Aucune demande de relogement n’a abouti
Jennifer Pailhé, fondatrice de l’association “Nos Ados Oubliés”, alerte sur les menaces que subissent des mères d’ex-prostituées mineures ciblées par la DZ Mafia . Toutes les mamans que l’association suit ont effectué des demandes de relogement. Aucune n’a abouti.
Parmi les familles que vous accompagnez en région toulousaine, vous affirmez que plusieurs mères d’ex-prostituées mineures sont ouvertement menacées par des groupes criminels. Lesquels?
En effet, plusieurs d’entre elles sont menacées par la DZ Mafia ou par des individus se réclamant de ce groupe. Elles reçoivent énormément de messages via les réseaux sociaux. De faux comptes les ajoutent sur Snapchat ou Instagram. Cela suppose que ces auteurs connaissent leurs adresses et leur identité. Les agresseurs profèrent des menaces explicites, allant jusqu’à évoquer des violences physiques ou une mise en prostitution. Certains envoient des points GPS pour prouver qu’ils savent où se trouvent leurs filles; d’autres vont jusqu’à envoyer des photos de leurs parties intimes. C’est ignoble.
Comment assurez-vous la sécurité des mères que vous accompagnez?
Nous sommes sans solution concrète. Heureusement, les forces de l’ordre de leurs secteurs respectifs sont informées. Certaines mères souhaitent poser des systèmes d’alarme à leur domicile, mais ces dispositifs sont coûteux et aucune aide n’est prévue pour les financer. […]
La Dépêche
Je connais deux personnes, mère et fille -avec la carte handi à 80%- qui ont attendu 21 ans pour avoir un rez-de-chaussée HLM (on leur donnait des appartements dans les cités "maudites" et en étage, refusés parce que les ascenseurs sont toujours en panne… elles ont dû habiter dans des maisons individuelles aux loyers hyper élevés et ont beaucoup souffert de ces montants qui grévaient leur budget de plus de 70%!