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  • Salade au boudin blanc, foie gras, marrons

    200 g de jeunes pousses de salade diverses, 2 pommes grany smith, 30 g de noisettes concassées, 3 cuillères soupe d'huile de noisette, sel, poivre; un pot en verre de châtaignes.

    250 g de boudin blanc gros ou minis de préférence, aux morilles ou à la truffe, des lamelles de foie gras frais ou mi-cuit, du jus de citron, du persil frais haché ou ciboulette

    Lavez les pommes bio et coupez-les en lamelles; citronnez-les; préparez la vinaigrette en mélangeant l'huile et le citron.

    Videz le pot en verre dans une passette, lavez les châtaignes et concassez-les.

    Faites chauffez les mini boudins dans une poêle avec du beurre arrosé d'une lichette d'huile de pépin pour ne pas qu'il brunisse trop en cuisant à feu vif; cuisez en remuant durant 12 mn; ajoutez les châtaignes. Faites cuire encore quelques minutes.

    Dans un saladier mettre en premier les pousses de salades, les lamelles de pommes, les marrons, les noisettes concassées, les mini-boudins.

    Ajoutez la vinaigrette déjà préparée, gouttez et rectifier l'assaisonnement. Posez par-dessus des lamelles de foie gras et saupoudrez d'herbe aromatique.

    Si vous avez des bols en terre, vous pouvez mettre la salade dans les bols séparés.

     

  • Velouté de pommes de terre-châtaigne

    Vous pouvez remplacer par des patates douces

    Pour 4: 600 g de pommes terres (ou patates douces) en morceaux, 200g de châtaignes, 25 cl crème fluide; 1 cuillère soupe échalote; 1 pincée 4-épices, 1 filet huile de noisettes; 1 litre de bouillon ou de l'eau avec cube; sel, poivre; beurre ou huile de colza

    Faites revenir rapidement l'échalote dans une sauteuse, ajoutez les châtaignes, la crème fraiche, le bouillon, les pommes de terre. Avant de mouiller aux bouillons, récupérez 4 châtaignes pour le service.

    Monter le feu à moyen, couvrez et laissez cuire 30 minutes après avoir ajouté, sel, poivre et 4-épices.

    Mixez le tout une fois cuit (si vous avez eu la bêtise d'acheter un bol mixer en plastique, il vaut mieux attendre que le bouillon aie bien refroidi si vous ne voulez pas que les produits chimiques de l'appareil passent dans la soupe!)

     

    voir mes conseils et astuces ici: www.tradi-cuisine.com

     

    Mixez bien pour une soupe assez épaisse, lisse et onctueuse. Au moment de servir, arroser du filet d'huile de noisettes (on ne doit jamais faire cuire l'huile de noix ou de noisettes, jamais de jamais) dans chaque bol et posez si vous voulez de la chantilly de crème fraîche salée.

    Écrasez chaque châtaigne avant de les disposer sur la soupe.

     

  • Météo 2018? pas de chance

    Cette année, passez vos vacances à Toulouse.... ou carrément, ailleurs qu'en France!!!

    Je l'avais annoncé dès Aout 2017: le temps sera affreux toute l'année

    Ne vous fiez pas à janvier qui sera pas très frisquet (en Occitanie) car plus le temps s'avancera en février plus le froid s'intensifiera un peu partout.

    Par contre en Mars, dans TOUTE la France: tempête, vent, pluies fortes et température en forte baisse de saison; ouf, en Occitanie, cela s'améliore légèrement fin mars.

    En Avril, mon zami, ne te découvre pas d'un fil et n'oublie pas ton parapluie; température fraîche partout sauf très légère amélioration en Occitanie et méditerranée.

    En Mai, tu feras pas ce qu'il te plait: Bretagne, et Haut de France, vent et pluie; bref, mauvais temps général sauf en Occitanie et méditerranée. où l'on ne fait pas ce qui nous plait mais c'est mieux qu'ailleurs, mais minus quand même

    Juin: le meilleur temps? Occitanie (petit peu) et méditerranée. Légère hausse des températures mais pas si tant que cela, mon pauvre: fera frisquet tout l'été.

    Juillet et Août: si tu aime la pluie, la fraîcheur, en Bretagne et Haut de France tu prendras tes congés. Les autres, prévoyez des gilets: le fond de l'air est frais, lahiho, lahihé.

    Septembre: temps très moyen. Pluie un peut partout.

    Bon, je reviendrai plus tard pour dire l'automne.

    Marchand de parapluie, à vos conteneurs d'importation!

     

  • La tradition chez nous, à Noël (Toulouse)

    L'image ci-dessus date début année 1900: je n'ai jamais été vêtue ainsi, bien sûr!!!

     

    Cela se passait avant que le malheur n'arrive.

    On passait toute l'après-midi à faire des oreillettes. Cherchez la recette dans la boîte à outil “recherche“.

    Puis, mon père attrapait le sapin qu'un marchand vendait avec son camion en passant par toutes les maisons. On le posait dans un coin de la pièce. Une fois installé, tout le monde se mettait à le garnir de boules, guirlandes, etc. A la fin, on attachait aux branches de petits godets qui contenaient des bougies de gâteaux d'anniversaire en faisant attention qu'ils soient posés loin d'une branche.Parfois, une bougie voulait embraser le sapin mais on surveillait de près et, raté!!!

    En haut du sapin, il y avait une étoile dorée. Dans un coin, une crèche... comme dans toutes les maisons, c'est sûr.....

    On faisait un bon repas aux chandelles (après la guerre, l'électricité manquait souvent donc, on avait l'habitude de rester aux bougies ou sous la lampe).

    Nous, on n'allait pas à la messe de Noël car on n'avait pas de voiture et l'église du village de Colomiers où nous habitions étaient à deux km.

    Nous, les enfants étions couchés à 9 heures. C'est le lendemain qu'on ouvrait, en se levant, les cadeaux apportés par le Papa Noël…

    Mon seul vrai cadeau a été un poupon en plastique; je l'ai appelé Patrick…. il avait les cheveux dessinés dans le plastique. Avant ce dernier Noël de ma vie, nous n'avions que des mandarines.

    Après, il n'y a pas eu de Noël. Après le malheur….

    Sinon, la tradition toulousaine était d'aller à la messe de Minuit puis de rentrer manger la soupe à l'oignon. Éventuellement, selon les familles, les enfants ouvraient leurs cadeaux sinon, comme nous, le lendemain matin.

    C'était amusant d'aller dans la rue, emmitouflés des pieds à la tête, d'aller comparer nos cadeaux avec les enfants des voisins. On avait, alors, qu'un seul cadeau, mais, nous étions les rois du monde!

     

  • Ma recette de Noël

    Pavé de cerf au confit d'oignons chocolaté

    I beau pavé par personne; un bol de confit d'oignon maison; 600 g de jeunes cèpes coupés; 3 tranche de cake au chocolat; 2 cuillers à soupe de whisky (moi, j'aime le Ballantines) 2 cuillère à café de cacao non sucré, en poudre. Sel et poivre du moulin, of course.

    Mon confit d'oignons aux épices: dans une poêle, coupez 4 ou 5 très gros oignons jaunes en petits cubes; les faire revenir dans de la graisse de canard pour qu'ils soient bien brun à feu moyen tout en remuant régulièrement. Pendant la cuisson, ajoutez un bon coup de poignet de vinaigre de vin (c'est moi qui le fait!), une cuiller à café de coriandre, cannelle, curcuma. Vous pouvez écraser une graine de cardamome. Salez, poivrez, goûtez. Ajoutez un demi-verre de bouillon pour que ce ne soit pas trop sec. Laissez cuire 30 minutes en remuant. Attendre sur le coin de la cuisinière.

    Mettre à sécher les 4 tranches de cake au chocolat au four à 100 degrés soit th. 3-4 sur votre tôle beurrée à l'endroit des tranches, sécher au four 15 mn; une fois refroidies, coupez les tranches en petits cubes.

    Dans une grande casserole, mettre à chauffer doucement le confit d'oignons, saupoudrez du cacao, et ajoutez le whisky puis rajoutez du 20 g de beurre; faites fondre doucement et réserver.

    Dans une grande poêle, faites fondre 40 g de beurre avec une lampée d'huile de pépins de raisin et faites cuire à feu vif les pavés de cerf environ 5 mn sur chaque face.

    Perso, je penche la poêle pour qu'il y ait un maximum de beurre sur les pavés que je fais cuire deux par deux.

    Faîtes sauter les cèpes à feu moyen dans de l'huile de pépin de raisin pendant 10 mn, après les avoir fait suer pour ne pas qu'ils pétillent dans d'eau et l'huile et tapissent tout le tour de la cuisinière… et moi-même! Salez, poivrez. Vous pouvez mettre quelques feuilles de thym frais du jardin s'il n'a pas trop gelé.

    Présentation: dressez les champignons dans un coin de l'assiette, saupoudrez des petits cubes de cake; déposez le pavé, nappez de sauce au confit d'oignon chocolaté et servez immédiatement sur assiette chaude.

     

     

  • Il était une fois, un quatrième Roi mage

    L'histoire ne le dit pas, mais l'histoire ne peut pas tout dire. Le quatrième Roi venait d'encore plus loin que les trois autres Rois. Il arrivait de l'extrémité des Gaules, autrement dit du bout du monde, d'un pays nommé Pelloc'hoaz. Plus loin que son royaume, il n'y avait plus que la mer, et quelques îles, où criaient des nuées de goélands, des îles où l'on disait que s'arrêtaient les âmes des défunts avant que les anges de Dieu ne les appellent pour le ciel.

    Or le Roi de Pelloc'hoaz ayant été averti en songe de la venue sur la terre du Roi des Rois, que le monde entier attendait, décida de se mettre aussitôt en route vers le lieu qu'une Etoile nouvelle, soudainement apparue, et d'une brillance sans pareille, lui montrerait. Le Roi choisit, pour l'offrir à l'Enfant-Dieu, trois perles rares, les plus précieuses de tous les trésors hérités de ses pères.

    L'une était semblable à la nacre rose. Elle avait l'éclat et la délicatesse de tons que l'on voit à la mer au lever du jour, devant Carantec et Callot, dans cette partie de la baie de Morlaix qui se nomme le Paradis. La perle était en forme de cœur et en elle palpitait tout ce qui fait la joie et la douleur du monde. C'était une perle vive, et, en l'offrant, le Roi de Pelloc'hoaz voulait offrir ce qu'il avait le plus à coeur, ses affections et ses soucis, ses bonheurs les plus intenses et ses souffrances les plus secrètes.

    La deuxième perle était de couleur verte. Comme les prairies de Trogriffon dans un matin de givre, ou le val de Bigodou, sous le soleil d'octobre. En elle se miraient la campagne et les fleurs, la vie animale et la douceur des choses. En l'apportant au Fils de dieu, le Roi voulait lui faire remise de toutes ses possessions terrestres, non seulement ses propres richesses, mais encore la création tout entière, ce que de son donjon surplombant les flots, il pouvait admirer à loisir. Le Roi se disait que si les remous de la mer sont si puissants, et si grandioses les couchers de soleil entre Kerrec-Hir et l'Ile de la Vierge, combien plus somptueux encore étaient les hauts-fonds où des poissons zébrés d'or et d'argent frétillaient entre les algues de soie vivante, battant comme bannières au vent parmi d'étincelants trésors oubliés. La perle aux irisations vertes chantait les splendeurs du monde visible et celles de l'invisible, et le Roi voulait la donner parce qu'en elle il restituait au Créateur amour pour amour.

    La troisième perle était blanche. Ou plutôt elle était transparence. Elle n'était pas la lumière, mais elle diffusait la lumière. En la regardant, on était éclairé. On voyait le chemin qu'il convenait de prendre, le conseil que l'on pouvait proposer, la solution que depuis longtemps l'on cherchait. Au moyen de cette perle, la vie devenait simple, les choses trouvaient leur place et les rapports entre les êtres, leur limpidité originelle. En la présentant au Nouveau-Né, le Roi désirait lui remettre toute sa sagesse, son intelligence et son esprit.

    Donc, serrant dans sa cassette ces trois perles uniques, le Roi de Pelloc'hoaz se mit en marche. Le voyage, vous le pensez bien, fut très, très long et, plus d'une fois, le cortège dût s'arrêter en chemin, à cause d'événements imprévisibles. Lorsqu'enfin il arriva dans le pays où l'étoile s'arrêta, le Roi perçut une étrange clameur qui s'élevait des villes et des villages. C'était comme un immense pleur que rien ne pouvait consoler. Le Roi en eut le cœur déchiré et il se demandait ce que cela pouvait être, lorsque l'un de ses hérauts vint lui dire qu'un ordre barbare, émanant d'Hérode, avait répandu la mort dans les maisons des Israélites, en massacrant tous les petits garçons de moins de deux ans. A peine le héraut avait-il achevé son effrayant récit, qu'une femme au visage décomposé par l'horreur, fit irruption dans la salle de l'auberge où le Roi s'était arrêté. Elle serrait sur son cœur un enfant aux yeux affolés et elle se disait poursuivie par les tueurs d'Hérode.

    En effet, à la porte , arrivèrent les mercenaires d'Hérode, des hommes à la face de bêtes, tenant des épées rougies par le sang. Ils poursuivaient la jeune mère et avaient ordre de mettre à mort le petit juif. Le Roi de Pelloc'hoaz leur fit face. Les brutes ne voulaient pas démordre: il leur fallait l'enfant. Alors le Roi se fit apporter sa cassette et il en sortit la perle rose. Si rare était sa beauté que les mercenaires aussitôt jugèrent qu'ils ne trouveraient pas au monde une occasion de ce prix et qu'ils pouvaient subir jusqu'à la fin les ordres d'Hérode sans recevoir jamais pareille récompense. Ils se saisirent de la perle et laissèrent leurs épées sur le seuil de l'auberge.

    Le Roi de Pellôc'hoaz poursuivit son chemin, espérant découvrir l'Enfant-Dieu. Comment s'y prit-il et pourquoi l'étoile cessa-t-elle de briller au-dessus de sa tête? Il ne comprit pas. Toujours est-il qu'une fois, entrant dans un village, il croisa un cortège insolite: une escouade de soldats emmenait un jeune homme, qui se débattait et criait. Derrière eux venait un groupe de personnes entourant une femme d'âge, sans doute la mère du prisonnier. L'homme qu'on emmenait, en effet, était son seul fils, et elle était veuve. Il avait commis un vol, en effet, car ils étaient pauvres, et n'avaient plus rien pour vivre. En comprenant cela, le Roi de Pelloc'hoaz fut ému, et, bien qu'il ne pût approuver le vol, il n'approuvait pas plus la brutalité des gardes qui emmenaient l'homme, et il leur demanda de laisser libre le voleur. Comme les soldats refusaient, le Roi leur proposa un grand prix pour rançon du prisonnier. Les soldats refusaient toujours. Alors le Roi ouvrit sa cassette et en sortit la perle aux tons verts. Les gardes, subjugués, évaluèrent sur-le-champ la fortune que représentait le joyau et acceptèrent de rendre le jeune homme à sa mère.

    Le Roi n'avait plus désormais à offrir au Fils de Dieu, que la seule perle blanche. Il chercha et chercha longtemps l'enfant pour lequel il avait quitté son château près de la mer, son pays fleuri de bruyère, posé au bout du monde, il chercha bien pendant trente ans, dans la région où l'étoile l'avait conduit.

    Un jour qu'il approchait de la Cité de Paix, il vit accourir à lui une toute jeune fille qui se jeta dans ses bras. Elle fuyait devant des hommes qui l'assaillaient de coups de pierre, car ils l'accusaient d'avoir trahi son père alors que ses parents, des gens très pieux, l'avaient promise en mariage à un riche vieillard de leur parenté. La jeune fille ne voulait pas mourir et elle suppliait le Roi de Pelloc'hoaz de lui sauver la vie. Le Roi eut beau présenter aux poursuivants toutes les raisons de ne pas frapper la jeune fille avant de s'être assuré que leurs dires étaient justes et non des accusations fausses portées par des jaloux, rien n'y fit. Les accusateurs étaient d'autant plus féroces qu'ils avaient la loi pour eux et que certains faisaient profession de justice. Alors le Roi de Pelloc'hoaz résolut de se défaire de la dernière perle ...

    Lorsqu'il la montra aux furieux, ceux-ci reculèrent, stupéfaits. Leurs yeux flambaient de convoitise devant la perle lumineuse que le Roi tenait entre ses doigts. "Allez!" leur dit-il, en leur remettant le trésor, tandis que la jeune fille, haletante, s'évanouissait entre ses bras.

    C'est à ce moment-là que le Roi entendit une rumeur qui provenait d'une ruelle au bas de la cité. C'était des cris, des vociférations, des sifflets, accompagnant la montée d'un condamné à mort que l'on traînait hors les murs de la ville pour le supplice de la croix. Le répugnant cortège approchait. Le Roi de Pelloc'hoaz vit l'homme que l'on menait à la mort. Et l'Homme tourna vers lui son visage, Il posa sur lui son regard. Et le Roi sut que c'était lui. C'était l'Enfant qu'il avait si longtemps cherché!... Voilà ce que les hommes en avaient fait!...

    Le Roi de Pelloc'hoaz ouvrit les mains: il n'avait plus rien, plus rien à offrir en échange de la vie du Fils de l'Homme. Il avait tout donné en route. Alors sur le visage indescriptible de Jésus, le Roi vit ses trois perles. Elles brillaient, intactes, plus riches et lumineuses que dans l'écrin de la cassette, et comme vibrantes, toutes les trois, de ce qu'il avait voulu apporter à l'Enfant. Il entendit une voix qui lui disait: "Va en paix, ton offrande, je l'ai bien reçue!".

    Le Roi de Pelloc'hoaz comprit que tout ce qu'il avait fait pour les hommes au long du chemin, c'était à Dieu qu'il l'avait fait.

    Dominique de Lafforest

     

    JOYEUX NOËL!

    Toulouse, toulousain, Occitanie

     

     

  • Espèce de navet!

    Il est surtout consommé pour sa racine, mais ses feuilles peuvent aussi garnir les salades. De manière générale, les navets seraient, comme les légumes crucifères, bénéfiques contre le cancer et l’inflammation. Les rutabagas sont des légumes proches des navets, issus d’un croisement entre le navet et le chou.

    Les navets présentent des atouts multiples pour la santé en raison de leur composition.

    Propriétés anti-cancer

    Comme les autres crucifères, le navet apporte des antioxydants et des molécules soufrées qui ont indirectement des propriétés anti-cancer, les glucosinolates. Les glucosinolates sont responsables du goût particulier des légumes comme le chou. Ils sont considérés comme inactifs, mais lorsqu'on les avale, sont hydrolysés dans l’organisme en dérivés qui ont des effets protecteurs pour la santé.

    La dégradation des glucosinolates (comme la glucoraphanine) se fait sous l'action d'une enzyme, la myrosinase; dans la plante, elle est séparée spatialement des glucosinolates, mais lorsqu'on entame la plante, l'enzyme vient à leur contact et libère d'autres composés appelés isothiocyanates (comme le sulforaphane), nitriles, thiocyanates, epithionitriles, carbinols et d'autres composés encore qui ont expérimentalement des effets anti-cancer.

    Les effets anti-cancer des crucifères ont été vérifiés expérimentalement, mais toutes les études épidémiologiques chez l'homme n'ont pas montré de résultats positifs. On pense cependant qu'il est judicieux d'envisager la consommation de crucifères dans la prévention de plusieurs cancers comme le mélanome, le cancer de l'œsophage, les cancers de la prostate et du pancréas.

     

    Potée de légumes

    Pour 4: 400 g de pommes de terre, 2 gros navets, 300 g de céleri rave; 40 cl de crème fraîche liquide; du curcuma, sel, poivre. Fromage râpé si vous mettez à gratiner

    Lavez et parez les légumes. Coupez-les en très gros cubes et mettez le tout à cuire ¼ heure à la cocotte minute avec un verre d'eau vinaigrée pour ne pas que le céleri rave noircisse.

    Si vous choisissez le mode gratin au four: dans le plat à gratin bien beurré, disposez les cubes de légumes. Arrosez de crème fraiche a laquelle vous aurez mélangé le curcuma et sel et poivre. Si vous cuisez au four, il faudra sans doute plus de crème fraîche que cuire en sauteuse.

    Saupoudrez largement de fromage rapé. Pour plus de croustillant, saupoudrez de panure par-dessus le fromage blanc. Parsemez de petits morceaux de beurre et faites gratiner 20 mn au four à 200°.

    Vous pouvez cuire en sauteuse: mettre tous les légumes dans cette dernière, saupoudrez de curcuma, sel et poivre. Rajoutez la crème fraiche et faites cuire en remuant régulièrement 25 mn à feu moyen.

    Saupoudrez de râpé dans l'assiette.