas: il faut garder la graisse du magret; une fois totalement fondue, il reste un quignon de couenne que vous pourrez couper en gros cubes et les rouler dans du sel pour les croquer à l'apéritif.

  • Covid-19 : le coronavirus SARS-Cov2 mute.

    Qu’est-ce que cela signifie?

    Que le coronavirus SARS-Cov2, responsable de la maladie Covid-19, mute n'a rien d'étonnant. L'important est l'ampleur de ses mutations. Explications.

    Mutation. Un mot qui fait peur et enflamme les imaginations. Popularisés par les X-Men, cette équipe de super-héros de l'écurie Marvel, les vrais mutants n'ont pourtant rien à voir avec leurs homologues de fiction.

    Mais qu'entend-on exactement par mutation? Tous les organismes vivants portent leur patrimoine génétique sur une longue chaine moléculaire nommée ADN. Dans le cas de certains microbes, comme le coronavirus SARS-Cov2 qui défraie l'actualité, l'information peut d'ailleurs être contenue sur une autre chaîne analogue nommée ARN. Lorsqu'ils se reproduisent, que ce soit par reproduction sexuée (2 parents) ou parthénogénétique (un seul parent, comme chez certains insectes, reptiles, poissons, microbes ou végétaux), les individus transmettent ce patrimoine génétique.

    Lorsque sont produits les gamètes, les cellules sexuelles qui vont transmettre à la génération suivante cet héritage génétique, ce dernier va être copié, et copié, et copié encore des milliers de fois. Or, on parle d'ouvrages génétiques comportant plusieurs centaines de millions de caractères (ou nucléotides, le génome humain en comporte par exemple 3,3 milliards. Le record est détenu par une amibe microscopique Amoeba dubia qui en dénombre deux fois plus…). Il se trouve que la nature n'est pas totalement parfaite : devant l'ampleur colossale de la tâche, quelques erreurs de copie vont être commises. Elles sont très rares. On parle d'une erreur par million, voire milliard, de lettres. Mais quoi qu'il en soit, ces copies sont considérées comme des versions mutées de l'original.

    Le virus s’adapte à des hôtes légèrement différents les uns des autres

    L'une des particularités de ce nouveau virus est qu'il semble avoir une bonne affinité pour les cellules humaines. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'un individu peut en être porteur sans développer pour autant de symptômes alarmants et que le virus peut demeurer indétecté et passer inaperçu durant plusieurs jours. Lorsque le virus débarque dans une nouvelle région du monde peuplée par des humains aux caractéristiques physiologiques et immunitaires légèrement différentes de celles d'où il vient, des mutations légères s'opèrent afin de s'adapter à ces nouveaux hôtes. Bien évidemment, rien de conscient dans ce processus. Quand un pathogène envahit un organisme, il s'y multiplie en plusieurs exemplaires, légèrement différents en raison des petites erreurs qu'occasionnera la copie du matériel génétique. Selon la théorie darwinienne de l'évolution, ne survivront et ne se dissémineront que les avatars les plus aptes et les mieux adaptés. Rien d'étonnant donc à ce que, comme on l'a lu de la part de chercheurs italiens, comparée au coronavirus venu de Chine, "la version italienne est certainement le résultat d'une mutation, d'autant que ce virus se modifie de personne à personne". Ceci ne dit rien d'autre que : le virus s'est adapté à des hôtes légèrement différents les uns des autres, à des populations différentes dans divers pays.

    Un élément important : l’ampleur de la mutation

    Mais, dans le cadre de la mise au point d'un traitement et notamment d'un vaccin contre cette menace virale, l'important n'est pas que ce virus mute - ils le font tous - mais l'ampleur de cette mutation. Pour verser dans l'analogie humaine, un virus change constamment de tee-shirt. D'autant plus, lorsqu'il arrive dans un nouveau pays. Rien d'étonnant à cela, il s'adapte aux mœurs en vigueur. Ce sont des mutations mineures qui n'empêchent pas l'identification du virus par des tests médicaux ou un futur vaccin. En revanche, qu'il puisse changer de visage, d'identité, et donc qu'il devienne invisible aux traitements, réclame beaucoup plus de mutations. Cela ne peut se faire en une fois car cela demande des changements de grande ampleur, de plusieurs centaines ou milliers de lettres.

    A l'heure actuelle, comme l'estime l'équipe de Jian Lu (Université de Pékin) dans l'édition du 3 mars 2020 de National Science Review, le coronavirus se partage en deux types, L et S. Ces deux populations se distinguent par leurs récepteurs de surface, soit les ancres grâce auxquelles les virus s'arriment aux cellules humaines. Si la souche S est la plus ancienne, elle a généré dans les premiers temps de l'infection dans le Wuhan, la souche L, plus agressive et qui s'est développée plus rapidement, précisément à cause de cette compétition darwinienne qui veut que ce soit le virus le plus adapté à l'hôte qui devienne prédominant. Résultat : à l'heure actuelle, la souche L est majoritaire et présente à 70% tandis que la souche S plafonne à 30%.

    L'étude précise également que, confrontée aux services de santé mondiaux, la souche L a été soumise à une pression sélective plus importante et n'a pu totalement évincer sa concurrente S. Là encore, rien d'étonnant : comme la souche L génère plus rapidement des patients plus gravement malades, elle a été repérée et contenue plus largement. Revers de la médaille : pendant ce temps, la souche S a été en mesure de reprendre du poil de la bête et de se répandre incognito.

    Maintenant, que peut-il advenir? De nouvelles mutations majeures peuvent-elles survenir chez SARS-Cov2 pour produire d'autres souches, soit plus agressives encore, soit plus infectieuses? Personne ne saurait le dire car le monde des virus reste imprévisible. Une chose est certaine : plus le virus se propage à l'intérieur de la population humaine et se multiplie, plus des mutations surviennent dans son patrimoine et plus les risques de surgissement d'une nouvelle souche augmentent. D'où les efforts mis par les services de santé pour limiter au maximum l'expansion de cette menace.

    https://www.sciencesetavenir.fr

  • Ça pique, mais c'est bon!

    La consommation de piment réduit considérablement le risque de mortalité cardiovasculaire et cérébrale

    Recoupant plusieurs espèces de plantes du genre Capsicum, le piment est connu depuis longtemps pour ses bienfaits sur la santé. Malgré diverses études ayant analysé ses propriétés, aucune n’a pu être suffisamment complète pour apporter de réelles preuves scientifiques de ces effets. Mais récemment, une nouvelle recherche portant sur un échantillon de plus de 20’000 personnes suivies pendant plusieurs années a clairement montré que la consommation régulière de piments réduisait significativement le risque de mortalité pour plusieurs pathologies.

    Le piment est un ingrédient commun dans les cuisines italiennes, et au fil des siècles, il a été salué pour ses vertus thérapeutiques supposées. Maintenant, une étude italienne montre que les personnes qui en consomment régulièrement ont un risque de mortalité, toutes causes confondues, de 23% inférieur à ceux qui ne le consomment pas.

    La recherche, publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC), a été menée par le Département d’épidémiologie et de prévention de l’I.R.C.C.S. Neuromed à Pozzilli, en Italie, en collaboration avec le Département d’oncologie et de médecine moléculaire de l’Istituto Superiore di Sanità à Rome, l’Université de l’Insubrie à Varese et le Cardiocentro méditerranéen à Naples.

    Consommation de piment: une réduction significative du risque de mortalité

    L’étude a examiné 22’811 citoyens de la région de Molise en Italie, participant à l’étude Moli-sani. En suivant leur état de santé pendant une période moyenne d’environ huit ans et en le comparant à leurs habitudes alimentaires, les chercheurs de Neuromed ont observé que chez les personnes consommant régulièrement du piment (quatre fois par semaine ou plus), le risque de mortalité par crise cardiaque était réduit de 40%. Et la réduction du risque de mortalité cérébro-vasculaire a été réduite de plus que moitié.

    Marialaura Bonaccio, épidémiologiste chez Neuromed, déclare: " Un fait intéressant est que la protection contre le risque de mortalité était indépendante du type de régime suivi par les personnes. En d’autres termes, quelqu’un peut suivre un régime méditerranéen sain, quelqu’un d’autre peut manger moins sainement, mais pour tous, le piment a un effet protecteur ".

    "Il est maintenant important que les futures recherches étudient les piments de manière sérieuse et précise, apportant rigueur et preuves scientifiques. De plus, comme déjà observé en Chine et aux États-Unis, nous savons que les différentes plantes de piment, bien que consommées de différentes manières à travers le monde, peuvent exercer une action protectrice sur la santé" déclare Licia Iacoviello, directrice du Département d’épidémiologie et de prévention à l’I.R.C.C.S.

    Cette étude semble donc confirmer ce qui était déjà supposé. Surtout, elle apporte des premiers résultats chiffrés, qui dépassent certainement les attentes des chercheurs et du public.

    Sources: Journal of the American College of Cardiology

     

    FAITES VOUS MÊME VOTRE HUILE PIQUANTE

    Ayant passé des vacances à La Réunion, ma fille m'a ramené trois tous petits pots de purée de piment de là-bas. En fait, ce sont surtout les graines et un peu de chair.

    J'avoue que j'utilise beaucoup de curcuma en cuisine dont je surmultiplie les propriétés thérapeutiques en rajoutant de poivre noir du moulin mais je trouvais cela un peu “fade“: oui, sic moi-même.

    Alors, j'ai retiré de la purée de graines de piment et je l'ai versée dans une bouteille qu'on dit “sirop“ en verre avec bouchon; tout bonnement, j'ai remplis d'huile d'olive. Tous les jours, j'ai secoué la bouteille.

    Au bout d'une semaine, j'ai pu utiliser cette huile piquante, bien plus que mon mélange curcuma-poivre noir et beaucoup moins qu'une qui n'a pas été élevée en cette île.

    J'en rajoute toujours dans ma moutarde maison -avec du gingembre- et cela "dégage" suffisamment pour moi!

     

  • Idées de patates, patati, patata

    La pomme de terre farcie œuf cocotte

    Creusez les pommes de terre une fois cuites à l’eau et cassez un œuf entier à l’intérieur. Assaisonnez de fromage râpé, sel, poivre, herbes aromatiques, dès de jambon…

    Gratinez 15 minutes au four à 190 degrés, thermostat 6.

    La pomme de terre gratinée au chèvre

    Après avoir cuit les pommes de terre, coupez-les en deux dans la longueur. Quadrillez-les à l’aide d’un couteau comme pour une mangue.

    Saupoudrez de persil haché puis de râpé de chèvre râpé et laissez gratiner 5 à 10 minutes au four à 200 degrés, thermostat 7.

    La pomme de terre gratinée au fromage

    Choisissez des patates bio, vous pourrez ainsi laisser la peau ce qui fera meilleure tenue.

    Après avoir cuit les pommes de terre avec leur peau 30 minutes dans de l’eau bouillante et salée, coupez-les dans la longueur et récupérez leur chair en les évidant à l’aide d’une petite cuillère. Laissez tout de même une épaisseur de 0,5 cm autour de la peau de la pomme de terre.

    Mélangez la chair de la pomme de terre avec du comté, de la ciboulette, des dés de jambon genre brunoise, un peu de crème liquide et du beurre. Salez et poivrez. J'adore rajouter de la coriandre en poudre!

    Farcissez les "coques" de pommes de terre et enfournez 15 minutes à 180 degrés, thermostat 6, en rajoutant encore plus de fromage râpé par-dessus.

    La pomme de terre… en gaufre

    Râpez 200 g pommes de terre après les avoir épluchées et lavées. Mélangez-les avec 10 cl de crème fraîche, un œuf, 50 g de gruyère râpé, du persil, 25 g de farine, 20 g de beurre fondu, du sel et du poivre.

    Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Il vous suffit d’utiliser votre gaufrier pour vous faire des gaufres salées super originales

    Si vous n'avez pas de gaufrier, ce mélange peut s'utiliser en crépêttes (petites crêpes d'une 10e de diamètre)

    Essayez ces recettes avec de la patate douce....

     

     

     

  • Masques fabriqués à Toulouse

    Dans une autre vie, de 1967 à 1969, j'ai travaillé dans l'usine Mas (de Paul Boyé) qui se trouvait quartier Neygreneys à Toulouse. Nous étions plus de 250 à 300 salariées à l'époque. On réalisait des uniformes de gendarmes ou de l'armée, surtout des vestes... non, pas les képis et le reste de l'équipement

     

    Paul Boyé Technologies relance une ligne de production de masques de protection

    Spécialiste français de l’uniforme et des protections individuelles, Paul Boyé Technologies vient de relancer une ligne de production de masques de protection respiratoire sur son site de Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne).

    La production monte en cadence. "D'ici trois à quatre mois, nous serons en capacité de produire 10 millions de masques par mois", précise Jacques Boyé, président de la société Paul Boyé Technologies. Spécialisée dans la confection d’uniformes et d’équipement de protection individuelle (EPI), la société Paul Boyé Technologies a décidé en tout début d'année 2020 de relancer une ligne de production de masques de protection respiratoire de niveau FFP2 sur son site de production de Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne), près de Toulouse.

    Cette ligne de production avait été mise en service dans le cadre du plan national de prévention contre la grippe aviaire de 2006, avec un pic d'activité à partir de 2009 pour répondre au grand plan de sécurité mis en place lors de l'épisode de l'épidémie liée au virus H1N1. "Nous avons produit près de 350 millions de masques entre 2007 et 2012, avant de mettre en sommeil cette activité", souligne le chef d'entreprise.

    Aujourd'hui, face à l'épidémie de coronavirus et au risque de ruptures de stocks à l'échelle mondiale sur les masques de protection respiratoire, la société a remis en route la production. "Nous faisons partie des industriels concernés par la commande de 200 millions de masques officialisée par le Premier ministre", se félicite Jacques Boyé.

    Après quelques réglages et compléments d'équipements, la ligne très automatisée - qui a été maintenue en conditions opérationnelles pendant sa mise en stand-by - est déjà en capacité, après un mois et demi de remise en route, de fournir un peu plus de trois millions de masques. Une équipe dédiée est en cours de structuration pour une production en 3X8.

    L'activité pourrait occuper très vite une cinquantaine de personnes sur le site de Labarthe-sur-Lèze, alors que l'entreprise doit déjà faire face à la montée en charge du contrat remporté en 2018 auprès du ministère de l'Intérieur pour l'habillement des 270 000 gendarmes et policiers français sur la période 2019-2022. Un marché de 248 millions d’euros sur quatre ans.

    Paul Boyé Technologies emploie 257 salariés en France, répartis sur ses deux sites de production de Labarthe-sur-Lèze (où sont implantés le siège de l'entreprise et ses installations logistiques) et de Bédarieux (Hérault). La société a réalisé un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros en 2019.