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  • C'est la saison!

    Choux de Bruxelles braisés à la saucisse de Toulouse

    250 à 300 g de choux par personne, 1 oignon jaune par personne, 1 tranche de cansalade plate par personne (il faudrait être fou pour prendre de la cansalade fumé, cf. une note figurant déjà dans le blog), 1 morceau de saucisse d'environ 120 à 150 g par personne, 1 cuillère à soupe de graisse de canard, un peu de thym frais ou 1 feuille de laurier fraîche, sel, poivre, curcuma ou coriandre moulue selon votre goût

    Nettoyez les choux de Bruxelles, coupez les feuilles jaunes, coupez en deux ou trois selon la grosseur (vous pouvez aussi utiliser des choux surgelés et inutile de les décongeler) coupez l'oignon en cubes.

    Faites rissoler l'oignon dans de la graisse de canard; lorsqu'il commence à brunir, rajouter la cansalade et faire rissoler à bien brun.

    Rajoutez les choux de Bruxelles frais ou surgelés, ajoutez thym, laurier, curcuma, etc; couvrez et laisser cuire à feu très doux, sous couvercle, durant 25 mn; vérifiez régulièrement pour ne pas que cela brûle. Rectifiez l'assaisonnement. Faites griller à part la saucisse de Toulouse et disposez sur votre assiette chaude.

    Idée: vous pouvez rajouter des marrons cuits à l'eau puis pelés environ 10 mn avant la fin du braisage.

    Ou bien, vous rajouterez des cèpes sautés à l'ail et au thym que vous disposez sur l'assiette de service. Rien n'interdit de mélanger choux, cèpes et marrons!

     

  • Parfois, les chercheurs sont un peu... gagas!

    Des chercheurs autrichiens ont mis en évidence une corrélation entre le goût pour l'amertume et les tendances sadiques et machiavéliques.

    Aimer votre café noir et serré pourrait trahir le côté obscur de votre personnalité.

    Des psychologues de l'université d'Innsbruck (Autriche) ont en effet montré l'existence d'un lien entre la préférence du goût amer et les traits de personnalité antisociale, dans une étude publiée dans la revue scientifique Appetite.

    Egoïsme, vanité et sadisme

    Les chercheurs ont mené successivement deux expériences regroupant au total près de 1000 personnes. Tout d'abord, les participants devaient indiquer leurs préférences gustatives pour les boissons et les aliments amers, en comparaison aux denrées sucrées, salées et acides. Puis, dans un deuxième temps, les psychologues ont pratiqué une série de tests de personnalité visant à évaluer le machiavélisme, la psychopathie, le narcissisme, le sadisme et l'agressivité. Les résultats obtenus montrent qu'il existe une corrélation entre la préférence pour le goût amer et les personnalités asociales : "les résultats suggèrent que la préférence pour les aliments et boissons amers est étroitement liée à la noirceur de la personnalité" expliquent les psychologues dans leur étude. Ainsi, les personnes préférant les aliments et boissons amers feraient plus souvent preuve d'égoïsme, de vanité, et prendrait même du plaisir à voir les autres souffrir.

    Le goût du risque?

    Le goût pour l'amertume ne semble pas posséder d'explication biologique. En effet, selon les auteurs de l'étude, "la survie dépend de la consommation de substances sucrées et du rejet des substances amères, car la nourriture sucrée présente typiquement une forte densité calorique alors que l'amertume indique souvent la présence de toxines". Apprécier ces aliments "dangereux" pourrait alors refléter un goût pour le risque, qui se traduit également par une personnalité plus sombre et des traits de caractères prononcés.

    Pauvres cloches! le café sans sucre, c'est uniquement pour ne pas grossir ni attraper le diabète en entretenant le goût sucré! Et si j'aime les pissenlits, ce n'est pas parce que je suis vaniteuse mais avec des croûtons de pain aillés, c'est un bonheur rare! et pour adoucir le goût, arrosez d'huile de noix ou noisettes et saupoudrez de germes de blé.

    C'est du n'importe quoi!!!

  • La musique populaire des Manivelles occitanes à Saint-Étienne

    L'orgue de barbarie se montre parfois à Toulouse.

    En préambule du concert de Toulouse les Orgues en la cathédrale Saint-Étienne, plusieurs membres de l'association des Manivelles occitanes s'étaient donné rendez-vous devant l'entrée de la cathédrale. Ils se sont produits devant le public du festival. Opération réussie.

    Les tourneurs, comme ils se dénomment, jouaient à tour de rôle, parfois en poussant la chansonnette en compagnie des amis ou de leur famille. Beaucoup se sont étonnés de la beauté des orgues, du défilement du carton perforé qu'ils avalent consciencieusement.

    Dans le public, des jeunes : à l'image de Louison qui tenait son petit Raoul dans ses bras, fasciné par le spectacle. Ou encore de Claire, étudiante en musicologie, qui n'a guère les moyens d'aller aux concerts mais qui associe cette musique aux émotions de sa grand-mère.

    Pour tout achat ou autoconstruction, pour animer une manifestation, les manivelles des tourneurs occitans démarrent au quart de tour. Et puis, ce côté mécano de l'orgue…

    http ://manivelles-occitanes.fr/

  • Barquettes de thon aux deux croquants et deux fromages

    Si vous voulez que vos enfants consomment des légumes, demandez aux gosses de décortiquer les coques de cacahouètes, ça les occupera d'une part et de l'autre, en les faisant participer ils auront plus envie de manger des légumes. Vous pouvez utiliser une ou deux carottes supplémentaires découpées en ruban pour la présentation.

    Pour avoir des rubans de carottes, utilisez un couteau économe. Et du jus de coude.

    Pour 4: deux ou plus de feuilles de cœurs de laitue ou d'endives

    Une boîte de thon au naturel, 100 g de fromage frais, genre brousse et 80 g de Roquefort, 1 grosse carotte, 1 citron, 3 cuillères de ciboulette hachée, poivre, sel, une grosse poignée de cacahouètes en coque.

    Ouvrez et nettoyez les feuilles d'endives ou les cœurs de laitue, gardez celles qui entières vont servir de réceptacle à votre mélange.

    Ouvrez les coques de cacahouètes et retirez la peau rouge. Dans un saladier mélangez les deux fromages et la boîte de miettes de thon que vous aurez lavées et pressées dans du papier absorbant ou un linge propre. Mélangez bien, rajoutez poivre et ciboulette. Rajoutez le jus de citron. Mélangez encore

    Pelez les carotte et faites des rubans avec la moitié et de petites allumettes avec l'autre moitié. Rajoutez les allumettes dans votre mélange du saladier, ce sera le croquant numéro un.

    Disposez le mélange dans les feuilles de salade. Parsemez de morceaux de ruban de carottes et saupoudrez de cacahouètes concassées qui donneront le second croquant.

    Posez chaque barquette sur l'assiette individuelle et saupoudrez cette dernière de cacahouètes coupées en deux. Rajoutez des rubans de carottes (voir plus haut)

    Vous pouvez faire des makis avec ce mélange puisque vous savez succomber à la nouvelle cuisine.

    N'importe quelles feuilles de salades peuvent servir, il faudra les rouler et mettre une pique pour faire tenir et du coup, on ne peut plus nommer cela barquettes mais “roulés de salade“.

     

     

  • Pois chiches grillés (apéritif)

    Se cuit en deux fois, ne pas éteindre le four entre deux actions

    Pour 200 g de pois chiches cuits, 1 cuillère à café de poudre de piment d'Espelette, 4 cuillères à soupe d'huile d'olive; 1 cuillère à café de coriandre en poudre

    Préchauffez votre four à 180 degrés. Étalez vos pois chiches sur la plaque du four tapissée d'une feuille de papier cuisson, enfournez une bonne dizaine de minutes, n'éteignez pas le four.

    Frottez les pois chiches dans un torchon pour retirer la peau.

    Mélangez les épices et l'huile dans un saladier large, versez les pois chiches et remuez bien.

    Remettre à cuire au four une dizaine de minutes. Versez dans un plat, salez selon le goût et bien mélanger; peut se consommer tiède, mais c'est pour l'apéritif. Conservez dans un pot de verre à vis.

     

  • Lu sur un site internet, qui se mélange les pédales, cagaïre* va!

     j'ai du refaire:

    Dans le désordre, le lexique des mots toulousains que l’on parle à l’Inquet, le marché aux puces de Saint-Sernin.

    "Boulègue toi, il nous faut aller faire les commissions pour le manger",

    Expli: Boulèguer: bouger, remuer.

    "On se boulègue là, sinon on va se faire rouspéter“.

    Dépêche, nous devons aller faire les courses au supermarché pour le repas (de midi ou du soir).

    "Allez, mets les poches dans la malle, on y va".

    Expli: Ils sortent du supermarché, les bras remplis de sacs de course (“les poches“;

    La malle: le coffre.)

    Si vous ne comprenez rien à cette phrase, c’est que vous êtes un franchimand (un français d’au-dessus de la Loire).

    Franchimand: terme moqueur et péjoratif pour se moquer du Français du nord.

    Expression nouvelle, je peux vous dire, que je ne connaissais pas!

    Et même que, “au-dessus de Montauban, on comprend rien à ce qu'y disent! Y parlent trop “pointu“ té!

    Ah cette manie de rajouter des " te " partout, té !

    “Il te faut faire attention“

    S’il faut: veut dire “peut-être. "S’il faut, il est déjà arrivé. Appelle-le“.

    Le manger: la nourriture. "Je ne vais pas à la cantine, j’ai amené mon manger".

    On dit plutôt: emmmené mon mangéé

    Bon peu: beaucoup. "Mettez- moi un bon peu d’aligot mais passss tropp".

    En réalité, l'aligot, on le trouve en Auvergne. Nous, c'est le confit, le foie gras, le cassoulet, ignare!

    Plusssss ou moinssssss: avec le nombre de "s" qu’il faut

    Cette ennée: cette année.

    Il faut savoir que, le Toulousain s’étonne, ou s’espante beaucoup.

    “Putain: ça mespante ce que tu me raconte, té!"

    Boudu con!: Est ce vraiment nécessaire de traduire? eux, il n'ont pas mis cong avec un g; cé des pointus ou quoi?

    Botch!: C’est absolument incroyable ce que tu racontes

    (perso, jamais entendu cette expression!"

    Il y a tchi: il y a rien ou que dalle!

    C’est le pompon sur la Garonne: C’est le cerise sur le gâteau

    (doit être nouvelle expression, j'ai jamais entendue!)

    Cagne: la flemme.

    Au taquet: à fond. Prononcez “Au taquééééé"

    Bof, y a pas tant que cela de éé! on n'est pas des chèvres!

    Tchaper: manger beaucoup (trop).

    Non: tchaper, c'est manger – pas plus que cela. On va tchaper, on va à la graille!

    Ou aussi: parler beaucoup – non  tchaper ne veut pas dire “parler beaucoup“

    Les cluques: les lunettes – ben, je ne savais pas que l'on n'utilisait pas ce mot ailleurs? Grosse surprise! on apprends à tout âge!

    Cagade: échec. " Le Stade Toulousain s’est pris une cagade ce week end".

    Dans cette expression, il faut dire “Le Stade, il s'est prit une sacré cagade, dimanche!" Y'a que les geek qui disent week end, nous, c'est plutôt: weeekendgeu

    Se perdre entre Gaillac et Rabastens: être saoûl.

    On dit plutôt: il ou elle est entre Gaillac et Rabastens (deux villes du Tarn, département proche de notre Haute-Garonne où, autrefois, j'ai dis autrefois, le vin était une piquette qui tournait vite la tête, comme disait l'autre.

    Carrer: s’en foutre. "J’en ai rien à carrer, (j’irai pas au boulot demain)“.

     Empapaouter: arnaquer. De l’occitan empapautar. " Papouter, outer, empapouter, outer"

    Veut dire aussi: s'est fait embobiner au point de ne plus bouger, ou est totalement englué.

    Ratchàs, ratchou: radin.

    Peïzou: paysan. Art de désigner le plus souvent les Ariégeois. Menteur! on insulte pas les Ariégeois !et puis d'abord on dit peïzousss

    Pitchou: tout petit. De l’occitan pichon, petit. S'utilise pour parler d'un enfant, garçon; la fille c'est la pitchoune

    Raï: pas grave; "La vaisselle? Raï, on s’en carre“. De l’occitan rai, même sens.

    Mais, on ne dit pas toujours on s'en carre. On dit “raï“ pas grave (raï, tout court est utilisé pour dire bof), pas grave, passons à autre chose.

    Gnac: énergie, force. "J’ai la gnac, je suis au taquet". De l’occitan nhac.

    Même si utilisé partout en France, cela s'écrit et se prononce: gnaque;

    Craques: bobards. "Le collègue, il raconte des craques". De l’occitan craca.

    Poutou: bisou. De l’occitan poton, baiser.

    Et son bébé, on l'appelle “poutougne“ Coucou, ma poutougne! t'a bien dormi? demandez à ma fille!.....

    Quéquette: sexe du petit garçon. De l’occitan quiqueta.

    Tcharer: parler, discuter

    Tchatcher: tcharer sans s’arrêter.

    Pompette: un peu ivre.  De l’occitan pompar: s’imprégner d’un liquide

    Même que quand on est pompette, on est toujours entre Gaillac et Rabastens.

    La langue d’oc est  reconnue comme "patrimoine de la nation" par la Constitution Française depuis 2008.

    Ha oui? ben, c'est pas trop tôt et c'est assez normal, non?

     

    *Cagaïre: quand le bébé a fait caca! quand on change les couches pleines, on dit: ha, petit(e) cagaïre!

     

    Toulouse, toulousain, cuisine, recettes, Occitanie, gastronomie, société

     

     

     

     

    Statue de GOUDOULI, notre poète Occitan

    Square Lafayette, centre ville de Toulouse

     

  • Vin de cerises

    10 kg de cerises; 1 kg de sucre cristallisé; quelques écorces de cannelle; ½ cuillère à café ou 4 g de muscade; 2 l d'alcool à 45°; 1 cuillère à soupe rase de levure de bière, 1 citron non traité

    Dénoyautez les cerises, les écraser et en extraire le jus.  Verser celui-ci dans un tonneau bien rincé et ajouter la levure diluée dans un peu d'eau tiède ainsi que les autres ingrédients.  Remuer, laisser reposer.  Un mois plus tard, coupez le citron en fines rondelles et le mettre dans le tonneau.  Après 3 mois mettre en bouteilles.

    Contient beaucoup d'anti-oxydants. A rajouter aussi dans une salade de fruits, par ex. ou si vous réalisez vous-même vos yaourts et fromage blanc caillé.

    Autre recette

    Vous pouvez utiliser des cerises en bocaux mais il faudra utiliser pas trop de jus et le garder pour ailleurs, dans un entremet ou salade de fruits; le jus de cerises en pot est un peu trop sucré à mon goût.

    Pour deux pots de 750 ml, utilisez un verre de jus de cerise du pot, 1 tuyau de cannelle, 1 g de muscade, 1/2 verre d'alcool, très peu de levure et 12/ jus de citron. 1,5 litre de très bon vin

    Écrasez les cerises et rajoutez les ingrédients. UTILISEZ UNIQUEMENT UN POT EN VERRE, à visser.

    Au bout de trois mois, versez le tout dans une bonne bouteille de vin rouge, après l'avoir, bien sûr, passé pour retirer les fruits. Ne jetez pas les fruits, rajoutez dans une salade de fruits.

    Le vin ainsi préparé ouvre l’appétit. Boire un demi-verre avant le repas, en apéritif.