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  • Donc, vous avez compris....

    que toutes les notes de ce blog doivent être lues

    OUI, TOUTES!

    depuis l'ouverture du blog!

    sinon vous perdrez des tas d'informations importantes à savoir sur la cuisine ancienne et traditionnelle!

     

    Post scriptum: cette note reviendra régulièrement sur le blog et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop du rabâchage... mais, les nouveaux doivent être informés....

    BONNE LECTURE!

  • Votre horoscope insolite et déjanté

    Amour, Travail est en ligne

    cliquez sur l'image ci-après

     

     

     

     

     

  • La vérité sur le foie gras aux figues....

    Comment choisir un foie gras cru?

    Seul un foie gras cru se comportera bien à la cuisson et restera entier. Un foie gras de qualité moindre se délite et fond sous l'effet de la chaleur.

    Astuces pour reconnaître un foie gras de bonne qualité et juger sa fraîcheur :

    - il doit être de couleur uniforme

    - il doit être souple au toucher : presser un doigt sur le foie, il ne doit pas s'enfoncer trop facilement et ne doit pas laisser d'empreinte profonde.

    Un foie gras se déguste, à la manière ancienne, mi-cuit.

    Faites griller des tartines de pain: pain de seigle ou de campagne

    Posez de petits éclats de foie gras sur la valeur d'une bouchée de pain.

    Dégustez. C'est tout.

    On pose un éclat de foie, on tartine pas…. vous consommez le plus haut niveau de la gastronomie française et pas un pâté. Le foie gras, ce n'est pas du pâté. Capito?

    Et puis, le foie gras congelé??? Non, non, non et NON!

    Pour le vin, ne vous cassez pas la tête: buvez celui que vous voulez mais, je vous en prie, ne prenez pas du vin blanc liquoreux…. autant avaler du coca!

    En règle générale, je prends un bon Cahors…. c'est mon vin préféré.

    Ou bien un vin apéritif Thuillé: là, c'est à mon avis, divin. Le petit Jésus en culottes de velours, comme à dit je ne sais qui…

    Et si vous n'aimez pas le vin, de l'eau, ce n'est pas plus mal… même s'il vous manquera le velours des culottes!

    Un repas tout au Champagne… j'ai déjà essayé mais, bof, il reste seulement le souvenir d'avoir dégusté un repas très, très cher…. qui m'a été offert.

    Je ne suis pas assez gastronome pour le disséquer et vous certifier que c'est meilleur de boire du champagne avec du foie gras. Essayez, vous verrez bien. Les sensations gustatives, c'est comme la politique, chacun la sienne.

    Mais, surtout, je vous en conjure: jamais de foie gras avec des confits d'oignons, de figues ou de balsamique! ce produit se suffit à lui-même.

    Il fut une époque où j'écrivais ce que l'on nomme des “piges“ dans des journaux ou magazines. Je réalisais des grilles de mots croisés (de ma tête, pas des grilles avec logiciels, excusez du peu) d'autres jeux et des recettes gastronomiques pour le Journal des Chasseurs.

    Un jour, le rédacteur en chef me dit: nous en avons assez de voir que la commission européenne veut faire supprimer le foie gras!

    Et je lui dis: je peux prouver que le foie gras a été inventé par les oies!

    Il me dit: chiche! écrivez l'article et je le passe.

    Et donc, voici ce qui est passé dans le magasine, (de mémoire)

    Le foie gras a été révélé au monde du temps des Romains. Il existait, aux alentour de Rome des vergers de figuiers, donc la saison des fruits est fin août-septembre.

    Les oies, ces volatiles bien connues, prenaient la tangente justement en fin août septembre pour partir vers les pays africains, se réchauffer les plumes.

    Or donc, pour ce long voyage, nos amies les oies italiennes savaient qu'il leur fallait consommer beaucoup pour tenir ce long voyage au-dessus des flots méditerranéens. Elles se réunissaient près des figuiers de Rome emplis de ces bons fruits bien mûrs qu'elles aimaient passionnément et en consommaient, consommaient, consommaient le plus qu'elles pouvaient.

    Les Romains du coin qui étaient aussi fainéants que le furent nos rois quelques centaines d'années plus tard, ayant vu le manège de ces damoiselles bien grasses, se mirent tout simplement à les chasser. La chair de l'oie n'étant pas plus mauvaise qu'autre chose, ils avaient là de la viande à rôtir qui leur tendait les bras, sans coup férir.

    Ils se donnaient juste la peine de les attraper et, ils s'aperçurent donc que le foie des oies était énorme et d'un parfait délice!

    Un foie d'oie engraissée aux figues devint ainsi le nec plus ultra. La chair de l'animal qui avait consommé des figues fraîches, devenait un délice  pas croyable.

    Bien sûr, j'ai écris l'article de façon moins imagée….

    Cet article bien entendu, n'est pas tombé dans les oreilles de sourds… quelques petits malins se sont dit: on va faire du fric. Et se démenèrent à inventer des tas de recettes plus idiotes les unes que les autres avec de la confiture ou des figues cuite dans le foie.

    Les saisons des figues ne durent que quelques mois. Quelles soient italiennes, françaises ou d'ailleurs. Il y a un maximum de canards et d'oies à gaver partout: en Pologne, au Canada, chez nous et ailleurs…. mais, toute la récolte mondiale ne suffirait pas pour cela qu'elles soient fraîche ou figues sèches.

    Donc, à moins d'avoir vos 4 oies ou 5 canards dans le fond de votre jardin que vous engraisserez de figues fraîches, je vous déconseille de dépenser votre argent en foie gras trafiqués…  ne vous laissez pas berner! Vous économiserez, de plus!

    Par contre, il me vient une idée: peut-être serait-il intéressant de finir sa tartine en croquant du raisin vert (pas mûr, j'entends)????

     

    Toulouse, toulousain, recette, gastronomie, occitanie, société

     

     

     

     

     

     

  • Piperade jambon

    Plat léger d'été

    pour 4 personnes :

    4 tranches généreuses de Jambon de Bayonne

    8 œufs; 1 kilo de poivrons verts

    1 kilo de tomates; du persil haché

    1 piment, 1 oignon, 1 tête d’ail

    Huile, sucre, sel

    1 cuillère de graisse d’oie ou de canard

    Commencez par éplucher, épépiner les poivrons verts, les tailler en lanières, les faire étuver dans deux cuillerées à soupe d’huile avec l’oignon émincé, l’ail, les tomates épluchées, le piment taillé en rondelles; ajoutez une pincée de sucre.

    Faites cuire doucement jusqu’à évaporation complète. Battre  ensuite les huit œufs en omelette, salez légèrement.

    Passes, pendant deux minutes, quatre tranches de Jambon de Bayonne dans la graisse d’oie ou canard et réservez au chaud versez ensuite la graisse de cuisson dans les légumes.

    Hors du feu, incorporez les œufs au mélange de tomates et de poivrons.

    Brouillez, avec une fourchette,  l’ensemble qui doit être moelleux puis mettre sur feu doux pendant trois minutes.

     

  • Lauragais: mon pays de cocagne

    Un peu d'histoire: Selon les uns (Chapelet), le pays de Cocagne est la partie du Languedoc qui composait l'ancien duché de Lauraguais. C'est là que se fabriquaient des pains coniques formés avec la feuille écrasée du pastel, et désignés sous le nom de coques ou coquaignes de pastel. Los coquaignes qui servaient à la teinture ont été pendant longtemps une source de richesse pour le pays.

    On reparlera bientôt du Pastel...

    De là est venu l'usage de comparer les pays riches et heureux au pays où se fabriquaient les coquaignes, au pays de coquaignes. En répétant le mot, on a forcé l'idée, et pays de cocagne a fini par être synonyme de félicité parfaite.

    Suivant d'autres, c'est-à-dire suivant M. Génin, ce bienheureux pays de Cocagne est, ou plutôt était l'Italie. Autrefois, au XVIème et au XVIIème siècle, il y avait à Naples une montagne figurant un Vésuve d'où jaillissait a profusion du macaroni, de la viande et des saucisses que les gens du peuple se disputaient. Cette réjouissance s'appelait une cocagne, en italien coccagna, du vieux français cocquaigne, qui signifie contestation, dispute.

    Cette explication, si elle était la bonne, aurait le mérite de rappeler l'origine de notre Mât de cocagne (prochaine note) car, aujourd'hui que l'idée de lutte a disparu, et que le mot cocagne est devenu synonyme d'abondance et de plaisir, le nom de mât de cocagne est un peu ironique. Il y a bien là-haut, en effet, des richesses que l'on vous offre, mais il faut les aller chercher, et ce n'est jamais sans beaucoup de peine qu'on arrive à ce résultat.

    Le mot cocagne semble promettre des jouissances plus faciles; le mât savonné ne permet guère de citer le proverbe qui sert à caractériser l’abondance:

    "Il n’y a qu’à se baisser et en prendre."

    L’étymologie du nom a été très discutée

    Aux Pays-Bas, on a dit qu’il venait de celui de la ville de Kockengen dans la province d’Utrecht, ou bien de l’expression "het land van de honingkoeken:" le pays des gâteaux de miel».

    Le mot anglais "cockaigne" serait attesté dès 1305 environ, issu de l’ancien français"coquaigne». Lui-même est d’origine obscure : provient-il de mots hérités du latin"coquere","cuisiner"(par exemple l’anglais "to cook") ou bien d’autres mots germaniques désignant les gâteaux, comme l’anglais "cake", le wallon "couque", etc.?

    Mais les "coques" ou "coquaignes" désignent aussi des petits pains de pastel fabriqués dans le Lauragais en Languedoc à partir d'une plante appelée le pastel, dont était extraite une teinture bleue (d'où le bleu pastel). Elles firent la fortune de ce pays et lui donnèrent le surnom de Pays de cocagne. Cette couleur est aussi dite "bleu de Cocagne". L'expression remonterait au début du XIIIe siècle et évoque déjà toute la richesse symbolisée par le pastel dans l'économie du Lauragais et de l'Albigeois où la plante fut cultivée et sa teinture commercialisée.

    Le Pays de Cocagne est, dans l'imaginaire européen, une sorte de paradis terrestre, une contrée miraculeuse dont la nature déborde de générosité pour ses habitants et ses hôtes. Loin des famines et des guerres, Cocagne est une terre de fêtes et de bombances perpétuelles, d'inversion des valeurs et des lois naturelles, où l'on prône le jeu et la paresse, et où le travail est proscrit.

    Les frontières terrestres du Pays de Cocagne sont faites de montagnes de bouillie ou de gelée. Une fois arrivé dans cette contrée paradisiaque, on peut s’attendre à ce que les cailles nous tombent toutes rôties dans le gosier, comme le fait le soldat situé à gauche du tableau, bouche grande ouverte, et néanmoins protégé par un toit couvert de tartes. On y voit des oies qui viennent se jeter toutes cuites sur les plats, des cochons qui accourent vers nous lardés d’un couteau et des cactus formés de galettes, des œufs à la coque qui courent…

    Ici les soldats ont déposé leurs armes, les agriculteurs leur fléau, les étudiants se couchent sur leurs livres, pour une trêve perpétuelle sous les auspices d’une nature généreuse. Le pays de Cocagne peut être vu comme une expression de l’aspiration à la prospérité universelle, à la paix et à l’égalité, un paradis terrestre, une utopie

    Dans son livre La faim et l’abondance, Massimo Montanari situe la naissance du mythe de Cocagne entre le XIIe et le XIVe siècle. On trouverait une des plus anciennes références dans les Carmina Burana, ces chants de clercs vagabonds rebelles et défroqués qui célébraient le vin, l'amour libre, le jeu et la débauche (les Goliards).

    Un personnage s’y présente comme l’abbé de Cocagne: "Ego sum abbas cucaniensis". En 1250 environ, un texte en ancien français intitulé le Fabliau de Coquaigne décrit ce pays de fêtes continuelles, du luxe et d’oisiveté, où plus on dort et plus on gagne.

    Cocagne vient selon les uns du canton de Cuccagna en Italie, sur la route de Rome à Loreto; selon d'autres, du poète macaronique Teofilo Folengo, surnommé Merlin Coccaie, qui dans ses vers aurait décrit ce pays délicieux; ou enfin d'une fête instituée à Naples sous un nom analogue, dans laquelle on distribuait au peuple des comestibles et du vin.

    Notre pays de cocagne est universellement connu:

    Dans le film d'animation Disney Pocahontas, le héros John Smith parle du nouveau monde comme de "cette terre de cocagne".

    Georges Brassens, dans sa chanson “Auprès de mon arbre“, appelle son arbre “mon mât de cocagne“. Dans les fêtes de village, le mât de cocagne, attraction traditionnelle, était un poteau savonné en haut duquel on accrochait des jambons, des bouteilles et autres friandises que les jeunes montaient décrocher à leurs risques et périls et au grand amusement de la foule.

    Il a aussi écrit “Je bivouaque au pays de Cocagne“, texte mis en musique par Joël Favreau. En 1965, Jeanne Moreau chante également “Vie de Cocagne,“ sur un texte et une composition de Serge Rezvani.

    Jacques Brel, dans sa chanson Le Plat Pays nous dit “Avec des cathédrales pour uniques montagnes et de noirs clochers comme mâts de cocagne“

    Ne croyez surtout pas que les gens d'ici soient des fainéants et que tout leur est donné… le pays de Cocagne est un pays imaginaire. Un paradis que l'on voudrait bien connaître pour aller s'y nicher et ne plus jamais avoir de problèmes.

    Comme disait l'autre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Chez nous comme là-bas; comme chez toi et chez les autres.

    Toulouse, toulousain, cuisine, recette, gastronomie, histoire, occitan

     

     

     

     

     

     

     

    Symbolisme: le pastel

     

     

  • Stats Octobre 14

    A compter du 20 octobre 2014, le blog est nouvellement référencé sous l'URL

    www.cuisine-toulousaine.com

    et donc, les statistiques ont été remises à niveau à cette date...

    Ayant eu plusieurs blogs, j'ai pu constater que celui-ci a démarré très fort.

    Merci de votre présence qui, je l'espère deviendra "fidélité"

     

     

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