J'ai été la première voyante à avoir 2 émissions par semaine (1989 et 1991) et à être payée par TLT: alors que mes remplaçantes ONT PAYE pour passer!
C'est la différence entre les charlatanes et une voyante sérieuse: les unes payent cher, l'autre a touché un modeste cachet (on dit "pige"). J'avais 15 m' le vendredi soir, payée 500 francs la pige.
Il n'était prévu qu'une seule émission par semaine.... mais, après la première, le standard téléphonique à sauté (oui, sauté, je ne mens pas....) tant il y avait d'appels! Du coup, le directeur de TLT m'a dit: ce n'est pas possible ce que vous faites! c'est vraiment incroyable la folie qu'il y a eu!... en serrant les minutes de programme j'ai pu vous trouver 8 minutes le lundi soir (à l'époque, l'antenne était en direct seulement deux heures par soirée)... là, j'ai récupéré 400 francs les 8 minutes...
Allez voir mon compte Dailymotion, pseudo: Toulousejoyce (hé oui, on ne se refait pas); plus bas, une vidéo
Lorsque à la fin d'une année de média, en 1991, le directeur de l'époque m'a demandé si je voulais continuer de passer à l'antenne, il m'a indiqué que vu, le nombre de personnes qui regardaient mon émission, je devrais payer 10.000 francs par émission....
Ben, j'aurais voulu les gagner dans le mois!
Les soit-disant "voyantes" suivantes, si elles ont payés cette somme, je me demande combien d'envoûtement et de retours d'affection elles ont récupéré, ces charlatanes!
Il m'est arrivé la même chose à Radio France Toulouse où je suis passée pendant deux ans! une folie furieuse, tout le monde se battait pour me poser une question en direct! La standardiste devenait "verte" en me voyant me diriger vers le studio!
Le directeur de Radio France avait quitté son bureau, à ma première prestation, pour voir la tête de la voyante qui passait! Même l'animateur n'en revenait pas! Un journaliste sportif était sur le pont des Minimes, en voiture, et quand il m'a entendu parler, il m'a dit avoir foncé comme un fou depuis les Minimes jusqu'à La Cépière pour me voir à tout prix!
Certaines personnes "haut placée" m'ont appelé pour me dire: c'est exceptionnel votre façon de travailler, quelques unes croyaient que l'émission était arrangée ou préparée... j'ai dis: mais non, voyons, essayez d'appeler pour poser une question.... la réponse: heu, non... je suis trop connu et ma voix sera immédiatement reconnue... je ne peux me le permettre...
Même les journalistes de Télé-Toulouse qui m'avaient vue dans les couloirs de TLT, ricannaient en ayant appris qu'il y aurait désormais une émission de voyance: à la fin de la première émission, ils riaient moins, étaient stupéfaits et... ont voulu, en douce, une consultation... si j'avais été rémunérée par tous les journalistes et techniciens, zzzzz!!!
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Le tribunal de commerce a prononcé vendredi la liquidation judiciaire de la chaîne toulousaine créée en 1988 par Dominique Baudis...
Après des mois d’incertitude, le couperet est tombé : Télé Toulouse (TLT) ferme le rideau. Le tribunal de commerce de Toulouse a demandé ce vendredi la liquidation judiciaire de la chaîne qui employait encore une vingtaine de salariés, dont neuf journalistes.
Ecran noir vendredi à minuit
Depuis vendredi dernier, les journaux télévisés n’étaient plus diffusés et les programmes se limitaient à des rediffusions " jusqu’à l’écran noir " ce vendredi soir à minuit. Dans son jugement, le tribunal de commerce " ne peut que constater que TLT n’a plus les moyens de faire face à ses engagements, les actionnaires n’étant plus disposés à renflouer systématiquement les comptes de l’entreprise ".
Le jugement précise également que " le mois de juillet constitue bien une impasse en termes de trésorerie et que la demande des salariés d’une poursuite d’activité exceptionnelle de trois mois n’est pas compatible avec la situation de trésorerie de l’entreprise".
Aucun salarié de TLT n’était présent vendredi au tribunal de commerce. Depuis vendredi matin, la page Facebook de la chaîne affiche une photo " Au revoir et merci ".
Le sort de la petite chaîne locale était menacé depuis des années. L’entreprise était placée sous le régime d’un plan de continuation prévoyant le remboursement régulier d’une dette de 2,4 millions d’euros.
Toulouse: La chaîne locale TLT menacée de liquidation judiciaire
TLT, créée en 1988 à l’initiative de Dominique Baudis, a été l’une des toutes premières télévisions locales. Elle avait déposé son bilan fin 2008. Malgré une recapitalisation en 2009 et des effectifs réduits de moitié, elle a continué à perdre de l’argent, souffrant en particulier d’un manque de ressources publicitaires lié à sa faible audience, mais aussi, selon le personnel, à la disparition du service commercial.
Elle est détenue à 60 % par la mairie de Toulouse, 17 % par La Dépêche du Midi, les autres actionnaires étant le Toulouse Football Club (12 %), la société Digivision (8 %) et le Stade Toulousain (4 %).
Après l’annonce de la liquidation, Antoine Maurice, membre d’Europe Ecologie Les Verts, a souligné " un terrible gâchis " et demande, dans un courrier adressé à Jean-Luc Moudenc, " de tout faire pour accompagner le reclassement des salariés de TLT, en vertu de la responsabilité sociale que confère la Ville son statut d’actionnaire“.
2e Emission sur Télé-Toulouse par ToulouseJoyce