Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Le cardon: c'est bon... mais quelques trucs à savoir...

     

    Comment le choisir??

    Pour choisir un bon cardon, il faut que ses côtes soient d’un joli blanc, bien fermes et larges. Choisissez-le plus épineux avec un aspect un peu cotonneux. Il faut également veiller à ce que les pointes ne soient pas creuses.

    Notez que les feuilles ne se consomment pas.

    Comment le conserver?

    Le cardon frais ne se conserve que 2 ou 3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur enveloppé dans un linge ou dans un sac plastique perforé pour conserver la blancheur des tiges.

    Pour le garder un peu plus longtemps vous pouvez le blanchir quelques minutes.

    Par contre il est préférable de ne pas le congeler.

    Comment le cuisiner?

    Le cardon ne se consomme jamais cru! Il peut être cuisiné comme la blette, le céleri ou l’asperge.

    Il faut réaliser un épluchage soigneux pour éliminer les résidus de feuilles, de piquants, et les parties filandreuses. Il est plus simple d’effiler le cardon au moment où vous le coupez pour éviter trop de pertes.

    Puis citronnez les côtes pour éviter le noircissement dû à l’oxydation.

    Il est préférable de le blanchir avant de le cuisiner dans de l’eau bouillante citronnée et salé.

    Avec le cardon, vous pouvez réaliser :

    • Des soupes
    • Des gratins
    • Des frites
    • Des crèmes
    • Des tajines
    • Des accompagnements de viande ou poisson

    Comment l’associer?

    Le cardon se marie très bien avec de la truffe noire, de la crème fraîche, un rôti, du poulpe, des câpres ou encore de la viande blanche.

     

  • A votre avis, escroquerie pure et dure?

    sous couvert d'aide et solidarité….

    Comme j'avais raconté sur le site une expérience de “voyance“ en forme d'IME sur un site et que le médecin (voir plus bas) m'avait répondu en m'indiquant que oui, ma vision pouvait relever d'une EMI*, je viens de recevoir cet incroyable e-mail (le 1er du genre) et là, j'ai toutes les peines du monde à ne pas me mettre en colère!

    *Il est donc possible d'avoir une EMI alors que l'on est EVEILLE-E!

    Finalement, c'est bien ce que j'ai toujours pensé: un jour ou l'autre, les intentions les meilleures deviennent de la pure escroquerie! Honte à ce médecin: tout ceci commence à prendre l'odeur nauséabonde de prémisses d'une secte.

     

    Bonjour à toutes et à tous,
    Nous remercions chaleureusement toutes les personnes qui ont d'ores et déjà soutenu de leurs dons la rencontre "Expériences de Mort Imminente" que notre association organise en juin 2018.
    A ce jour, 34 personnes ont contribué pour un total de 1442 €, avec des dons allant de 5 à 100 €. La moyenne des dons est de 42 €.
    Cette somme nous permettra déjà de défrayer totalement les personnes qui ont les plus faibles revenus.
    Le reliquat sera réparti entre tous les autres participants et permettra de réduire en partie le coût de leur hébergement.
    Cependant, conformément à notre éthique, nous aimerions que cette rencontre soit totalement gratuite pour tous les participants, et nous n'avons pour l'instant recueilli que la moitié de la somme qui serait nécessaire.
    Pour cela, il faudrait que nous réunissions au moins 3000 €, et il ne reste que 9 jours avant la fin de cette campagne de financement participatif, qui se terminera le 29 avril.
    Il est encore temps de contribuer, et si ce n'est déjà fait, vous pouvez vous rendre à l'adresse suivante : https://www.zeste
    Vous pourrez y découvrir tous les détails concernant cette rencontre, qui permettra à 30 personnes de sortir d'un isolement qui, pour beaucoup, dure depuis des dizaines d'années.
    Si vous désirez nous soutenir, il vous suffira de cliquer sur l'encadré "Faites un Zeste" puis de choisir le montant de votre contribution et si vous le désirez, votre contrepartie.
    Au nom de toute l'équipe de bénévoles de IANDS-France, et surtout de toutes les personnes que vous allez aider de votre générosité, je vous adresse par avance mes plus chaleureux remerciements!
    Très cordialement
    Dr Jean-Pierre JOURDAN
    Président, directeur de la recherche médicale IANDS-France
    iands-france.org  
    deadlinelelivre.fr

  • Mai 68 et moi

    J'allais avoir 18 ans au mois d'août. Comme beaucoup d'enfants d'ouvriers, on m'avait envoyée à l'usine (à confection) pour ramener une seconde paye, bienvenue dans une famille sans père.

    Je me levais à 6h30 le matin pour aller à l'usine située à plus de 3 km; il a fallu que j'attende d'avoir 16 ans pour avoir une mobylette; sinon, je partais à vélo. Qu'il vente, grêle ou gèle, fallait aller à la pointeuse.

    A 14 ans, toujours à l'usine et payée à l'heure, je devais travailler 44 heures par semaine, donc le samedi matin. Nous, les mineurs, ont était payés des clopinettes, 0,54 centimes de francs de l'heure. C'était normal de sous-payer les gosses. On devait attendre d'avoir 21 ans pour toucher un salaire entier. Moyennant quoi, au moment de la retraite, si  tu n'as pas un contrat d'apprenti à monter à ces ponctionnaires de la nation, ta retraite, de l4 ans 18 ans, elle ne vaut pas un clou. Ce n'est qu'avec les accords de Grenelle qu'on a cessé de nous sous payer. J'ai commencé à toucher le smig (non pas le smic) entier après 68.

    Un quart d'heure de retard et c'était une demi-heure impayée. Plus d'un quart d'heure, on retirait une heure sur la paye, qui était hebdomadaire, en espèces, dans une enveloppe. En ce temps là, les femmes ne pouvait pas ouvrir un compte-bancaire: il fallait l'autorisation du mari. Pour ma mère qui était veuve, ce fut difficile de l'ouvrir. Après, elle faisait trop de chèques, dépassait son écot et bien sûr, elle a eu des problèmes… On pouvait rien lui expliquer… elle était un peu “juste“.

    Moi-même, à vingt ans, maman-célibataire, j'ai eût, heureusement la chance que mon patron d'imprimerie venait d'entrer dans la banque et, quand il a constaté que le guichetier refusait absolument de m'ouvrir un compte, il est intervenu. Ouf! c'était la banque de son entreprise. Mais, les filles, on a été surveillée comme le lait sur le feu.

    Découvert bancaire, tu rêve! les découverts en ce temps-là, c'était cher, plus que très cher!!! Pourtant, depuis peu, 1966 je crois, nous les femmes, pouvions ouvrir un compte bancaire seule, sans l'autorisation du mari, incroyable par vrai? c'est pourtant pas si vieux… quelques crétins derrière leur guichet refusèrent longtemps.

    A la télévision, une seule chaîne, en noir et blanc, on a vu des trucs pas croyables: des jeunes qui tapaient à coups de bâtons et de pavés les policiers! Ils essayèrent d'entraîner les jeunes ouvriers avec eux… d'un côté, les étudiants barbus, chevelus et fumant la marie-jeanne en veux-en voilà, et les ouvriers qui disaient: “on ne comprend pas ce que vous voulez“… eux, ils étaient à l'usine et content d'avoir un travail et de faire quelque chose de leur dix doigts et cette impression de faire avancer la France…. Un boulot, un appart' et le ou la fiancée, c'était ce qu'on voulait.  Moi non plus, je ne comprenais pas ce qu'ils voulaient ces chicos.

    Sous les pavés la plage? Ah? Ben à Toulouse, il y avait énormément de rue entièrement pavées comme du temps des Romains. Moi, quand j'y passais dessus en vélo, je n'ai jamais vu la plage… que des emmerdements de chaînes qui déraillent, de pneus qui crèvent et surtout, mal au fesses à force de sauter sur la selle. Bon, vous avez compris, la vie des ouvriers et des étudiants, ça pouvait pas être même combat; on ne perdait pas notre temps à user nos jeans sur les bancs des facs en voulant refaire le monde. Le monde, c'est du sang, de la sueur et des larmes. Une fois que tu as compris cela, t'est le Roi du monde.

    Tu le prends comme tu veux, mais, t'est rentier aujourd'hui? tu voyage sans fin en te demandant seulement s'il va faire beau? tu as la santé éternelle? Ben si t'est pas descendant des princes du pétrole, mon pauvre, vaux mieux te lever pour ramener ta paye… et puis, si tu réfléchi, jeans ou costume trois pièces: même combat. C'est la naissance, le mariage, les enfants, la vieillesse et la mort. Tu le tourne comme tu veux, c'est la vie! J'avais envie de leur dire ça… mais, ils étaient trop sûr d'eux pour m'écouter une seconde. Trop sûrs que le monde leur appartenait et qu'ils allaient le changer de force. Ceux, qui ont mon âge aujourd'hui et qui lançaient des pavés, ont-ils obtenu la vie éternelle? et leur pognon -qu'ils ont plus que moi parce qu'ils ont fait des études- ils feront comme les autres, ils ne l'emporteront pas dans l'autre monde. Alors?

    Dans les voitures, plus d'essence. Nous, on était en mobylette: obligées de pédaler durant toute la longueur! Puis, petit à petit, pas de courrier, pas d'électricité, pas de bus, rien dans les épiceries: pas de légumes, pas de lait, pas de farine ni de sucre, RIEN. Tout était fermé. Fallait marcher loin pour trouver un peu de victuailles.

    Mon frère, de 11 mois plus vieux, était lycéen dans un lycée à Saint-Hilaire du Harcourt (la Manche) pour des études spéciales; un seul lycée de ce type en France. Comme tout le monde était en grève et qu'ils n'avaient plus les moyens d'assurer des repas, la direction leur a dit: rentrez chez vous!

    Heu… oui. Comment? pas de bus, pas de train!!! Mon frère est parti en stop… il n'avait pas trop les cheveux longs et était propre sur lui mais, bon en ce temps-là, les gens se méfièrent des auto-stoppeurs à la nuque longue. Alors, il lui a fallu presque trois jours pour revenir à Toulouse (nous habition Rue de la Pépinière, début quartier de la Roseraie). Ma mère s'inquiétait car elle avait essayé de téléphoner au lycée, mais, rien à faire, pas de téléphone.

    Elle courait partout pour demander aux voisins comment faire. Quelqu'un lui a dit: allez à la gendarmerie, eux, vont vous renseigner… Elle a du supplier et pleurer devant un voisin (à qui il restait quelques gouttes d'essence dans la voiture) pour qu'il amène à la gendarmerie; il fallait aller à l'époque à Saint Jean de L'Union (depuis ces deux villages se sont séparés. Il y a Saint Jean et L'Union). Les gendarmes, comme d'habitude, on été serviables: ils sont au service du public. Malgré tout, ma mère et moi avons attendu plus de trois heures trente que la demande parte en Normande et revienne. C'est comme cela que nous avons su pour le frère aîné. Restait plus qu'à attendre qu'il revienne; on le guettait tous les jours. C'était durant la période du blocage de l'usine où on bossait, ma mère et moi.

    A l'usine, donc, 110 filles, communistes voulaient nous empêcher de bosser. Ma mère, au nom de son père, cheminot et cégétiste voulait les suivre. Je lui ai dit qu'on ne s'en sortait pas à deux payes (minables) et que comme on était payées à l'heure, on allait avoir des dettes et de graves problèmes avec les huissiers, la police, etc… On venait de quitter une cité HLM très dangereuse et on habitait un appartement dans une villa: le loyer avait quintuplé!

    Il me fallait “en rajouter“ pour la faire changer d'avis, je pense y être parvenue… le portemonnaie c'est sacré! On forçait un peu pour entrer dans l'usine mais, l'avant-dernière semaine de mai, les 110 fadasses voulaient qu'on soit toutes en grève. Une fille a dit: “faut voter!". Moi, je n'avais pas l'âge... Alors, les grévistes ont été obligées de nous laisser voter. Comme l'usine comptait 450 ouvrières, il y avait tout le matériel qui permettait de voter pour les délégués syndicaux. Alors, on a voté, à bulletin secret: moi, je dis que le vote à bulletin secret devrait être obligatoire dans chaque décision et pas cette guignolerie qu'on voit partout de votes à main levée. Ceux qui ne veulent pas se soumettre aux saints diktats, sont obligés de suivre les autres pour ne pas se faire massacrer ou crever les pneus ou rayer la voiture. Honte aux cons!

     

    Donc, suite à ce vote, on a su qu'il y avait 110 fadasses pour la grève… pas beaucoup sur les plus de 450, vous le concèderez sans peine. Ouf, on allait reprendre le travail et ne pas perdre des heures sur la paye; on se regardait entre-nous, les “bonnes travailleuses“, on était rassurées. On est parties tranquilles car, tout cela avait durée une journée entière on avait tout de même perdu une journée de paye, chacune; ma mère m'a juré qu'elle avait voté pour le travail. Je n'en suis pas très sûre.

    Les 110 abruties ne l'entendirent pas de cette oreille: elles se sont mises en groupe compact, en travers le portail et l'on bloqué. On n'a pas pu pénétrer dans l'usine. Elles ont bloqué la journée entière, en vociférant contre le monde entier; cela faisait peine à voir ces visages tordues de colère et éructant n'importe quoi! Comme font tous les cocos et autres anarchistes; plus la foule hurle, plus elle veut hurler encore et toujours plus fort.

    Le lendemain matin, à 8 heures, elles étaient là. Je ne sais pas à quelle heure elles arrivaient pour nous bloquer le passage, vers les 6 heures sans doute. On est courageux quand on fout la merde… faut ce qu'il faut! Toujours est-il qu'en voyant cela, on devait rentrer en pédalant à vide, en quelque sorte puisqu'on n'avait plus de quoi “nourrir“ d'essence les mobylettes. Au mois de mai, il fait très chaud à Toulouse, croyez-moi. On n'était plus en bonnet et manteaux mais, qu'est-ce qu'on avait l'air cloche à pédaler sur des vélomoteurs (que je pensais, mais bon, imaginez la scène!). Au bout de plus de dix jours, les crétines consanguines ont fini par laisser le passage libre et on a fini par revenir travailler. Mai 68, terminé la chienlit!

     

    Alors, cela a changé quoi, mai 68 pour moi? J'ai continué à bosser et à me lever de bonne heure pour ce faire; ma mère a continué à me piquer ma paye. J'ai remarqué qu'on pouvait, petit à petit, s'habiller en pantalon, entrer dans un café seule…. Il en fallu du temps pour que les mœurs se libèrent chez les gens d'en-bas, croyez-moi.

    Le simg est devenu smic et à bien augmenté. Puis, petit à petit, on a eu plus de congés. Et une caisse de retraite complémentaire. Plus de 38 millions d'ouvriers à engraisser les p(f)onctionnaires, cela n'a pas changé. Té, regarde-les, encore en grève, les égoïstes!

    Et puis quoi encore? rien de mieux. Ya que les bourges qui se sont remplis -mieux- la panse en trouvant des boulots de p(f)onctionnaires; ils ont pu baiser et se droguer comme ils voulaient, ils appelèrent cela: la mode hippie. Ha au fait, Cohn-Bendit a écrit trois ou quatre ans après que les petits garçons aimaient qu'on leur chatouille la quêquête. Oui, je ne mens pas! voilà d'où vient Mai 68 en France. (cela “pétait“ un peu partout dans le monde). Mais chez nous, surtout des bourges et des dépravés. Il y en a encore qui traînent dans les merdias… pardon, les médias.

     

  • Une note qui va vous plaire!

    7 conseils pour un ventre plat

    Vous rêvez d'avoir un ventre plat? Des conseils pour y parvenir. Les secrets de la réussite: du sport, du sommeil et une alimentation adaptée.

    Ne restez pas assis(e) trop longtemps, et faites de l’exercice

    De nombreuses études montrent que pour avoir un ventre plat, un régime ne suffit pas ! Pour perdre la graisse qui se loge dans notre abdomen, il est également nécessaire de pratiquer une activité physique régulière (on conseille généralement 150 minutes par semaine), et d'éviter la station assise prolongée. Une étude publiée en décembre 2017 montre que lorsqu'on passe beaucoup de temps assis, on a plus de risque d'avoir de la graisse abdominale viscérale et sous-cutanée, et de la graisse dans le foie (un facteur de risque de diabète). Dans cette étude, l'effet de la station assise sur la graisse abdominale était d'autant plus marqué que les participants ne faisaient pas d'exercice par ailleurs. Pour en savoir plus, lisez nos articles " Du sport contre l’obésité abdominale " et "Stratégies contre les méfaits de la position assise".

    Dormez suffisamment

    Des chercheurs américains ont mis en évidence un lien entre la durée du sommeil et le risque d’obésité abdominale. Ils ont montré que les jeunes adultes qui passaient moins de 5 heures par nuit dans les bras de Morphée avaient plus tendance à accumuler de la graisse viscérale que ceux qui dormaient 6 à 7 heures par nuit. En 5 ans ces petits dormeurs avaient vu leur taux de graisse viscérale augmenter de 32 % contre 13 % pour ceux qui affichaient 6 à 7 heures de sommeil. Les mêmes effets du manque de sommeil sont constatés chez l'adulte. Evitez les graisses trans

    Une étude menée chez le singe a montré que la consommation de graisses particulières appelées "trans" même en l’absence d’excès de calories, favorisait la formation de graisse abdominale (2). Les graisses trans sont issues de l’hydrogénation partielle des graisses végétales se trouvent dans certains produits ultra-transformés de qualité médiocre, mais on en rencontre beaucoup moins qu'autrefois.

    N'achetez pas les produits qui mentionnent la présence de "graisses végétales partiellement hydrogénées" (les graisses totalement hydrogénées ne posent pas les mêmes problèmes).

     

    Consommez moins de glucides à index glycémique élevé, moins de graisses oméga-6, plus de graisses monoinsaturées et oméga-3

    Un régime moins riche en graisses de la famille oméga-6 (huiles et margarines de tournesol, de maïs, de pépins de raisin), plus riche en graisses monoinsaturées (huile d’olive, olive, avocat) et oméga-3 (huiles et margarines de colza, noix) pourrait prévenir l’obésité abdominale, selon des observations faites par des chercheurs espagnols.

    A la suite de ces observations, une petite étude d’intervention é été conduite chez des volontaires (4). Elle a vérifié qu’avec un régime riche en graisses monoinsaturées, les graisses corporelles se concentrent moins dans la région abdominale qu’avec un régime riche en glucides transformés, à index glycémique élevé (pain et dérivés, produits sucrés, pommes de terre). Cependant, dans cette étude les volontaires souffraient de résistance à l’insuline.

    Une autre petite étude a été conduite à l’université Yale sur des volontaires en surpoids modéré. Elle semble confirmer qu’un régime plus riche en graisses monoinsaturées réduit la graisse viscérale de 33% en 28 jours. Au cours de cette étude, les volontaires ont perdu près de 4 kilos et près de 5 cm de tour de taille.

    Mangez des baies

    Une étude chez le rat – à confirmer chez l’homme – a trouvé qu’un régime riche en myrtilles réduit la graisse abdominale, "même lorsque les rats mangeaient très gras", souligne E. Mitchell Seymour, de l’université du Michigan. Via la flore intestinale (le microbiote), les antioxydants des myrtilles (comme les anthocyanes) modifieraient le métabolisme du glucose, à l’origine de graisse abdominale.

    Mâchez de la réglisse?

    Selon des études japonaises expérimentales, les flavonoïdes de la réglisse s’opposeraient à l’accumulation de graisse abdominale (5). Une étude de 2014 a trouvé qu'une huile riche en flavonoïdes de réglisse entraîne une diminution de la graisse abdominale et du tour de taille chez des volontaires obèses. Attention, trop de réglisse peut conduire à de l'hypertension.

    Références

     (1) Hairston KG; Bryer-Ash M; Norris JM; Haffner S; Bowden DW; Wagenknecht LE. Sleep duration and five-year abdominal fat accumulation in a minority cohort: the iras family study. SLEEP 2010;33(3):289-295March 02, 2010

     (2) Kavanagh K. Trans Fat Diet Induces Abdominal Obesity and Changes in Insulin Sensitivity in Monkeys. Obesity (2007) 15, 1675–1684; doi: 10.1038/oby.2007.200

     (3) Garaulet M. Site-specific differences in the fatty acid composition of abdominal adipose tissue in an obese population from a Mediterranean area: relation with dietary fatty acids, plasma lipid profile, serum insulin, and central obesity. Am J Clin Nutr. 2001 Nov;74(5):585-91.

     (4) Paniagua JA. Monounsaturated fat-rich diet prevents central body fat distribution and decreases postprandial adiponectin expression induced by a carbohydrate-rich diet in insulin-resistant subjects. Diabetes Care. 2007 Jul;30(7):1717-23. Epub 2007 Mar 23.

     (5) Aoki F. Suppression by licorice flavonoids of abdominal fat accumulation and body weight gain in high-fat diet-induced obese C57BL/6J mice. Bioscience, biotechnology, and biochemistry 2007, vol. 71, no1, pp. 206-214.

    Lire la suite

  • Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse

    raconte les trois nuits de violences au Mirail

    Le quartier du Mirail à Toulouse est, depuis dimanche soir, la proie d'émeutes urbaines. Le maire et président de la métropole Jean-Luc Moudenc a répondu aux questions du Point.

    Le Point : Quelle est votre analyse de la situation ?

    Jean-Luc Moudenc : Depuis mardi, les violences semblent plus circonscrites que les jours précédents, et la préfecture m'assure que la situation est en voie d'apaisement. Les deux premières nuits, on avait 100 à 150 individus dehors, et seulement une trentaine mardi. Les forces de l'ordre, les services de l'État, les services municipaux ont accompli un travail remarquable. On a rétabli le dialogue avec les habitants, ce qui a permis de démonter de fausses informations.

    Les émeutes ont commencé parce qu'il a été dit qu'un jeune détenu qui s'était pendu en prison avait, en fait, été assassiné par les gardiens. C'était totalement faux, mais il a suffi que la rumeur se répande pour mettre le feu aux poudres. Puis, l'arrestation d'une femme portant un niqab a causé beaucoup d'émoi, parce qu'elle ne s'est pas laissé faire, invectivant notamment les forces de l'ordre. Il faut ajouter à cela que la police avait effectué ces derniers jours beaucoup de saisies de drogue sur place, et asséché ainsi le trafic.

    Le cocktail de ces trois événements a enflammé les esprits et provoqué des émeutes. Des groupes ont diffusé des mots d'ordre sur Internet, et voilà pourquoi des incidents ont eu lieu dans des quartiers autres que Le Mirail. Mais le professionnalisme des forces de l'ordre, qui ont procédé à 18 arrestations, a fait son effet. Les rencontres avec la population ont permis de rétablir le dialogue. J'ai émis que je pourrais prendre un arrêté de couvre-feu interdisant aux mineurs de sortir seuls le soir, et cela a aussi joué.

    Allez-vous rendre cet arrêté effectif?

    Il est prêt, il est sur ma table. Je l'ai préparé parce que sur les dix-huit individus arrêtés par la police, six étaient mineurs. Je me réserve encore la possibilité de diffuser cet arrêté si nécessaire. Le seul fait de l'annoncer a participé à l'apaisement de la situation.

    Comment avez-vous vécu ces moments de forte tension ?

    De façon très mobilisée, très attentive et très coordonnée avec l'État. Il y a actuellement beaucoup d'effervescence dans le pays. Chaque fois qu'un foyer de violence apparaît, il faut être vigilant, à l'écoute, investi, tout en restant ferme. Ceux qui provoquent la sédition, la rébellion doivent savoir que les représentants de l'ordre ne plient pas. Il est très important de porter la fermeté républicaine, c'est une ligne de conduite à tenir. Il est essentiel aussi de renouer le fil du dialogue, car, dans un quartier comme Le Mirail, la population est sujette à beaucoup de désarrois, d'incompréhensions, de manipulations. La veille des émeutes, le quartier était parfaitement calme. Il y a eu une éruption soudaine de violence. La plupart des habitants n'ont pas les clés pour comprendre, ils n'ont pour toute information souvent que des images angoissantes à la télévision.

    Le Mirail pose problème à Toulouse depuis des années, et l'État l'a sélectionné pour expérimenter la nouvelle " police de sécurité du quotidien "…

    C'est, en effet, l'un des quartiers où nous rencontrons de manière récurrente des difficultés. Il a été retenu pour tester, à partir de septembre, le nouveau dispositif de " reconquête républicaine" voulu par le gouvernement. Trente policiers nationaux supplémentaires seront alors affectés au Grand Mirail. Mais, d'ores et déjà, la police intensifie ses moyens de lutte contre les trafics de stupéfiants qui empoisonnent la vie des 40 000 habitants.

    Craignez-vous que ces violences fassent tache d'huile?

    Je l'ai craint lundi soir quand j'ai vu circuler sur Internet des appels à l'émeute. Maintenant, on m'assure que la situation est sous contrôle.

    L'arrestation houleuse de cette femme portant un niqab a été l'un des détonateurs. L'islamisme est-il en cause?

    La police a plus d'informations sur ce sujet. Il est vrai que ce sont des quartiers taraudés par l'islamisme. Mais est-ce le cœur du problème? Je ne sais pas. Il faut calmer les esprits. C'est ce que nous nous attachons à faire. Voilà pourquoi nous avons ainsi veillé à ce que les services municipaux de proximité restent ouverts pendant toute cette période afin que la population ne se sente pas abandonnée, comme certains manipulateurs ont cherché à le faire croire. Maintenant, il faut faire attention aux amalgames et éviter les généralités. J'ai eu le Premier ministre au téléphone pour confronter nos analyses et nos informations, j'en ai profité pour lui rappeler que Toulouse était sous-dotée en policiers et en magistrats.

    Toulouse Métropole Ensemble

  • Un jour ou l'autre, ces colorants disparaîtront

    de notre alimentation et d'ailleurs, plus vite que vous ne le pensez. Prenez de l'avance, chassez les tout de suite de votre alimentation!

    Les colorants à éviter

    Jaune de quinoléine (E104). Ce colorant jaune se trouve surtout dans les sodas et confiseries mais aussi dans certaines confitures et dans les boissons alcoolisées. Il est interdit aux Etats-Unis et en Australie parce que c’est un agent mutagène, potentiellement cancérogène. Le jaune de quinoléine est aussi susceptible de provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.

    Azorubine / carmoisine (E122). Ce colorant synthétique rouge que l’on trouve essentiellement dans les charcuteries est interdit en Australie, en Norvège, en Suède et aux États-Unis.

    Amarante (E123). Ce colorant rouge est autorisé uniquement dans les vins apéritifs, spiritueux, y compris les boissons spiritueuses de moins de 15 % d'alcool en volume et les oeufs de poisson. Il est interdit aux Etats-Unis, en Norvège, en Russie et en Autriche. Des chercheurs japonais ont établi que l’amarante est génotoxique.

    Rouge Ponceau 4R / rouge cochenille (E124). Ce colorant est utilisé en pâtisserie fraîche ou sèche, entremets, flans, fruits au sirop, confiserie, bonbons, chewing-gum, chorizo. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Erythrosine (E127). Ce colorant n’est autorisé que autorisé pour les cerises pour cocktail, cerises confites ou bigarreaux au sirop. Le potentiel cancérogène de l’érythrosine est connu depuis de nombreuses années.

    Rouge “allura” AC (E 129). On le trouve dans les sodas, les apéritifs, les saucisses et les viandes pour hamburger. Ce colorant est probablement génotoxique.

    Noir brillant BN (E151). Ce colorant se trouve dans les harengs fumés. Il est interdit aux Canada, aux État Unis, en Finlande, Japon, en Norvège. C’est un agent mutagène et génotoxique.

    Les additifs au phosphate à proscrire

    L’Agence européenne des aliments doit réévaluer ces additifs avant le 31 décembre 2018, une tâche à laquelle est assignée une "priorité haute". Mais compte tenu des études défavorables qui s’accumulent chaque jour, et qui lient l’excès de phosphore à des risques cardiovasculaires, rénaux et maintenant de cancer, nous conseillons de ne plus consommer d’aliments qui renferment ces additifs, afin d’obliger les industriels à changer leurs pratiques. En voici la liste:

    • Acide orthophosphorique (E338)
    • Orthophosphates de sodium (E 339)
    • Orthophosphates de potassium (E 340)
    • Orthophosphates de calcium (E 341)
    • Orthophosphates de magnésium (E343)
    • Diphosphates (E 450)
    • Triphosphates (E 451)
    • Polyphosphates (E 452)

    Les autres additifs indésirables

    Nitrate de sodium (E251) et nitrite de sodium (E205). Ce sont des conservateurs très présents dans les charcuteries et les viandes traitées façon charcuteries (volailles…). Ils sont classés comme des cancérogènes probables par le Centre international de recherches sur le cancer (Lyon) en présence d’amines ou d’amides apportés par les viandes ou les poissons. Remplacer les nitrites est certes compliqué; en plus de la belle couleur qu'ils donnent au jambon, ils sont surtout là pour prévenir le développement de la bactérie à l'origine du botulisme (Clostridium botulinum). Il existe des alternatives: probablement plusieurs substances naturelles devront être mises ensemble à contribution (CCMP, lactates, antioxydants...). Comme cela entraînerait un coût supplémentaire pour les producteurs, et une modification des méthodes de production, rien n'avance du côté de la recherche de solutions plus sûres.

    BHA (E320). Cet antioxydant de synthèse est considéré comme un cancérogène potentiel par le National Toxicology Program des Etats-Unis.

    Glutamate monosodique (E621). Cet exhausteur de goût se retrouve dans de nombreux plats cuisinés et soupes. Une partie de la population et certains asthmatiques y est sensible et réagit par des symptômes regroupés sous le nom de " syndrome du restaurant chinois ". Les acides aminés excitateurs comme l’acide glutamique et l’acide aspartique sont soupçonnés d’être toxique pour les neurones et de favoriser des maladies dégénratives comme Parkinson.

    Hexaméthylènetétramine (E239). Ce conservateur de synthèse utilisé dans certains fromages contient du formaldéhyde, produit chimique toxique. Il n’est pas autorisé en Australie et Nouvelle-Zélande.

    Orthophénylphénol (E231). Conservateur de synthèse autorisé pour le traitement externe des agrumes, interdit en Australie et Nouvelle-Zélande. Il peut être à l’origine de réactions cutanées et d’inflammation des muqueuses.

    Parabènes (E214-E219). Ces conservateurs pour cosmétiques sont également utilisés comme additifs alimentaires. Certains peuvent se comporter comme des hormones femelles. Plusieurs parabènes alimentaires sont interdits en Australie. A éviter chez les enfants et pendant grossesse et allaitement.

    Moralité: ne consommez que ce que vous avez, vous-même, cuisiné!

    Même quand on n'a pas le temps, on peut cuisiner soi-même: avec la cocotte-minute d'une part, cuisinez ou mijotez vos plats et congelez-les dans des contenants en inox ou en verre.

    Achetez des légumes surgelés, vous les cuisinerez vous-même. Chaque fois que vous devez décongeler un produit, EVITEZ DE LE DECONGELER DANS SON EMBALLAGE!

    Achetez vos viandes en quantités et congelez-les dans un plat en verre, en inox. C'est, cela prends de la place dans le congélateur. Mais, vous évitez ainsi que la “chimie“ des emballages industriels passe dans vos plats.

    SURTOUT, surtout, surtout, ne jamais réchauffer un aliment en baquette aluminium.

    www.tradi-cuisine.com

     

  • L'Autan, le vent maître du Lauragais

    Le Lauragais est le pays des vents qu'ils viennent de l'Ouest (les cers) ou de l'Est (les autans). L'agitation de l'air est incessante et rares sont les journées calmes: à Villefranche, 68 jours par an seulement peuvent être qualifiés " sans vent ".

    Comme le mistral, qui est le vent dominateur de la vallée du Rhône et de la Provence, l'Autan est le maître du Lauragais, par sa violence, sa vitesse et ses effets dévastateurs. Son importance dans la vie des populations lauragaises est si significative, que toute une littérature lui est consacrée avec une foule d'observations précises et de proverbes. Les dégâts qu'il entraîne dans les récoltes, dans les maisons (il ne faut jamais ouvrir les fenêtres par vent d'autan), sur les arbres fruitiers, le font appeler le “vent du diable“, comme si c'était le Malin qui l'envoyait sur Revel ou sur Castelnaudary pour punir les hommes de leurs péchés ...

    Un vent fou qui rend fou

    À Bram ou à Castelnaudary, on l'appelle le marin, c'est à dire le vent qui vient de la mer Méditerranée. Mais son domaine ne se limite pas au Lauragais puisque son souffle se fait sentir jusqu'à Rodez, Cahors, Agen ou Auch. Sa vitesse et sa violence sont maximales vers Castres et en Lauragais où les vitesses records sont observées à Dourgne, Revel, Saint Félix, les Cassès; l'autan "décoiffe " vraiment et ce n'était pas une image...  Il peut souffler à 140 km à l'heure mais contrairement à ce que l'on pense parfois, le record des vitesses est détenu par le cers, le vent qui souffle du Nord Ouest. Les paysannes avaient l'habitude d'accrocher un long ruban noir de chaque côté du chapeau de paille pour bien l'attacher sur la tête! c'est à cela que l'on reconnait le vrai costume folklorique.

    Les directions de l'Autan sont variables. Il peut venir du Nord Est (l'autan de Sibérie ou manja fanga), plus généralement du Sud Est, parfois du Sud alors appelé vent d'Espagne, vent de Pamiers, de Mazères où même de Lybie. Plusieurs jours avant qu'il ne souffle, signe annonciateur, on peut voir très nettement les Pyrénées: "l'autan bol bufa" (l'autan va souffler) observent alors nos paysans.

    Il se lève, lentement d'abord, furieusement ensuite. Il couche la végétation, dépouille les arbres de leurs feuilles ou de leurs fleurs, brise les branches chargées de fruits (une des raisons, sans doute, pour laquelle il n'y a que très peu de cultures fruitières en Lauragais), abîme les vignes. En juin, il peut "moissonner le blé" avant les hommes. Il abat les cheminées et les antennes de télévision et on l'a vu faire faire la culbute aux anciennes "2 chevaux".

    En mai 1916, il y eut même mort d'homme lorsqu'il renversa sur la voie, à un kilomètre de Revel, plusieurs wagons du petit train du Lauragais (aujourd'hui disparu). Au lycée de Revel, une classe préfabriquée a été complètement retournée.

    J'ai vue le lac de Saint-Ferréol, vidé de son eau tandis que soufflait un vent “à décorner les bœufs“ (ou les cocus), comme on disait dans ma famille; le vent était si violent que je devais pousser ma fille dans le dos pour pouvoir approcher de la rive! Elle me disait: regarde, je me laisse aller, je ne me retiens pas…. c'est le vent qui la tenait; elle ne tombait pas, portée par ce vent violent… et fou.

    On dit parfois, “petite pluie, abat grand vent“. Chez nous, à Toulouse, un bon vent d'Autant souffle trois, six, neufs jours durant… et les Toulousains, alors, n'en “peuvent plus“. Ils sont exécrables, colériques, nerveux: on l'appelle le “vent des fous“.

    Si vous vous promenez en Lauragais vous découvrirez que le vent d'autan s'inscrit dans le paysage humanisé. Sur la route, entre Castelnaudary et Revel, les platanes sont déformés par le vent et l'on voit concrètement la direction d'où il vient. Regardez toutes les anciennes métairies, elles sont toutes parallèles à la direction du vent. A Soréze ou Revel, on aperçoit encore de grosses pierres sur certains toits. Toutes les métairies étaient entourées de haies brise vent, avec beaucoup d'ormeaux.

    Aujourd'hui, ceux-ci sont morts, beaucoup de haies ont disparu, mais regardez les haies modernes que l'on replante un peu partout, pour se protéger ou mettre à l'abri les parcelles portant blé, tournesol, ou pastel (vers le Mas Saintes Puelles par exemple): contre quoi?

    Preuve que l'autan demeure, encore aujourd'hui et sans doute pour longtemps, le seigneur maître du Lauragais.

     (*) le foehn est un phénomène remarqué dans les Alpes autrichiennes: après avoir passé les Alpes, l'air se comprime, s'échauffe et devient très violent. Le vent d'autan subit un effet de foehn identique sur le versant Nord de la Montagne Noire.

    D'après Jean Odol: "Archéologie et patrimoine du Lauragais” 1995 - avec un plan très détaillé d’une borde

    Bibliographie:

    Pariset: "Mœurs et usages du Lauragais" 1867

    Fabre: "La vie quotidienne des paysans du Languedoc au 19e siècle"

    Fallou: "Le cassoulet"

    Ravari-Vergnes: "La cuisine des pays d’oc et de cocagne"

    Ce qui est en bleu, ce sont mes commentaires

    Groupe folklorique: le Poutou toulousain

    toulouse,toulousain,société,actualité,occitanie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voyez le ruban du chapeau

    Deux de mes amis ont fait partie des danseurs.... il y a presque 40 ans!