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  • Gâteau au yaourt diététique parfumé

    Vous pouvez diminuer le grammage de sucre; ajoutez des pelures de peau d'orange, de fleurs d'oranger ou d'eau de roses;

    250 g de yaourt de kéfir ou grec

    175 g de farine de blé semi-complète;

    50 g de poudre d’amande, 50 g de sucre de canne,

    2 Œufs, 1 sachet de poudre à lever

    Mélanger farine de blé, la poudre d’amande et le sucre. Dans un saladier, ajoutez le mélange de farine aux autres ingrédients, et bien mélanger.

    Chemiser le moule et y verser la préparation (avec du beurre et saupoudré de sucre)

    Mettre au four 45 minutes à 180°C.

    Il m'arrive de rajouter quelques cuillères de lait fermenté maison (recette avec la boîte à outil: Rechercher)

     

  • Taxer la viande, la fausse bonne idée!

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents.

    Depuis la plus haute antiquité, tous les États ont prélevé des taxes sur les marchandises, choisissant souvent de frapper les produits les plus nécessaires. Plus habiles pour légitimer leurs prélèvements, les États modernes tentent de nous faire croire qu’ils nous taxent dans notre intérêt voire pour mieux satisfaire nos ambitions!

    Les dernières décennies ont ainsi vu se multiplier des législations dont le but est clairement d’agir sur l’offre alimentaire et sur le comportement des consommateurs, avec l’ambition de lutter contre les graisses saturées, ou contre la consommation excessive de sucre (nutriscore, taxe sur les sodas), pour faire face au développement des maladies non transmissibles, telles que maladies cardiovasculaires, obésité, diabète.

    Dans un monde très sensible aux marchands de peur, l’État infantilise par la généralisation de ses dogmes ceux qu’il entend protéger de leurs choix considérés comme irréfléchis ou incompétents. Comme si l’État était le mieux placé pour connaître nos besoins, lui qui n’entend en général que les plus bruyants.

    Convergence des peurs et pression de l’actualité

    De façon plus subtile, émergent aujourd’hui des projets de taxation sur la viande, exploitant les trois grandes peurs du moment : peur de la météo, peur de la misère, et peur de la maladie.

    Découvrant les conséquences de certains de ses excès, la société se prend à redouter les effets du changement climatique, l’érosion des terres, la pollution des eaux, l’effondrement de la biodiversité.

    Il faut trouver d’urgence une victime expiatoire: la voiture, c’est embêtant, l’agriculteur ce pollueur, c’est mieux, la vache émettrice de gaz, c’est encore mieux!

    On découvre aussi que le changement climatique augmente les inégalités sociales ; il accroît la misère des populations qui souffrent déjà de la double peine (malnutrition et obésité).

    La misère fait peur à son tour et l’on organise des campagnes de lutte contre le gaspillage.

    Enfin, le Centre international de recherche sur le cancer a classé la consommation de viande rouge comme cancérigène probable, instillant la peur de la maladie en raison de l’association positive entre consommation de viande rouge et risque de cancer du côlon, suggérée par l’épidémiologie nutritionnelle.

    Si le danger lié à l’effet promoteur du fer héminique est bien réel, la réduction du risque d’incidence d’adénomes coliques ne l’est pas moins par une consommation mesurée (et non exclusive ou excessive) dans le contexte d’une alimentation diversifiée (comportant notamment des fruits et légumes sources d’antioxydants et des produits laitiers sources de calcium).

    Dans ce contexte de peurs, l’État se voit pressé d’agir par les thuriféraires du changement climatique qui, après avoir adressé une requête préalable au gouvernement, envisageaient un recours juridique à l’encontre de ce dernier, accusé de carence fautive et d’action défaillante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Dans le même temps on enregistrait une multiplication des actes de vandalisme contre les boucheries, actions " signées " par des mouvements antispécistes, niant toute hiérarchie entre l’Homme et l’animal, et donc refusant à l’Homme le droit d’utiliser l’animal de quelque façon que ce soit. Plus d’une centaine de boucheries auraient été la cible de telles attaques en l’espace d’un an.

    Une réflexion tronquée et bien imprudente

    Ainsi pressé d’agir, sensible à l’addition des peurs de l’époque, défié dans sa fonction régalienne face à une forme de négation de notre humanité, l’État envisagerait-il de renouer avec le rite grec antique de l’hécatombe, ce sacrifice de 100 bœufs ?

    Tant au niveau national que dans les méandres du Parlement européen, l’idée fait son chemin de taxer la viande de bœuf pour que l’on en consomme moins, donc que l’on en produise moins, afin de réduire les émissions de gaz (CO2, méthane) des troupeaux, tout en dégageant de belles recettes fiscales pour financer des politiques environnementales.

     

    On notera l’illogisme et l’hypocrisie de la démarche.

    Pour que la taxe soit intéressante à collecter, il faut qu’elle soit rémunératrice ; il faut donc que la consommation continue et que la taxe soit significative, mais pas trop élevée pour ne pas étrangler la consommation.

    Par ailleurs, on va certainement nuire aux agriculteurs-éleveurs qui ont déjà beaucoup souffert des règlementations bruxelloises, cours mondiaux, et décisions administratives de tous ordres. Mais ils ne sont pas les plus nombreux, et ils sont déjà la cible de ceux qui pensent l’environnement dans les salons.

    On omet aussi de prendre en compte le fait que globalement l’élevage apporte des bénéfices importants, démontrés par une expertise collective de l’INRA, pour la préservation des paysages, le maintien de la biodiversité et des écosystèmes dont certains procurent de réelles aménités.

    Qu’importent ces observations ; on pourra encore faire appel à la menace d’un risque de cancer et valoriser la lutte contre le gaspillage.

    On en vient enfin à oublier quelques fondements de notre physiologie humaine ! Notre organisme fonctionne selon des mécanismes complexes très finement régulés. Malgré la mode en faveur d’une alimentation végétarienne, végétalienne, voire vegan, les besoins nutritionnels en protéines de qualité subsistent.

    Nous devons ingérer des protéines alimentaires pour pouvoir construire ultérieurement nos propres protéines : structures membranaires et tissulaires, enzymes cellulaires et digestives, neuromédiateurs, hormones, protéines immunitaires etc.

    Non seulement nous avons besoin d’un apport de protéines exogènes, malgré les facultés de recyclage d’une partie des ressources endogènes, mais la qualité des protéines alimentaires, leur valeur biologique, résident dans leur composition en acides aminés. Elles doivent contenir tous les acides aminés indispensables dans de bonnes proportions, ce qu’aucune source ne permet à elle seule (d’où la nécessité d’une alimentation variée). Mais il reste une certitude : les produits animaux (œuf, lait et viande) sont les meilleures sources.

    S’il est donc naturellement exclu de manger trop de protéines, de viande en l’occurrence, il ne saurait être question d’en réduire la consommation sous une contrainte de prix, ce qui nuirait évidemment d’abord aux plus fragiles.

    Taxer la viande est une très mauvaise idée

    On connaît les effets malheureux de la malnutrition protéique encore très présente dans le tiers monde. À propos de la privation de protéines, J.M. Bourre rappelle dans l’un de ses ouvrages que " de tout temps, les gourous de multiples sectes ont affamé leurs disciples en leur imposant des régimes alimentaires plus ou moins draconiens, afin de mieux les diriger – une diminution de leurs facultés intellectuelles facilitant leur asservissement ". Nous n’irons pas jusqu’à prêter au législateur d’aussi mauvaises intentions.

    Cependant, avant de disserter sur les tonnes d’équivalent carbone produites par les animaux d’élevage, rappelons qu’il y a 10 000 ans, les êtres humains représentaient sans doute tout au plus 0,1% des mammifères, alors qu’ils en constituent aujourd’hui quelques 90 %.

    Alors amusez-vous à calculer combien de CO2 est produit par la seule respiration des quelques 8 milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, et laissez les vaches brouter en paix.  Pour ma part je réclame le droit à un statut d’omnivore raisonnable.

    https://www.contrepoints.org

    Jean-Paul Laplace est Directeur de recherches honoraire à l'INRA. Il est membre de l’Académie Vétérinaire de France et de l’Académie nationale de Médecine. Docteur Vétérinaire, docteur en Physiologie animale, docteur d’État en Physiologie de la Nutrition, Jean-Paul Laplace a fait une carrière de chercheur en physiologie digestive, nutrition et neurophysiologie, à l'INRA.

    S'il ne reste qu'une seule mangeuse de viande sur la terre, ce sera moi!

    Mais, avant qu'il n'en reste qu'une, faudra chercher longtemps!

  • Cromesquis a la purée de pommes de terre

    et au fromage de chèvre.

    Les cromesquis sont des boulettes plus grosses que ces dernières et légèrement oblongues

    Chapelure; 60g de fromage de chèvre; 5 pommes de terre

    2 œufs; Huile quantité pour un bain

    Portez de l’eau à ébullition dans une casserole. Plongez les pommes de terre et laissez les cuire jusqu’à ce qu’elles soient fondantes ou bien 12 m n à la cocotte-minute, après chuchotement de la soupape.

    Une fois cuites, écrasez-les pour en faire de la purée et ne rajoutez pas trop de lait pour qu'elle reste ferme; vous pouvez rajouter un hachis d'ail ou de persil.

    Prenez des morceaux de fromage de chèvre sortis du frigo pour qu'il soit ferme et que vous puissiez le couper facilement et insérez-le au milieu d’une boule de purée, formez plusieurs petites boules oblongues

    Dans une assiette creuse, battez un œuf pour le rendre bien jaune et dans une autre assiette creuse, versez la chapelure.

    Faites rouler vos boules d’abord dans la panure, puis dans l’œuf, puis de nouveau dans la chapelure. Répétez avec les autres boules.

    Dans une casserole, faites chauffer un bain huile. Plongez vos cromesquis pour les faire frire et sortez-les au bout de 10 mn, bien gratinés. Attention de ne pas vous brûler.

    Déposez ensuite vos cromesquis sur du papier absorbant puis dégustez avec la grillade que vous aimez

     

  • Saucisse de Toulouse aux lentilles

    avec ou non de la cansalade grillée

    Pour deux

    200g de lentilles vertes; 200g ou plus selon votre faim de saucisse de Toulouse

    2 carottes; 1 oignon; Quelques feuilles de laurier

    Huile d’olive ou graisse de canard, 2 boites de chair de tomate bio

    1 gousse d'ail; Une poignée de grains de coriandre; 1 pomme de terre cuite ou une brunoise de légumes divers; 2 tranches ou plus de poitrine salée (cansalade); Poivre

    Remplissez votre cocotte d'un litre d'eau,

    (perso, cela fait 30 ans que je cuisine avec de l'eau en bouteille, ce qui m'évite d'avaler les molécules pharmaceutiques de l'eau (pilule, anti-cancéreux et autres antibiotiques que les usines d'assainissement de l'eau ne savent pas ôter de l'eau du robinet - je fais pareil avec mon café!)

    plongez-y vos carottes et vos pommes de terres coupées en morceaux. Mettez les feuilles de laurier et les graines coriandre.

    Emincez l'ail et ajoutez-le à la préparation. Vous pouvez mettre les lentilles et la chair de tomates. Fermez la cocotte et laissez cuire 20 à 25 mn après chuchotement de la soupape.

    Pendant ce temps, dans une poêle en fer, mettre la graisse de canard, la cansalade et la saucisse de Toulouse, faire cuire 10 mn à feu moyen et en remuant bien.

    Otez la soupape, poivrez, puis mélangez le tout.

    Servez les lentilles, rajoutez la saucisse et la cansalade dans les assiettes. Parsemez de coriandre pour décorer cette fois.

    BIS REPETITAS

    Pour l'apéritif: coupez des tranches de cansalade en morceaux, faites-les revenir dans votre poêle en fer, sans graisse.

    Lorsque c'est bien cuit, servez à l'apéritif.

    Ce n'est pas interdit de préparer des fèves fraiches ou sèche, des pois chiche, des haricots blancs secs, avec cette même recette!

    Il faut faire tremper les pois chiches toute la nuit ou utiliser en pot de verre, idem pour les haricots secs.

     

  • Gâteau sans pâte à la banane

    Pour 6 personnes

    150 g de biscuits sablés; 75 g de beurre fondu

    1 pot de confiture de lait; 3 bananes moyennement mûre

    25 cl de crème fleurette entière; 1 cuillère à soupe de sucre glace

    Cacao amer (c'est-à-dire non sucré)

    Mixez tout d'abord les biscuits sablés pour obtenir une chapelure pas trop fine. Versez-la dans un saladier; ajoutez avec le beurre fondu et bien mélanger.

    Dans un moule de 22 cm de diamètre (à charnière de préférence pour faciliter le démoulage), versez la préparation précédente en tapissant bien pour former un fond de tarte. Mettre au frais pendant 30 minutes.

    Bien sûr, si vous n'avez pas de moule à charnière: utilisez un moule en verre ou en fer en le chemisant = beurrez très largement de tous les côtés votre moule, saupoudrez de sucre fin... tapotez le fond du moule pour faire partir le trop versé de sucre.

    Battre la crème fleurette en chantilly dans un saladier qui a été -auparavant- mis au frais. Ajoutez le sucre glace quand la chantilly commence à prendre forme.

    Versez la confiture de lait sur le fond de tarte et bien l'étaler. Coupez les bananes en rondelles assez épaisses (saupoudrées de cannelle ou de vanille en poudre) et placez-les sur la confiture de lait.

    Recouvrez le tout de chantilly. Bien lisser la surface. Mettre au frais au minimum 1 heure.

    Démoulez délicatement et saupoudrez de cacao amer avant de servir.

    Pour faire de la confiture de lait:

    Mettre une boîte de lait concentré entier dans une casserole avec de l'eau à moitié de la hauteur de la boîte; laissez cuire, à feu moyen plus d'une heure; attention en ouvrant la boîte de lait: projections possible. Je suis un peu contre ce procédé car les boîtes de conserves sont recouvertes d'un vernis et en chauffant, il dégrade le contenu de la conserve..

    Je dirais que le mieux, c'est d'ouvrir la boîte, de mettre le lait dans une terrine en terre ou en verre épais et de faire chauffer le lait pour que la vapeur concentre le lait.

    Vous pouvez agrémenter la chantilly avec une grosse cuillère d'Armagnac ou de Grand Marnier. Pour lui donner une couleur, pensez à saupoudrer, avant de tourner la chantilly, de menthe en poudre, d'orange en poudre, etc...

     

     

  • Saucisse aux choux

    (chanson de jazz, du chanteur-musicien Moustache)

    L’indole, une substance que l’on trouve dans le microbiote mais aussi dans les légumes crucifères, pourrait réduire l’accumulation de graisses dans le foie, d’après une étude récente publiée dans Hepatology.

    Largement associée au surpoids et au diabète, la maladie du foie gras non alcoolique trouve son origine dans les habitudes alimentaires caractéristiques des pays occidentaux, combinant un excès de graisses saturées et de sucres ajoutés. Elle toucherait aujourd’hui 1/3 de la population des pays développés et 90 % des personnes atteintes d’obésité. Il n'existe pas de traitements pour cette maladie, seul un changement d'alimentation et de mode de vie, comme celui proposé dans Le régime NASH contre la maladie du foie gras, permet de la guérir.

    Beaucoup de chercheurs essaient donc de trouver des solutions, plus ou moins naturelles, à cette maladie. Des scientifiques viennent récemment d'examiner les effets de l'indole sur l'accumulation des graisses hépatiques. L’idole (indole-3-carbinol) est un composé présent dans les crucifères (chou-fleur, chou de Bruxelles, brocoli...) faisant partie d’une famille des glucosinolates, dont les propriétés anti-inflammatoires et anticancéreuses ont largement été étudiées. C'est aussi un produit de la dégradation de l'acide aminé tryptophane par les bactéries du microbiote intestinal. 

    L'équipe de recherche a relevé les taux sanguins d'indole de 137 personnes. Elle a découvert ainsi que les niveaux d'indole étaient significativement plus faibles chez les personnes cliniquement obèses que chez les minces. Et chez les personnes ayant un taux d'indole plus faible, il y avait également une quantité plus importante de dépôts de graisses hépatiques.

    Afin de déterminer précisément l'impact de l'indole sur la maladie du foie gras, les scientifiques ont nourri des souris nourries avec un régime riche en matières grasses, accompagné d'indole. Résultats: le traitement à l’indole a permis de réduire de manière significative l'accumulation de graisse et l'inflammation du foie.

    En plus de réduire la quantité de graisse dans les cellules du foie, l'indole agit également sur les cellules de l'intestin qui envoient des signaux pour atténuer l'inflammation.

    Le régime NASH, associé à du sport, reste le seul moyen efficace de lutter contre la maladie du foie gras actuellement. À cela pourront potentiellement s’ajouter, un jour, des approches nutritionnelles apportant de l'indole ou poussant les bactéries intestinales à en produire. En attendant de meilleures preuves de l'action de l'indole, manger des crucifères reste une bonne idée, vues les multiples vertus de ces légumes, et c'est plus que compatible avec le régime NASH.

    D'AUTRES CRUCIFÈRES

    Légumes

    Arabidopsis : l'Arabidopsis thaliana ou Arabette des Dames,

    Armoracia: genre du Raifort,

    Barbarea: le cresson de terre (Barbarea verna),

    Brassica: les choux, la moutarde, les navets, le chou-rave, le colza, le rutabaga, le pe-tsaï (chou chinois),

    Crambe: le crambe maritime, ou chou marin,

    Eruca: la roquette,

    Erysimum: la giroflée,

    Eutrema: dont Eutrema Japonica, le wasabi, ou raifort japonais,

    Nasturtium: le cresson de fontaine,

    Raphanus  les radis.

    Plantes oléagineuses

    Brassica napus: le colza,

    Brassica rapa: la navette,

    Camelina sativa: la cameline.

    La sinapine (en), appelée aussi sinapoylcholine ou 3,5-dimethoxy-4-hydroxycinnamoyl-choline, est l’alcaloïde le plus présent au sein des graines oléagineuses de cette famille des Brassicacées.

    Plantes fourragères

    Brassica oleracea: les choux fourragers,

    Brassica napus: le colza fourrager, le rutabaga

    Brassica rapa subsp. rapa: le navet fourrager, la navette,

    Raphanus sativus: le radis fourrager.

    Il existe des plantes ornementales; quelques genres sauvages

    La plupart des Brassicaceae, même sauvages sont comestibles (feuille, tige et fleur à consommer en petite quantité car les essences sulfurées sont irritantes, voire rubéfiantes et vésicantes),

    à l'exception des vélars fausse Giroflée ou des giroflées des murailles potentiellement dangereuses (présence d'hétérosides cardiotoxiques), bien qu'elles ne semblent pas avoir provoqué d'accidents sérieux.

    Leur saveur est trop amère pour qu'on puisse avoir envie de les consommer en quantité.

    Les isothiocyanates des différentes plantes de cette famille ont des propriétés stimulantes, digestives, antiseptiques et expectorantes (mucolytiques)

    Poêlée de choux de Bruxelles et saucisse de Toulouse

    pour 3 -4 personnes

    1 kg de choux de Bruxelles: choisissez les plus petits du panier; 130 g de saucisse de Toulouse par personne, sel, poivre, 30 g de graisse de canard ou huile de pépins de raisins, du thym sec

    Coupez le pied des choux de Bruxelles et retirez les feuilles jaunes; les mettre dans une marmite d'eau bouillante salée et laisser cuire 25 mn à 30 selon la grosseur.

    Si, décidément ils sont très gros, les couper en deux; égouttez et réservez. A la cocotte-vapeur, vous cuirez seulement 10 mn après la rotation de la soupape.

    Coupez la saucisse de Toulouse en autan de morceaux que de convives; la piquer tout le long pour que la graisse s'écoule en cuisant, la faire griller 7 mn de chaque côté.

    La poser sur chaque assiette ou plat de service chaud.

    Faites sauter les choux de Bruxelles une dizaine de minutes à feu vif en les remuant de chaque côté pour qu'ils caramélisent bien et saupoudre, à la fin, du thym.

    Ajoutez à la saucisse de Toulouse, servez très chaud.

     

  • Quelle quantité d’eau

    devrions-nous boire chaque jour pour être en forme?

    Cette question semble simple mais pourtant, la réponse du moins, est loin de l’être. L’eau est bien entendu une substance chimique essentielle à la vie, à la santé, mais les besoins varient d’un individu à l’autre. La question reformulée serait donc: quelle est la bonne quantité d’eau pour vous et selon votre activité quotidienne?

    Bien que diverses études aient permis de produire des recommandations standard au fil des ans, les besoins en eau dépendent de nombreux facteurs, notamment de votre état de santé, de votre activité physique et de votre lieu de résidence.

    Aucune formule unique ne convient à tout le monde. Cependant, en savoir plus sur les besoins de votre corps vous aidera à estimer la quantité d’eau à boire chaque jour.

    Avantages de l’eau sur l’état de santé

    L’eau est le principal composant chimique de votre corps et représente environ 60% du poids corporel. Pour faire simple, le corps en dépend plus que toute autre substance ou élément (excepté l’oxygène) pour survivre.

    Chaque cellule, tissu et organe du corps a besoin d’eau pour fonctionner correctement. Elle permet notamment :

            d’éliminer les déchets par la miction, la transpiration et les selles

            le maintient la température normale

            de lubrifier et amortir les articulations

            de protéger les tissus sensibles

    Un manque d’eau peut entraîner la déshydratation des organes. Même une légère déshydratation peut drainer votre énergie et fortement vous fatiguer.

    Favoriser la perte de poids

    Boire de l’eau juste avant les repas peut favoriser la sensation de satiété et réduire l’appétit. En effet, une étude publiée en 2008 a révélé que boire 500 ml d’eau avant le petit-déjeuner réduisait le nombre de calories consommées de 13%.

    Une autre étude, menée pendant 12 semaines dans le cadre d’un régime hypocalorique, a montré que la consommation de 500 ml d’eau avant chaque repas augmentait la perte de poids de 44%, comparativement à un groupe témoin.

    Boire de l’eau peut aussi temporairement stimuler le métabolisme, ce qui augmente le nombre de calories brûlées durant la journée.

    Quelle quantité d’eau faut-il boire quotidiennement?

    Chaque jour, vous perdez de l’eau par la respiration, la transpiration, l’urine et les selles. Pour que le corps puisse fonctionner correctement, il est donc nécessaire de reconstituer son apport en eau en consommant des boissons et des aliments en contenant.

    Quelle quantité de liquide a donc besoin un adulte moyen sédentaire et en bonne santé vivant dans un climat tempéré? Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine ont déterminé qu’un apport journalier suffisant en liquide correspond à :

            Environ 3.7 litres d’eau par jour pour les hommes (pour un poids de 80-85 kg)

            Environ 2.7 litres d’eau par jour pour les femmes (pour un poids de 60-65 kg)

    Ces recommandations couvrent la quantité d’eau totale, incluant tout type de boissons et de nourriture. En effet, notez qu’environ 20-30% de l’apport quotidien en eau provient généralement de la nourriture, et le reste de boissons.

    Un apport inférieur ne signifie pas qu’il sera insuffisant, mais qu’il pourrait l’être, selon l’individu. Certaines autres études aboutissent à des recommandations plus larges et plus basses, et recommandent 2 à 3 litres par jour au minimum pour les hommes contre 1.5 à 2 litres pour les femmes.

    Il est également important de considérer les précisions suivantes: adulte moyen sédentaire en bonne santé, de poids moyen. En d’autres termes, si votre poids diffère fortement de la moyenne et que vous êtes un sportif de haut niveau, il faudra probablement revoir cette recommandation à la hausse.

    Qu’en est-il du fameux conseil de boire 8 verres par jour?

    La plupart des personnes en bonne santé peuvent rester hydratées en buvant simplement lorsqu’elles ont soif. Pour certains individus, moins de huit verres par jour pourraient donc suffire. D’autres cependant, pourraient avoir besoin de plus.

    Quoi qu’il en soit, le conseil des huit verres n’est pas mauvais et constitue déjà un bon objectif, du moins pour les personnes relativement peu actives: en considérant 3 dl par verre, 8 verres correspondraient à 2 litres d’apport direct en eau. En y ajoutant les 20-30% restants apportés en moyenne par la nourriture, vous ne seriez donc pas loin de l’objectif journalier idéal.

    Est-il possible de calculer facilement le besoin minimal en eau?

    Oui, mais cela reste indicatif !

    Pour les moins de 60 ans: pour obtenir une bonne approximation, multipliez votre poids en kg par 30 (ml).

    Exemple (pour une personne de 80 kg): 80 x 30 = 2.4 L

    Pour les plus de 60 ans: multipliez votre poids en kg par 25 (ml).

    Cette diminution tient compte de la perte de masse musculaire liée à l’âge, les muscles nécessitant un apport important en eau.

    Ainsi, un homme relativement jeune de 80 kg devrait boire au minimum 2.4 litres d’d’eau, en ajoutant en plus ce qu’il aura perdu lors de l’activité quotidienne. Une femme âgée de 60 ans (de faible musculature) quant à elle, n’aura besoin que d’environ 1.5 litres, au minimum.

    Quels sont les facteurs influençant les besoins en eau?

    Vous devriez toujours adapter votre consommation totale de liquides en fonction de plusieurs facteurs:

            Le poids. Comme précisé ci-dessus, le poids est l’un des facteurs clés pour estimer correctement le besoin en eau. Le poids influence d’autant plus le calcul s’il s’agit d’une personne musclée.

            L’exercice physique. Si vous pratiquez une activité qui vous fait transpirer, vous devez boire une certaine quantité d’eau supplémentaire pour couvrir la perte de liquide. Notez qu’il est important de boire avant, pendant et après une séance d’entraînement. Si l’exercice est intense et dure plus d’une heure, une boisson pour sportifs peut restaurer les minéraux de votre sang (électrolytes) perdus par la transpiration.

            L’environnement. Le temps chaud ou humide peut vous faire transpirer davantage et nécessite donc un apport de liquide supplémentaire. La déshydratation peut également se produire à haute altitude.

            L’état de santé globale. Votre corps perd de l’eau lorsque vous avez de la fièvre, que vous vomissez ou avez de la diarrhée. Buvez plus d’eau ou suivez les recommandations du médecin (notamment de boire des solutions de réhydratation). Les autres affections pouvant nécessiter un apport hydrique accru comprennent les infections urinaires et les calculs rénaux.

     Grossesse ou allaitement.

    Les femmes enceintes ou qui allaitent ont besoin de plus de liquides pour rester hydratées. Le Bureau de la santé des femmes recommande aux femmes enceintes de boire au minimum 2.4 litres d’eau par jour et aux femmes allaitantes environ 3.1 litres par jour.

    Vous n’avez pas besoin de compter uniquement sur ce que vous buvez pour répondre à vos besoins en eau. Votre alimentation en fournit également une partie importante. Par exemple, de nombreux fruits et légumes, tels que la pastèque et les épinards, contiennent presque 100% d’eau en poids.

    En outre, les boissons telles que le lait, les jus de fruits et les tisanes sont principalement composées d’eau. Même celles contenant de la caféine, comme le café et certains sodas, peuvent contribuer à votre consommation quotidienne d’eau. Mais l’eau reste le meilleur choix, car elle est sans calorie, peu coûteuse et facilement disponible.

    Les boissons pour sportifs ne devraient être utilisées que lorsque vous vous entraînez intensément pendant plus d’une heure. Ces boissons aident à restaurer les électrolytes perdus par la transpiration et le sucre nécessaire, procurant de l’énergie lors d’exercices plus longs.

    Les boissons énergisantes sont différentes des boissons pour sportifs. Elles ne sont généralement pas formulées pour restaurer les électrolytes. Elles contiennent aussi généralement de grandes quantités de caféine ou d’autres stimulants, du sucre et d’autres additifs.

    Rester hydraté en toute sécurité

    Votre consommation de liquide est probablement suffisante si :

            vous avez rarement soif.

            votre urine est incolore ou jaune pâle.

    Un médecin ou un diététicien professionnel peut vous aider à déterminer la quantité d’eau qui vous convient au quotidien. Pour prévenir la déshydratation et vous assurer que votre corps reçoit les fluides dont il a besoin, faites de l’eau votre boisson préférée.

    Quelques bonnes habitudes pour vous y aider :

              Buvez un verre d’eau ou une autre boisson sans calories (ou à basses calories) avec chaque repas et entre chaque repas.

              Buvez de l’eau avant, pendant et après l’exercice.

              Buvez de l’eau si vous avez faim. La soif est souvent confondue avec la faim.

              Buvez un grand verre d'eau, le matin à jeun (bon pour les intestins)

              Buvez à même la bouteille: il se pourrait, ainsi, que vous buviez plus qu'un verre et la quantité absorbée correspondra, en tout état de cause, au besoin physiologique de l'instant.

              Buvez suffisamment, cela aider à lutter contre les rides.

              Buvez, messieurs, afin d'éviter des troubles de la prostate!  

    Et si l’on boit trop d’eau?

    Bien que cela soit rare, il est possible d’être malade pour avoir bu trop d’eau. Lorsque les reins ne peuvent pas excréter l’excès d’eau, le sodium contenu dans le sang est dilué (hyponatrémie), ce qui peut mettre la vie en danger.

    Les athlètes, et surtout s’ils participent à des séances d’entraînement prolongées ou intenses ou à des épreuves d’endurance, présentent un risque plus élevé d’hyponatrémie. En général, cependant, le fait de boire trop d’eau est rare chez les adultes en bonne santé au régime alimentaire moyen.

    Sources:

            Hydratation: Pourquoi c’est si important. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Auerbach PS, et al. Déshydratation et réhydratation. Dans : Wilderness Medicine d’Auerbach. 7e éd. Philadelphie, Pa .: Elsevier; 2017. https://www.clinicalkey.com

            Eau et nutrition. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://www.cdc.gov/healthywater/drinking/nutrition/index.html

            Apport alimentaire de référence : électrolytes et eau. Les académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine. http://www.nationalacademies.org/hmd/Activities/Nutrition/DRIElectrolytes.aspx

            Hydratation pour les athlètes. Académie américaine des médecins de famille. https://familydoctor.org/athletes-the-importance-of-good-hydration/

            Maladie d’altitude. Centres de contrôle et de prévention des maladies. https://wwwnc.cdc.gov/travel/yellowbook/2018/the-pre-travel-consultation/altitude-illness