G
Gafet, -te: apprenti ; par extension, jeune enfant
Gaillac et Rabastens (être entre): être quelque peu éméché
Galéjer: exagérer (en racontant n'importe quoi)
Galetas: combles, grenier en général
Ganarre: une cuite
Gargamelle: gorge, gosier. De l'occitan garga et gargaméla;
2: quelqu'un d'avide, gros mangeur; insulte: grosse gueule
Gagne: l'œil qui coule et suppure
Gavé: trop, beaucoup
Giscler: jaillir
Gitane, gitous, gitounes, plus péjoratif gitanas: la méfiance populaire envers les gitans fait désigner ici quelqu'un de mal habillé, pas propre
Gnac, nom masculin, morsure, coup de dent. De l'occitan nhac. Avoir le gnac, la gnaque: avoir le mordant, "la pêche".
Gnaquer: mordre à pleines dents. De l'occitan nhacar (prononcer gnacà) “me suis fait gnaquer par un gous“ (se prononce gouz = chien)
Gonze, gonzesse: individu quelconque
Goutéjer: tomber goutte à goutte
Gouyat, -te : jeune garçon, jeune fille, adolescent-e. De l'occitan gojat-e
Gouz: chien
Grandas, -se : adolescent trop grand pour son âge
Groulle: vieille chaussure (grolle)
Guindoul: sexe masculin
H
Hildépute!: expression de surprise marquée, d'indignation. De l'occitan (gascon) hilh de puta, "fils de pute", mais jamais employé dans ce sens.
I
Ingaounaousser: avaler de travers, s'étouffer
J
Jaune: pastis, au café toulousain, commandez un jaune!
Jès: abréviation de Jésus employée en exclamation
K
Kakine: Crotte de nez
L
Lagagne (s) : chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux
Légagnouze (s): chassie, impureté(s) ou saleté(s) dans le coin des yeux
Laouzéto: alouette (oiseau)
Lauzet: s'affaler en glissant (vient de la lauze, ardoise, matériau glissant lorsqu'il est mouillé); prononce laouzet
Loufe: un pet
Loufer: péter
Longagne: long. “Quelle longagne!" personne lente, qui met du temps
Voyelles
i - Le i se prononce comme en français : un nis (un nid).
u - Le u se prononce aussi comme en français (et non "ou" comme en espagnol !) : la luna (la lune).
a - Le a tonique garde la même prononciation qu’en français: un pastre (un berger).
Il se prononce " o " en majorité, lorsqu’il est en fin de mot (ou suivi d’un s) : trenta cadièras (trente chaises).
è Le è se prononce " ouvert ", tout comme en français : un castèl (un château).
e En revanche, le e qui ne comporte pas d’accent se prononce " é " comme dans été : negre (noir).
o - Le o se prononce "ou": un ostau (une maison).
ò - Avec un accent grave, il reste prononcé "o" : un estilò, un bòsc (un stylo, un bois).
Groupes de voyelles
Diphtongues Lorsque deux voyelles se suivent à l’écrit, on prononcera les deux à l’oral selon la prononciation indiquée plus haut: una glèisa, un peis, lo coide (une église, un poisson, le coude).
Le u dans une diphtongue va se transformer en " ou " exceptionnellement: una taula, lo teulat (une table, le toit).
Triphtongues Lorsqu’il y a trois voyelles qui se suivent, on prononce les trois successivement: nuèit (nuit), fiau (fil), ieu (je, moi).
Consonnes particulières
lh Le groupe de consonnes lh se prononce comme dans le français de " escalier " : una fuèlha (une feuille).
nh Le groupe de consonnes nh est l’équivalent du " gn " en français : una castanha (une châtaigne).
Selon les régions et les variantes, on trouvera différentes expressions et traductions d’une même idée.
À vous de reconnaître ou de choisir celle qui vous convient ou que l’on dit chez vous.