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French coffee à l’Armagnac

On compte 50 à 100 ml d'Armagnac pour 200 ml de café, et du sucre : il peut être en poudre ou liquide (sirop de canne). Pour apporter des arômes plus complexes, les sucres non raffinés que l’on trouve facilement en bio (muscovado, rapadura…) sont particulièrement intéressants.

Du café: il ne doit pas être trop fort pour éviter d’atténuer la douceur du cocktail, ce qui implique donc d’opter pour un bon café filtre ou un expresso allongé.

De la crème: liquide, impérativement entière et très froide, elle peut être versée telle quelle sur le cocktail ou préalablement montée en crème fouettée (si elle est sucrée, c’est alors de la chantilly).

Comment réussir le French “Irish“ coffee Armagnac?

Préparez le café et le réserver au chaud.

Réunir l'Armagnac et le sucre dans une petite casserole. Faire doucement chauffer en remuant, juste le temps de dissoudre le sucre, sans porter à ébullition. Verser cet Armagnac sucré dans un grand verre épais, préalablement rincé à l’eau chaude pour éviter le choc thermique avec le liquide brûlant.

Ajoutez le café chaud. Pour que le mélange et café forment des couches distinctes – ce n’est pas obligatoire mais c’est joli ! – il suffit de plier une petite cuillère en “L“, côté bombé à l’intérieur, et de la placer à la surface du breuvage: le café versé sur le dos de la cuillère est ainsi amorti.

La même technique peut être utilisée pour verser la crème bien froide, mais le plus simple reste encore de napper le cocktail de crème fouettée. Les plus gourmands terminent par un voile de cacao amer ou de noix muscade râpée.

La petite histoire de l’Irish coffee

Selon la légende, l’Irish coffee aurait été inventé pendant un hiver des années 1940, alors que des voyageurs américains débarquèrent en Irlande, plus exactement à Foynes, épuisés et frigorifiés, après un voyage transatlantique en hydravion. Un chef, Joseph Sheridan ajouta du whiskey dans le café pour les revigorer – et peut-être déjà de la crème, la verte Irlande étant un grand pays laitier. La boisson devint alors une spécialité de l’aéroport donnant sur le fleuve Shannon. Au début des années 1950, un journaliste américain demanda vraisemblablement au propriétaire du bar Buena Vista Club, à San Francisco, de reproduire la recette. Le destin du cocktail culte était scellé !

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

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