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  • Anniversaire de La Marseillaise

    14 février 1879.

    La Chambre des députés adopte la Marseillaise comme hymne national français. Composé pour l’armée du Rhin en 1792 par l’officier Claude Rouget de Lisle, ce texte était déjà le chant qui symbolisait la France révolutionnaire mais n’avait jamais été officialisé. L’hymne, aux accents guerriers, suscitera ensuite quelques débats polémiques, notamment sur le passage du "sang impur [qui] abreuve nos sillons".

    Dans les années quatre-vingt, Serge Gainsbourg créera une version reggae de l’hymne et provoquera la colère des anciens combattants.

    “Entendez-vous dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats,

    ils viennent jusque dans nos bras

    Egorger nos fils et nos compagnes.

    Aux armes Citoyens, Formez vos bataillons

    Marchons, marchons, qu'un sang impur, abreuve nos sillons!

     

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  • Les surprises de l’étiquetage nutritionnel – Haro sur le cassoulet en boîte!!!!

    oui, bon j'y reviens!

    L'étiquetage nutritionnel à 5 couleurs du PNNS est fiable pour deux produits sur trois. Pour les autres... c'est carrément n'importe quoi.

    Jusqu’en janvier, l’étiquetage 5C et ses promoteurs tenaient la corde, mais début février, Marisol Touraine, la ministre de la santé a décidé de faire évaluer "en conditions réelles d'achat" divers systèmes d'étiquetages, "pour déterminer celui qui apparaîtra comme le mieux adapté à l'information des consommateurs".

    L'évaluation est menée par un "comité de pilotage", qui suivra un protocole mis en place par un "comité scientifique interdisciplinaire". Lequel comité scientifique se distingue par des conflits d’intérêt puisque 6 de ses 14 membres sont liés à l’industrie agroalimentaire.

    Pour éclairer le débat, voici en quelque sorte, ce que vaut réellement l’étiquetage nutritionnel 5C du PNNS: dirige-t-il au moins vers les bons produits?

    Pour faire court, l’étiquetage 5C signale correctement bons et mauvais produits dans deux cas sur trois, ce qui n’est pas mal du tout. Le problème, c’est que dans un cas sur trois, il se trompe, et que c’est parfois la catastrophe: des produits minables bien notés, ou des produits intéressants pour la santé très mal notés. Inquiétant pour le consommateur censé confier sa santé aux pastilles de couleur. Cela tient, comme nous l'expliquons dans notre document d'analyse, aux critères retenus par les Anglais et adaptés par l’équipe Hercberg. Ces critères sont incomplets, et plusieurs sont dépassés, ne reflétant pas les connaissances récentes.

    Cassoulet aux additifs

    Pour prendre un seul exemple, revenons au 24 février dernier, quand Marisol Touraine louait l’étiquetage nutritionnel à 5 couleurs par un tweet demeuré célèbre, qui a fait se gausser les réseaux sociaux:

    "Le cassoulet parfois plus équilibré que le poisson cuisiné? Contre-intuitif mais vrai. Avec la loi de santé, enfin des repères clairs!" tweete-t-elle alors.

    La ministre faisait référence à un document de Que Choisir, qui a appliqué l’étiquetage nutritionnel français à plusieurs plats en conserves, dont le "cassoulet mitonné" de W.-S. En utilisant ces critères, Que Choisir a décerné un feu vert (la meilleure note possible) à ce plat.

    Cassoulet en boîte? non mais, vous rigolez ou quoi???? c'est la pire bouffonnerie de malbouffe qui soit!

    Mais le cassoulet mitonné de W.-S. mérite-t-il vraiment un feu vert?

    Voici la composition de celui-ci:

    Sauce: eau, saindoux, concentré de tomate, farine de blé, sel, sucre, arômes.

    Haricots blancs précuits (33%).

     Charcuterie et viande (22%): saucisses fumées et saucisson (viande de porc, eau, viande de dinde, couenne de porc, maigre de tête de porc, farine de blé, gras de porc, fibres de pois, sel, protéines de soja, gélifiant: E407a, stabilisants: E450, E452, conservateurs: E250, E316, protéines de lait, épaule de porc préparée en salaison (eau, sel, stabilisants: E451, E452, conservateur: E250). et lalai et lalala!

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    Le Bon choix au supermarché (?????) au contraire, attribue une mauvaise note au cassoulet William Saurin, dont la composition est encombrée d’additifs en tous genres. Il y a plein d'autres exemples tout aussi éloquents!

    En conclusion, l’étiquetage nutritionnel 5C ne se trompe pas dans les deux tiers des cas, ce qui n'est pas mal, mais il ne peut pas prétendre renseigner correctement le consommateur sur les qualités d’un produit. Ce système mériterait d’être amélioré et nous tenons notre analyse complète à la disposition de ses concepteurs pour qu'elle en tire des pistes concrètes permettant au score d'être plus précis. Dans l’incertitude, chers consommateurs, il faudra continuer de lire les étiquettes!

     

     

  • Partout, des gens dégueu.....

    Une enquête judiciaire ouverte

    Après le sanitaire, vient le judiciaire… Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris, afin de déterminer les responsabilités dans la propagation du virus H5N8 de la grippe aviaire.

    L’enquête, ouverte notamment pour " tromperie aggravée par le danger sur la santé animale "doit permettre de déterminer si des lots de palmipèdes contaminés ont pu être envoyés en toute connaissance de cause dans des élevages du Gers, du Lot-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées, favorisant ainsi la dissémination du virus.

    Enquête préliminaire en cours

    Cette enquête préliminaire fait suite à un rapport (1) du ministère de l’Agriculture, transmis au parquet d’Albi, ce dernier s’en étant dessaisi au profit du pôle de santé publique de Paris. Le ministère avait lancé une enquête administrative après que deux lots de canards prêts à gaver d’un élevage du Tarn ont été envoyés les 30 novembre et 1er décembre dans des élevages du Gers, du Lot-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Or cet élevage se situait à proximité de l’élevage dans lequel le premier cas de H5N8 français a été détecté, le 1er décembre.

    Les investigations sont confiées à la région de gendarmerie du Midi-Pyrénées en cosaisine avec les gendarmes spécialisés de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). Les enquêteurs devront notamment établir si " les éleveurs destinataires de lots de canards ont pu être victimes de tromperie ", a résumé une source judiciaire.

    Plainte contre X

    La Coordination rurale (CR) a lancé une série de dépôts de plainte contre X pour faire la lumière sur les causes de la contamination des élevages dans les trois départements (Gers, Lot-et-Garonne et Hautes-Pyrénées), aujourd’hui les plus touchés par le virus. Le président de la chambre d’agriculture, Serge Bousquet-Cassagne, est allé à la gendarmerie le 19 décembre, suivi le 21 décembre par le président de la CR 47 Patrick Franken et la présidente de la CR de la Nouvelle-Aquitaine, Sylvie Girard. Aujourd’hui, 12 plaintes ont déjà été déposées, et d’autres sont à venir, annonce la CR 47.

    " Un système industriel, ultra-segmenté " en cause

    La Confédération paysanne " se félicite de cette décision qui va dans le sens de ce que nous affirmons depuis des mois : le système industriel, ultra-segmenté, est largement en cause dans cette crise ", a réagi le syndicat dans un communiqué, le 10 février 2017. L’industrialisation accrue de la filière dans une fuite en avant permanente conduit en ce moment à l’abattage de millions de palmipèdes et met en danger des centaines de paysannes et paysans. "

    Le syndicat réitère sa demande "d’épargner cette mesure dramatique aux élevages autarciques" et demande "la levée du confinement sur l’ensemble du territoire et l’adaptation des mesures de biosécurité aux élevages fermiers", et appelle à manifester le 12 février à Toulouse.

    Nouvelle manifestation des " Canards en colère "

    D’autres ont déjà manifesté leur colère. Alors que de nouveaux foyers sont découverts chaque semaine – même si le rythme de propagation ralentit –, les abattages préventifs massifs passent mal. Une nouvelle manifestation a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi à l’appel de l’association " Canards en colère".

    Une cinquantaine de producteurs et travailleurs de la filière ont investi deux bâtiments de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) à Auch (Gers) en répandant de la paille, des plumes et des pneus dans l’enceinte des bâtiments, pour réclamer une indemnisation " de toute la filière".

    (1) Les investigations ont été menées par la Brigade nationale d’enquête sanitaire, vétérinaire et phytosanitaire.

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/grippe-aviaire-une-enquete-judiciaire-ouverte-1,1,493375707.html

  • A propos de la cuisson sécuritaire des boulettes de viande

    Selon Wikipédia, Les boulettes de viande sont une manière de préparer la viande en boulettes, qui se rencontre partout dans le monde.

    Elles sont préparées le plus couramment à partir de bœuf ou de porc, mais d’autres viandes sont également utilisées.

    Mais comment obtenir une "Cuisson sécuritaire des boulettes de viande", source Dennis O’Brien de l’ARS.

    L’établissement d’un ensemble normalisé de temps et de températures pour la cuisson en toute sécurité des boulettes de viande est difficile.

    Des chefs et des consommateurs les préparent à partir de différentes viandes, les stockent à des températures différentes (réfrigérées et congelées) et les cuisent à des températures différentes et à des moments différents. Ils utilisent même différents types d’appareils de cuisson.

    Cependant, les boulettes de viande crues sont une source potentielle de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC). Chaque année, les STEC causent environ 265 000 cas de maladies, 3 600 hospitalisations et 30 décès aux États-Unis, selon le Center for Disease Control and Prevention.

    Des scientifiques de l’Agricultural Research Service (ARS) en Pennsylvanie ont déterminé des méthodes pratiques pour la cuisson en toute sécurité des boulettes de viande à la maison, dans les restaurants ou dans des cuisines de la restauration commerciale ou collective.

    Anna C.S. Porto-Fett et John B. Luchansky, et leurs collègues ont inoculé de la viande de veau haché et de la viande hachée de bœuf avec un cocktail de sept souches de STEC, ont mélangé ces échantillons avec des œufs et de la chapelure et ont formé des boulettes de la taille d’une balle de golf. Certaines boulettes de viande ont été congelées (- 20°C) et d’autres conservées au réfrigérateur (4°C) pendant 18 heures avant d’être cuites.

    Les boulettes de viande congelées et réfrigérées ont ensuite été cuites à 177°C, à la fois dans un four conventionnel et dans une friteuse à l’aide d’huile de colza, pendant une large plage de temps.

    Ils ont constaté que la friture des boulettes de viande congelées pendant 9 minutes ou la cuisson au four pendant 20 minutes a réduit les niveaux de E. coli de 100 000 fois, une cible appelée la "réduction de 5 log" qui les rendent sûres à consommer. Les boulettes réfrigérées ont eu besoin de 5,5 minutes dans la friteuse et 12,5 minutes au four pour obtenir la même "réduction de 5 log".

    Les résultats, rapportés dans le Journal of Food Protection, fournissent des paramètres clairs et pratiques pour des temps et des températures sûrs de cuisson pour les responsables de la sécurité des aliments, les cuisines de la restauration commerciale et collective et quiconque souhaite cuire des boulettes de viande à la maison.

    En attendant, revoici la recette que je faisais en famille

    Pour 6: 500 g de viande hachée de bœuf (ou de cheval), 30 g de persil ciselé, 3 œufs, de la chapelure, de la mie de pain trempée dans du lait; une boîte de tomates pelées au jus, 1 gros oignons jaune, sel, poivre. 2 gousses d'ail pelée et coupées en brunoise.

    Mettre la viande hachée dans un saladier. C'est plus commode de demander au boucher de la viande hachée en vrac. Vous aurez fait tremper votre mie de pain dans du lait; cassez les trois œufs et battez en omelette, rajoutez dans le saladier sur la viande hachée; mélangez bien; essorez cette mie de pain entre vos doigts et rajoutez dans le saladier; ajoutez le persil frais ciselé. Poivrez, salez. Rajoutez l'ail et bien mélanger le tout avec les mains (propre s'entend).

    Mouillez vos mains dans de l'eau propre s'entend, prenez une bonne cuillère à soupe du mélange, roules les boulettes dans la main.

    Versez de l'huile de pépins de raison sur environ 3 cm dans votre poêle noire sans pet-anti-adhérant-qui-donne-le-cancer-de-l'estomac. Faites chauffer à feu moyen-fort; glissez les boulettes et faites rôtir de chaque côté.

    Dans une sauteuse, préparez une sauce tomate en faisant brunir l'oignon dans de la graisse de canard et en versant les tomates que vous écrasez dans votre sauteuse (qui peut être céramique et pas du tout anti-adhérante si vous voulez vous éviter des tas de cancers digestifs et problèmes divers qui avarient votre belle jeunesse!); perso, j'y raoute une feuille de mon laurier-sauce et quelques branchettes de mon thym de jardin (on est bien servi bio que par soi-même)….versez-y les boulettes et faites cuire à feu moyen-bas durant une dizaine de minutes à couvert.

    Nous servions cela avec des coquillettes au beurre, du riz blanc, des légumes au choix.

    Vous l'avez compris, la viande des boulettes s'achète hachée et se consomme le jour-même!

    Comme ceci, vous éviterez une bonne part des soucis décrit ci-dessus. Point à la ligne.

     

  • Poulet navarrais

    Pour 6 personnes: 1 bon poulet fermier du Gers; 50 g de graisse de canard; 2 gros oignons jaunes; 200 g de champignons (au choix); 2 tomates bien mûres que vous ferez cuire en sauce avec les oignons ou de la purée de tomate en boîte; 30 g de fécule de maïs.

    Découpez votre poulet cru: on coupe les cuisses, les ailes, le cou, et on l'ouvre en deux après l'avoir flambé.

    Dans la cocotte, mettre la graisse d'oie ou canard et faites dorer les morceaux; ajoutez les champignons apprêtés pour retirer la terre.

    Assaisonnez à votre goût. Mettre la tomate. Laissez cuire couvert hermétiquement pendant 45 minutes, feu moyen, en surveillant.

    Retirez les morceaux et disposez sur un plat. Faire une liaison avec la fécule et napper les morceaux de poulet.

     

  • Terrine de pois chiches

    125 g de pois chiches secs; 2 grosses carottes; 1 petit poireau

    1 cuillerée à soupe de graisse de canard; 5 feuilles ou 8 g de gélatine en poudre

    2 gousses d’ail: 2 à 3 cuillerées à soupe de jus de citron

    Piment d'Espelette rouge en poudre; Cumin blanc, Coriandre (moulu)

    Sel, poivre (moulu)

    Laissez tremper, toute une nuit, les pois chiches dans un demi-litre d’eau froide. Le lendemain, les faire cuire pendant 2 heures dans trois quarts de litre d’eau salée. Vous pouvez pour aller plus vite utiliser des pois chiches en conserve de verre.

    Épluchez les carottes et les couper en petits cubes. Nettoyer le poireau, le laver et le couper en petites lamelles. Faites revenir un court instant les légumes dans la graisse.

    Ajoutez 3 cuillerées à soupe d’eau et laisser cuire 15 minutes. Relevez avec sel et poivre. Laissez refroidir les pois chiches cuits et les réduire en purée, dissoudre la gélatine ramollie.

    Ajoutez l’ail pressé ou finement haché. Incorporez les carottes et le poireau et agrémentez avec sel, jus de citron, piment rouge en poudre, coriandre et cumin blanc.

    Graissez bien un moule à cake (contenance d’un litre). Vous pouvez utiliser un moule recouvert de céramique au lieu de papier plastique. Tassez bien.

    Versez votre préparation dans le moule et la laissez refroidir complètement sur le comptoir. Puis mettre au frais pendant 30 minutes.

     

  • Les films souples pour emballage

    Ces films très pratiques sont souvent fabriqués à base de PVC.

    Pour le rendre souple, les fabricants lui incorporent des plastifiants. Ces plastifiants peuvent se retrouver dans les aliments.

    Les plastifiants utilisés majoritairement dans les films souples sont des adipates. Au contact d’un aliment, ces plastifiants ont tendance à quitter le film pour se retrouver dans l’aliment. C’est surtout le cas pour les aliments gras.

    Le principal adipate est le Di(2-éthylexyl) adipate ou DEHA. Il est souvent mélangé à des phtalates dans les films d’emballage.

    Les films à usage ménager renfermeraient environ 20% d’adipates (DEHA essentiellement), mais les films à usage commercial peuvent enregistrer des valeurs supérieures (ces films sont en général plus épais, et la quantité de DEHA nécessaire est donc plus importante).

     

    Le DEHA migre à des niveaux variables selon l’aliment emballé: plus l’aliment est gras, plus il reste emballé longtemps, plus la température est élevée et plus la migration est élevée.

    Fruits et légumes en contiennent peu (sauf l’avocat) ;

    Des taux modérés, pouvant occasionnellement être élevés sont retrouvés dans les viandes fraiches et volailles cuites ;

    Les taux les plus hauts se trouvent dans les sandwiches et les fromages emballés;

    La migration est importante lorsqu’un aliment filmé est chauffé au micro-ondes (sans parler des barquettes alu!).

    Des chercheurs britanniques estiment que l’alimentation apporte environ 3 mg de DEHA par jour, l’apport maximum se situant autour de 8 mg.

    La dose journalière tolérable en Europe est de 0,3 mg par kg de poids.

    Les risques:

    Le DEHA entraîne des anomalies des fœtus dont les mères ont reçu des doses élevées pendant la gestation. Le DEHA aurait des effets tératogènes à haute dose

    Des études chez la souris femelle (mais ni chez la souris mâle, ni chez le rat) montrent un risque accru de cancers hépatiques.

    L’Agence internationale de recherches sur le cancer (IARC) considère que le DEHA ne peut être classé cancérogène, en raison du manque de données chez l’homme et des preuves limitées chez l’animal.

    Limitez et même supprimez totalement, l’usage de films ménagers, surtout si vous attendez un enfant ou si vos enfants sont très jeunes. Les études chez l’animal montrent que les effets toxiques sont plus marqués sur les organismes en développement.

    Demandez au commerçants de ne pas filmer les aliments gras que vous achetez (surtout les fromages). Apportez un récipient à cet effet.

    Si vous ne pouvez pas éviter les aliments filmés, vous pouvez réduire votre exposition en éliminant avec un couteau une couche fine de l’aliment qui a été au contact du film. Conservez ensuite l’aliment dans un récipient inerte (verre, céramique).

    On trouve du PVC (et des plastifiants) dans les emballages plastiques des biscuits et chocolats conditionnés, les emballages des barres chocolatées, certaines bouteilles.

    On en trouve aussi dans les cosmétiques: huiles pour bain, fard à paupières, eaux de toilette, fond de teint, rouge à lèvres, crèmes hydratantes, fard à joues, auto-bronzants…

    Eliminer les emballages plastiques permettrait de réduire considérablement l’exposition aux produits chimiques.

    Alors que les risques liés au bisphénol A (BPA) et aux phtalates sont au cœur des débats, une nouvelle étude publiée dans le journal  Environmental Health Perspectives conseille aux consommateurs de supprimer les emballages plastiques de leur alimentation afin de réduire leur exposition à ces composés.

    Pour évaluer le lien entre l’utilisation d’emballages alimentaires plastiques et le taux de BPA et de DEHP dans l’organisme, les auteurs ont mis cinq familles (20 personnes) au défi de supprimer durant 3 jours les emballages plastiques de leur alimentation et de privilégier les produits frais stockés dans du verre ou de l‘acier inoxydable. Les taux urinaires de BPA et de DEHP (phtalates) des participants ont été mesurés avant, pendant ainsi qu’à l’issue de l’étude.

    La suppression des emballages plastiques entraîne une diminution moyenne de 66% du taux de BPA et de 55% du taux de DEHP. Ces résultats montrent clairement que les emballages alimentaires représentent la principale source d'exposition à ces composés.

    Référence:

    Rudel RA, Gray JM, Engel CL, Rawsthorne TW, Dodson RE, Ackerman JM; Food Packaging and Bisphenol A and Bis(2-Ethylhexyl) Phthalate Exposure: Findings from a Dietary Intervention. Environ Health Perspect,  doi:10.1289/ehp.1003170.