Les autorités alertent sur l'épidémie de rougeole, à Toulouse et en Occitanie
Alors qu'une épidémie de rougeole sévit en Europe, de nombreux cas ont été signalés à l'Agence régionale de santé d'Occitanie... qui alerte sur le risque de recrudescence. Détails.
Selon l'Agence régionale de santé, la recrudescence de la rougeole est renforcé par une "couverture vaccinale insuffisante".
Les autorités tirent la sonnette d’alarme. Alors que l’épidémie de rougeole sévit en France et en Europe (où 559 cas de rougeole ont été recensés depuis janvier, selon l’Organisation mondiale de la Santé), l’Occitanie n’est pas épargnée. L’Agence régionale de santé met ainsi en garde contre un risque de recrudescence de cette maladie contagieuse, risque qui pourrait être "renforcé en raison d’une couverture vaccinale insuffisante".
La majorité des cas survenus dans l’agglo toulousaine
De son côté, la mairie de Toulouse souligne que "la rougeole étant très contagieuse, on craint une recrudescence de la maladie au cours du printemps, notamment dans les régions où la couverture vaccinale à deux doses n’est pas bonne; c’est le cas en Occitanie où la majorité des cas sont survenus dans l’agglomération toulousaine chez des personnes non vaccinées".
Repérer les symptômes
La rougeole se caractérise par l’apparition de plaques rouges, souvent précédée d’un épisode de forte fièvre (jusqu’à 39-40°C) avec toux, d’une grande fatigue, de rhinite et de conjonctivite. Ces signes avant-coureurs durent environ trois à quatre jours avant l’éruption cutanée, rappelle l’Assurance maladie sur son site. Si elle est majoritairement bénigne, cette maladie, toutefois très contagieuse, peut entraîner des complications (environ 30 % des cas) chez les nourrissons, les adolescents ainsi que les femmes enceintes (pneumonies, encéphalites, etc.)
Comment le virus se propage-t-il ?
Le virus de la rougeole se propage très facilement par voie aérienne, en particulier lors de toux, d’éternuements, de mouchages ou par contact de mains qui n’ont pas été lavées. L’ARS estime même qu’il s’agit de la "plus contagieuse des maladies infectieuses", un malade pouvant contaminer 15 à 20 personnes à lui seul. L’ARS et la Ville de Toulouse rappellent, par ailleurs, qu’il n’existe pas de traitement contre la rougeole et que "seule la vaccination constitue une protection efficace".
Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole), s’il n’est pas obligatoire, est toutefois recommandé dès l’âge d’un an, mais aussi chez les adultes nés après 1980. Comme le rappelle la mairie sur son site :
Les personnes nées après 1980 doivent avoir reçu deux doses et certains professionnels (santé, travail au contact d’enfant) nés avant 1980, une dose s’ils n’ont pas eu la maladie.
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