Bonne nouvelle pour les fabricants français de foie gras qui vont pouvoir exporter en Chine. Sous embargo depuis décembre 2015 à cause de la grippe aviaire, la volaille française a retrouvé droit de cité en mars 2015. Mais ce n’était pas encore le cas des palmipèdes à foie gras. Dans un communiqué du Cifog, le comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, Michel Fruchet se réjouit de cette mesure qui, à court terme, permettrait de réaliser des ventes de foies gras en Chine pour un montant de 10 M€ et, à plus long terme de valoriser les autres produits de la filière pour un montant de 38 M€. Pour la filière, l’enjeu est de taille. Après deux épisodes successifs de grippe aviaire, les producteurs français peinent à retrouver leurs positions à l’international, notamment au Japon où le foie gras hongrois est désormais privilégié par les restaurateurs japonais.
Au total, la France a obtenu 20 agréments à l’exportation pour des entreprises des filières volaille, bœuf, porc et charcuterie.
Dans le cadre d’une crise sanitaire mondiale, la filière porcine française reste inquiète de l’arrivée possible d’un cas de peste porcine africaine en France. A ce sujet, Pékin et Paris se sont engagés à coopérer en vue de la reconnaissance par la Chine du principe de régionalisation, autrement dit la possibilité, si la France était touchée, de continuer à exporter de la viande porcine à partir des zones indemnes.
Andros, le spécialiste de la confiture et de la compote, va pouvoir ouvrir 2 usines en Chine pour un montant de 35 M€.